2008

L’impact de la recherche scientifique sur l’environnement

Bien qu’a priori non polluante, la recherche scientifique contribue significativement à la consommation de minerais rares, énergies et autres ressources naturelles, renouvelables ou non. Elle est donc co-responsable du réchauffement climatique, de la dégradation généralisée de l’environnement et indirectement des catastrophes «naturelles» et des instabilités politiques et conflits qui résultent de la compétition pour l’accaparement des ressources.

Deux chercheurs, Jacques Grinevald (IHEID) et Hervé Philippe (Université de Montréal), proposent leur réflexion à ce sujet, lors d’une conférence-débat, jeudi 26 juin à Sciences II.

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La nécessité de s’interroger sur le modèle de développement économique actuel, fondé sur la consommation croissante d’énergie et autres ressources naturelles, est admise. Le faire à partir de réflexions de chercheurs sur l’exercice de leur propre activité scientifique constitue l’originalité de cette conférence-débat.

Hervé Philippe estime les émissions de CO2 liées à son activité de chercheur à 44 tonnes en 2007, alors que la moyenne n’est «que» d’environ 20 tonnes pour un Américain. Quant à Jacques Grinevald, il vient de publier un ouvrage de référence intitulé «La Biosphère de l’anthropocène; pétrole et climat, la double menace…» aux éditions Georg.

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Quel est l’impact de la recherche scientifique sur l’environnement
et quelles leçons peut-on en tirer?
Sciences II (30 quai E.-Ansermet, Genève)
Amphi A300
Jeudi 26 juin – 17h30

23 juin 2008
  2008