2010

Restituer les restes humains des musées aux peuples autochtones?

A qui appartiennent les restes humains présents dans les collections ethnographiques? Doivent-ils demeurer en Occident ou être restitués à leur peuple d’origine? C’est sur ce sujet difficile que le Centre de droit de l’art de la Faculté de droit organise, sous la houlette du professeur Marc-André Renold et de son équipe, une journée d’étude.

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En effet, depuis quelques années, des peuples autochtones demandent la restitution de restes humains, acquis ou spoliés à leurs ancêtres et conservés dans les collections d’institutions occidentales. Ce fut le cas en 1992 déjà, à Genève, avec une tête tatouée maorie conservée dans les réserves du Musée d’ethnographie qui fut rendue définitivement à la Nouvelle-Zélande, en juin 2010 par les autorités genevoises. L’ONU a d’ailleurs adopté, en 2007, une importante Déclaration sur les droits des peuples autochtones qui donne notamment à ceux-ci un «droit au rapatriement de leurs restes humains».

Les questions juridiques, éthiques et sociales que soulèvent ces requêtes seront débattues par trois conférenciers qui apporteront leurs éclairages sur la ligne déontologique de quelques institutions muséales et universitaires. Une table ronde, réunissant des universitaires et praticiens du monde de l’ethnologie et de l’archéologie, clora cette journée.


«La Restitution des restes humains,
une question d’actualité pour les collections ethnographiques»

Uni Mail, Auditoire R070
Mardi 9 novembre, de 14h à 17h30

Entrée libre pour les étudiants et les collaborateurs de l’UNIGE
Inscriptions

3 novembre 2010
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