2010

L'UNIGE accueille le 26e Congrès international de papyrologie

papyrus

Organisé conjointement par la Faculté des lettres de l'UNIGE et l'Association internationale de papyrologues, avec le soutien financier de l'Académie suisse des sciences humaines, la Société académique de Genève et la Fondation Max van Berchem, le 26e Congrès international de papyrologie se tiendra à Uni Mail du 16 au 21 août. Réunissant plusieurs centaines de scientifiques venus des quatre coins du monde, ce Congrès permettra de réaffirmer la place de Genève dans ce domaine d'étude et mettra en valeur les ressources de la Bibliothèque de Genève et du Musée d’art et d’histoire. Par ailleurs, jusqu'au 18 septembre, une exposition temporaire "Alpha, Bêta, Gamma: l’étude du grec à Genève" est consacrée aux documents de l’Égypte grecque et romaine.

La papyrologie - l’étude des documents et textes littéraires retrouvés sur des papyrus - a connu un essor considérable et, encore aujourd'hui, l'UNIGE fait partie des meilleures universités engagées dans l’étude de ce domaine. C'est à la fin du XIXe siècle que Jules Nicole, titulaire de la chaire de grec à l'UNIGE, a procédé à des achats de papyrus à titre privé et pour le compte de la Bibliothèque de Genève. En rétrospective, cet illustre savant fait figure de précurseur dans l’exploitation de cette source exceptionnelle de renseignements, aux côtés de grands savants de Berlin, de Vienne, de Londres et d’Oxford. Victor Martin, son successeur, fut l'un des membres fondateurs du Comité international de papyrologie (1930) et de l’Association internationale de papyrologues (1949). Il organisa à Genève le 7e Congrès international de papyrologie en 1952. À la même époque, le grand collectionneur Martin Bodmer faisait l’acquisition de textes d’une valeur inestimable, notamment d’un codex de papyrus contenant trois pièces perdues de Ménandre, un comédien athénien de la fin du IVe s. av. J.-C. La tradition papyrologique genevoise ne s’est jamais interrompue, avec des publications récentes des professeurs Olivier Reverdin, Jean Rudhardt et André Hurst. La Bibliothèque de Genève recèle encore de nombreux papyrus acquis par Jules Nicole qui n’ont pas, à ce jour, encore été portés à la connaissance du monde scientifique. Des chercheurs poursuivent le travail, sous la direction du professeur Paul Schubert, titulaire de la chaire de grec et organisateur du congrès.

Le 26e Congrès international de papyrologie, qui permet de fédérer de nombreux domaines - grec ancien, latin, histoire ancienne, égyptologie (y compris l’enseignement du démotique et du copte), archéologie classique, histoire des religions, arabe – permettra de mettre à jour les diverses facettes de la recherche et des collaborations internationales autour des papyrus.


26e Congrès international de papyrologie
16-21 aout 2010
Uni Mail
www.papyrocongress2010.unige.ch

16 août 2010
  2010