Faire la preuve de notre efficacité en terme de gestion administrative est aujourd'hui la meilleure façon de préserver l'autonomie et la vitalité de la recherche et de l'enseignement, tâches primordiales de notre institution.
En tant qu’établissement public cantonal, l'Université est au bénéfice d’une certaine indépendance, en regard des moyens que lui octroie la collectivité. Jusqu'à aujourd'hui, ces moyens ont régulièrement augmenté, témoignant de la confiance qui nous est accordée.
A nous de faire en sorte que ce capital confiance, qui est l'un de nos biens les plus précieux, ne soit pas dilapidé, alors que la manne publique, désormais, tend à se faire plus rare. Si nous sommes responsables de nos réussites, nous devons également rendre compte des outils de gestion que nous employons, des pratiques administratives suivies et du degré de diligence que nous apportons dans le fonctionnement de l’institution, à quelque niveau que ce soit.
Pour nous assister dans cette tâche, nous pourrons désormais compter sur le Comité d'audit et sur son mandataire au sein de l'Université, le Service d'audit interne. Ces acteurs nous permettront, par leurs travaux, de contribuer à l’amélioration de la maîtrise de nos opérations, en apportant un regard indépendant, détaché du Rectorat, de l'Administration centrale et des Facultés.
Le service d'audit interne, qui vise l’institution dans sa globalité, portera sur les tâches de gestion uniquement et n’abordera pas les aspects d’évaluation de l'enseignement ou de la recherche. De même, ce seront avant tout des processus et des dispositifs qui seront revus, et non des personnes. Par le biais de ses recommandations, le service d'audit Interne contribuera à ce que l'argent qui nous est confié soit géré de la manière la plus sûre et la plus efficace possible.
Le recteur