|
|
Penser la pratique
pédagogique
pour penser la formation des maîtres
Philippe Perrenoud
Faculté de psychologie et des
sciences de l'éducation
Université de Genève
1993
Comment imaginer quon puisse concevoir un dispositif et un curriculum de formation initiale sans travailler dabord à une représentation précise du métier denseignant, des pratiques pédagogiques et des évolutions prévisibles ou souhaitables ? Nest-ce pas la nature même de la transposition didactique dans le champ dune formation professionnelle ? Comment, si lon na pas repéré précisément les gestes du métier (visibles et invisibles), pourrait-on reconstituer les compétences requises, donc bâtir un parcours de formation censé en favoriser la construction ?
Pourquoi réaffirmer ces évidences ? Parce que la tradition pédagogique incline constamment les formateurs denseignants à chausser des lunettes humanistes et rationalistes pour penser le métier. Il font certes référence aux pratiques, mais souvent sur un mode assez peu réaliste. Est-ce parce quils seraient peu familiers du fonctionnement quotidien des classes ? Certains, issus par exemple des sciences humaines, nont il est vrai guère dexpérience personnelle de lenseignement primaire ou secondaire, sauf comme anciens élèves ; dautres formateurs ont quitté leur classe depuis longtemps et vivent sur de vieux souvenirs, ignorant que lécole a changé. Mais là nest pas lessentiel. Dautres mécanismes se conjuguent pour empêcher les formateurs de tenir compte de ce quils savent des pratiques réelles.
Quelques raisons dune cécité
Toutes ont partie liée avec la tentation deuphémiser la réalité, de la fractionner, den sous-estimer la complexité ; ou encore celle de nier les points noirs ou dimaginer quils sont en cours de disparition.
1. Le désir de changer lécole pousse les formateurs et les institutions de formation à considérer quils préparent pour lécole de demain, que la formation doit neutraliser les dysfonctionnements et les échecs du système éducatif. On forme pour un monde à venir, dans lequel les programmes sont intelligemment proportionnés au développement des élèves et au temps disponible, les méthodes applicables, les effectifs, raisonnables, les moyens denseignement, les équipements et les locaux adéquats, les collègues prêts à travailler en équipe, les cadres soucieux daider et de soutenir les enseignants, les élèves convenablement préparés par les degrés précédents à suivre lenseignement quon leur dispense. Alors quil vaudrait mieux - diversement selon les systèmes - préparer les maîtres à fonctionner dans "le vrai monde", dans lequel les conditions minimales de laction pédagogique et de la cohérence entre fins et moyens sont loin dêtre constamment réunies.
2. La division du travail amène une partie des formateurs à perdre de vue la complexité, la difficulté du métier ; chacun tente doptimiser un fragment de la pratique : une didactique disciplinaire, lévaluation, lusage de technologies éducatives, la relation, etc. En ignorant ou feignant dignorer que lenseignant, dans sa classe, pourra au mieux réaliser le quart ou la moitié de ce quon lui présente comme strictement indispensable, faute de temps, de forces, de compétences théoriques ou didactiques pointues, et surtout de capacités dorchestration en temps réel de tout ce quil faudrait faire.
3. Le monde de léducation conserve une image largement mythique de lenfance et de ladolescence. Pourquoi cet acharnement à croire quenfants et adolescents sont dépourvus de méchanceté, de sexualité, dégoïsme, de paresse, de volonté de puissance, de violence, de ruse, de duplicité ? Cet aveuglement conduit à penser la formation pour des élèves "de rêve", curieux, actifs, coopératifs, pacifiques, bien dans leur peau, dans lesquels on peut lire "à livre ouvert". Nul nignore que la réalité nest pas aussi rose. Mais on fait comme si. Peut-être parce que le pédagogue ne peut "aimer les enfants" que sils sont perçus comme aimables. Durant la formation des maîtres, on parle peu de la résistance, du conflit, de lennui, des mécanismes de défense et de fuite. Seuls les maîtres qui se destinent à léducation spéciale paraissent vraiment préparés à affronter les élèves tels quils sont.
4. Même mythologie à propos de la relation. Il ne suffit pas de dire que lenseignement est un métier relationnel. Encore faut-il reconnaître que la relation est faite aussi de séduction, de manipulation, dinfantilisation, de règlements de compte avec son propre passé, de rejet de la responsabilité sur lautre (Cifali, 1986). Dans le langage pédagogique, la relation fonctionne comme une valeur positive plutôt que comme une réalité complexe et multiforme, qui met en jeu linconscient et lensemble des schémas dinteraction que chacun, maître ou élève, construit dès le plus jeune âge.
