2017

Giuseppe Garibaldi fait son entrée à l'Université

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Du 9 au 12 septembre 1867 se tient dans le Bâtiment électoral de Genève - à l’emplacement actuel d’Uni Dufour – un «Congrès international pour la Paix, la Liberté et les Etats-Unis d’Europe». L’événement réunit près de 6'000 participants, parmi lesquels Victor Hugo, Michail Bakounine, James Fazy ou encore John Stuart Mill. Derrière ces célébrités se profile en outre un personnage quasi mythique, Giuseppe Garibaldi, l’homme à la chemise rouge, général patriote et révolutionnaire. C’est lui qui occupe le poste de président honoraire du Congrès. A son arrivée à Genève, il est accueilli par une foule enthousiaste.

Le Congrès avait pour but de déterminer les conditions politiques et économiques de la paix entre les peuples, et en particulier d’arriver à l’établissement des «États-Unis d’Europe». L’idée en avait été́ lancée quelques mois plus tôt, en avril 1867, alors que la tension entre la France et la Prusse était si forte que l’on craignait que la guerre n’éclate entre ces deux Etats.

A l’initiative du professeur Romano Ugolini et d’Annita Garibaldi Jallet, petite-fille de Giuseppe et présidente de l’Associazione Nazionale Veterani et Reduci Garibaldini, une plaque commémorative a été posée mardi 28 novembre à Uni Dufour, avec le soutien du Rectorat de l’UNIGE et du Consulat d’Italie à Genève, 150 ans après la tenue du Congrès. Celui-ci marque en effet la contribution de Giuseppe Garibaldi aux efforts de paix de la fin du XIXe siècle. Il revêt également une importance particulière dans l’histoire de Genève, qui commence à cette époque à se profiler comme une ville internationale et de paix, la «Rome de l’intelligence» indique la plaque figurant désormais dans le couloir menant aux grands auditoires du bâtiment.

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29 novembre 2017
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