2009

Regards croisés sur l’évolution

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Le cycle annuel de conférences publiques organisé par la Faculté de médecine accueille, pour le premier rendez-vous de la série, les professeurs Alexandre Mauron et Michel Milinkovitch, le mardi 29 septembre. L’année bicentenaire de la naissance de Charles Darwin est l’occasion de faire le bilan de ce qu’on appelle, par abus de langage, la théorie de l’évolution.

En effet, l’évolution n’est pas une théorie mais un fait scientifique. Par contre, nos connaissances sur les mécanismes par lesquels cette évolution se produit ne cessent de s’enrichir depuis l’apport majeur de Darwin: la découverte de la sélection naturelle.

La théorie darwinienne s’est, en effet, considérablement enrichie ces 150 dernières années suite aux découvertes de Gregor Mendel sur les mécanismes de la transmission génétique et ensuite grâce aux multiples découvertes de la biologie moléculaire et de la biologie du développement. C’est cet ensemble cohérent, appelé «théorie synthétique de l’évolution», qui constitue désormais le cadre explicatif général de l’ensemble des sciences biologiques.

Le point de vue évolutionniste s’applique pleinement à l’espèce humaine: Darwin l’avait bien vu, suscitant les appréhensions de ses contemporains. D’ailleurs, une partie de la tradition philosophique et des sciences humaines a fait l’impasse sur cet ancrage d’Homo sapiens dans le monde vivant. Mais la barrière de l’exception humaine est en voie d’être surmontée. En effet, l’évolution devient un terrain de réflexion interdisciplinaire où se rejoignent de plus en plus de biologistes, philosophes, éthiciens et chercheurs en sciences humaines.


L’évolution, un concept unifiant sciences du vivant et sciences humaines CMU (1 rue Michel-Servet)
Auditoire 400
Mardi 29 septembre à 18h30
Entrée libre

www.unige.ch/medecine/faculteetcite

23 septembre 2009
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