5. Les adultes refusent volontiers de reconnaître que les enfants et les adolescents sont des acteurs sociaux à part entière, qui ont leur identité, leur culture, leurs intérêts, leurs valeurs, leurs stratégie. Sans doute lécole prétend-elle travailler pour leur bien, mais cela nassure pas ipso facto leur docilité. Les enseignants débutants découvrent, mais un peu tard, et en tombant de haut, quils sont constamment engagés dans une négociation, un rapport de forces qui ne tournent pas toujours à leur avantage et que leur formation ne les a pas préparés à lidée que "linstruction est un combat" (Perrenoud, 1985 ; 1988), que dans lécole, la domination et le contrôle social sont omniprésents. Tout cela parce que, dans limaginaire pédagogique, le pouvoir est une mauvaise chose. Le rêve de tout enseignant nest-il pas de gagner la coopération de ses élèves sans exercer de pouvoir ? Comme si la présence, la séduction, le charisme, le savoir-faire didactique nétaient pas des modalités plus subtiles du pouvoir ! De cette censure naît une absence de réflexion sur les plaisirs et les tactiques du pouvoir. Lorsque Ranjard (1984) décrit le plaisir de noter, il touche un thème largement banni du débat pédagogique.
6. Souvent encore, pour conserver son unité et son économie, le discours didactique passe sous silence lirréductible diversité des élèves. Les méthodologies parlent de lélève au singulier, ou traitent le groupe-classe en faisant abstraction de sa formidable hétérogénéité. Les maîtres se trouvent alors largement démunis lorsquils découvrent que leurs élèves ont des acquis scolaires, de stades de développement, des attitudes et des personnalités, des héritages culturels, des rapports à la langue et au savoir fort différents (Perrenoud, 1982, 1989, 1992 c). Peut-être la prise en compte des différences de tous ordres mettrait-elle en crise nombre de méthodologies denseignement et dévoilerait plus encore lécart entre lélève abstrait auquel pensent les auteurs de manuels et de programmes et les enfants ou les adolescents en chair et en os.
7. Leffort investi dans lélaboration des programmes et des manuels empêche de voir ou de reconnaître que le curriculum réel est construit au jour le jour par chaque enseignant, qui dispose dun grand pouvoir dinterprétation et de création. Le maître est lacteur principal de la transposition didactique, il ne peut qualléger sauvagement les programmes (Perrenoud, 1984 ; 1990 ; 1993 e). Prendre en compte ce niveau de fonctionnement rendrait un peu dérisoires certaines des querelles entre spécialistes à propos de la grammaire, de la mathématique, des options communicatives dans lenseignement des langues, etc.
8. Les pédagogies les plus prometteuses, que défendent souvent les institutions de formation, exigent en général des enseignants un goût de la communication, du risque, de limprovisation, de la coopération, de lexpérimentation, voire de laventure didactique qui ne font pas partie du profil de base des gens qui sorientent vers lenseignement. Les enseignants sont généralement danciens bons élèves plutôt que des innovateurs, des entrepreneurs, des chercheurs. Un peu plus de réalisme amènerait à voir que lessentiel du travail de formation est de susciter ladhésion de principe et le développement personnel avant dinstrumenter. Ainsi, pour organiser la communication en classe, ce nest pas de compétences linguistiques dont les enseignants ont dabord besoin, cest daisance et de plaisir dans la mise en place et lanimation de telles situations (Perrenoud, 1991 a et b, 1992 b).
Tout enseignant digne de ce nom
Plusieurs de ces points aveugles renvoient à lun des problèmes de fond des gens de la profession et des raisons de leur engagement.
Lécole semble raisonner selon un syllogisme assez bien partagé :
Incontestable, non ? Essayons une variante :
Il s'ensuit que quiconque dénoncerait la torture, la famine, la guerre civile, les inégalités, les dominations, les discriminations et les totalitarismes serait un mauvais esprit, qui prendrait quelques malheureuses exceptions - certes douloureuses et fort et regrettables ! - pour une caractéristique générale de la planète.
Par bonheur, les chefs d'État ne sont pas groupés en une corporation soucieuse de défendre l'image de marque de la profession. Ce qui laisse encore le champ libre, du moins à l'échelle internationale, à une analyse lucide des situations et des pratiques effectives. A l'intérieur d'une société et s'agissant d'un vrai métier, il en va tout autrement !
Les formateurs denseignants sont issus du corps enseignant. Ils passent en général pour de bons enseignants, distingués comme tels pour former leurs futurs collègues. Ce qui les met dans un rapport paradoxal à la profession : critique, mais pas trop ! Pour les formateurs, "les maîtres ne sont jamais assez formés". En revanche, avec une formation initiale et continue plus substantielle, moderne, cohérente, tout serait parfait.
