Un article dans "Le Temps" : Après l'écoblanchiment, l'écosilence

Photo : Nick Youngson / Alpha Stock Images

Les outils développés par les régulateurs pour empêcher le greenwashing (écoblanchiment) pourraient conduire les entreprises à taire leur politique de durabilité. Appelé greenhushing, l'écosilence pourrait toucher par ricochet les groupes internationaux, européens notamment, soumis à des normes plus strictes en matière de greenwashing. Est-ce que la montée des procès climatiques risque de prolonger ce phénomène ? En effet les procès peuvent nuire à la réputation des entreprises qui font de l'écoblanchiment en ne prenant pas les mesures pour réduire l'impact climatique qu'elles déclarent.

Le journal Le Temps a interviewé à ce sujet Makane Mbengue, professeur à la Faculté de droit de l'UNIGE et membre de l'ISE. Makane Mbengue reconnaît que "les procès climatiques peuvent certes décourager les entreprises d'être plus transparentes, mais c'est une balance des intérêts. Ils permettent aussi de renforcer leurs responsabilités, les obligations des États, ainsi que la connaissance du public des enjeux. Le risque d'écosilence pèse moins que l'impact des procès. Et il ne durera pas, parce que les consommateurs sont de plus en plus sensibles au respect de ce qui est sain, propre et durable."

Pour en savoir plus vous pouvez lire l'article paru le 12 juin 2023 dans Le Temps.