Comment ne pas voir, cependant, quune partie des enseignants néprouvent pas le besoin de se former ? En général parce quils pensent que le savoir-faire pédagogique est affaire de don ou dexpérience et ne croient pas que les psychopédagogues, didacticiens et autres spécialistes puissent leur apporter une aide quelconque. Ces enseignants se protègent de la formation au nom dune conception du métier qui dénie son sens même. Cest très visible en formation continue : lorsquelle est facultative, certains lignorent totalement ; lorsquelle est obligatoire ou fortement soutenue par des incitations financières, cela nempêche pas certains de venir lire leur journal ou dormir dans un séminaire ! Il est plus difficile déchapper à la formation initiale ; mais nombre détudiants ny consacrent que le temps et les efforts strictement indispensables pour obtenir leur diplôme, la formation proprement dite, comme acquisition de compétences, ne les intéresse guère.
Une partie des enseignants considèrent leur métier comme un gagne-pain, une besogne de routine. Leur vie est ailleurs ! Leur souci premier de chacun deux nest pas alors datteindre les objectifs pédagogiques ou de lutter contre léchec scolaire, mais de "tirer son épingle du jeu" en donnant à linstitution juste assez de gages de sérieux pour quon lui "fiche la paix".
Ces faits peuvent paraître désespérants. Il est donc tentant de considérer que tout enseignant digne de ce nom veut être le meilleur possible et de faire comme si le reste était quantité négligeable. Alors quune image plus réaliste des raisons et des stratégies des acteurs, dans quelque métier que ce soit, montrerait que lenjeu de la formation, bien avant de dispenser des compétences, pourrait être de donner une identité, un projet, des moyens de trouver du plaisir professionnel dans une pratique exigeante.
Opter résolument pour la professionnalisation
Penser la pratique, ce nest pas seulement penser laction pédagogique en classe, voire la collaboration didactique avec des collègues proches. Cest penser le métier, la carrière, les rapports de travail et de pouvoir dans les organisations scolaires, la part dautonomie et de responsabilité conférée aux enseignants, individuellement ou collectivement (Carbonneau, 1991 ; Cifali, 1991 ; Demailly, 1991 ; Hamon & Rotman, 1984 ; Huberman, 1989 ; Labaree, 1992 ; Léger, 1983 ; Lemosse, 1989 ; Nóvoa, 1987).
Les systèmes éducatifs manifestent à cet égard une grande ambiguïté. De fait, les enseignants ont une assez grande latitude, une fois fermée la porte de leur classe, de prendre des distances avec le programme, les démarches didactiques recommandées, lusage des moyens denseignement, le système dévaluation, la grille horaire. Mais cest une autonomie de contrebande, qui nest pas vraiment reconnue, et nest donc pas assortie dune responsabilité claire, dune obligation de rendre des comptes. Lécole aimerait croire que chacun "fait ce quil à faire" ; elle se donne peu de moyens de le vérifier. Certes, aujourdhui moins que jamais, la gestion des établissements ne peut saccommoder dun contrôle autoritaire des pratiques. Il reste donc à inventer dautres modèles, qui passent par la coopération entre égaux, la supervision mutuelle, le travail déquipe, la construction dune culture professionnelle plus substantielle.
La formation peut-elle peser dans ce sens ? Et le faire sans encourir le reproche de verser à nouveau dans la pensée utopique ? Cest bien la question des années à venir. Le métier hésite encore (Vonk, 1992) entre deux avenirs possibles, entre professionnalisation et prolétarisation, entre autonomie véritable, assortie dune responsabilité claire, et dépendance accrue à légard de la sphère des spécialistes, de la noosphère (Chevallard, 1985), la sphère de ceux qui pensent lenseignement. Le rôle de la formation initiale et continue nest pas le même différera fortement selon la tendance qui prendra lascendant :
La vogue dexpressions comme "ingénierie didactique" montre la fascination quexerce ce modèle. Son extension à léducation représente des pouvoirs et des territoires à conquérir pour la noosphère. Pourtant, y a toutes les raisons de penser que ce modèle technologique a démontré son inefficacité dans les organisations de prise en charge de personnes et que les systèmes éducatifs auraient intérêt à en faire le deuil et à parier sur la professionnalisation, un autre fonctionnement des établissements, la construction dune culture commune et de réseaux de formation mutuelle (Hargreaves, 1992 ; Huberman, 1986, 1992 ; Gather Thurler, 1992, 1993 a et b ; Perrenoud, 1993 d).
Il reste à savoir quelle ligne de crête trouver entre idéalisme béat et réalisme conservateur (Perrenoud, 1988 a). Certes, les institutions de formation des maîtres peuvent contribuer de façon importante à la professionnalisation du métier denseignant. Ont-elles pour autant le droit de préparer les maîtres à un modèle de fonctionnement qui nest pas encore en vigueur et dont lavènement nest pas certain ? Il ny a aucun réponse simple à cette question, mais on peut suggérer une piste : il faut préparer les maîtres à vivre dans une longue période de transition au cours de laquelle leur métier oscillera entre des images et des définitions contradictoires.
Même lorsquelles sont acquises à la professionnalisation et lucides sur le rythme de cette évolution, les institutions de formation des maîtres ne sont pas exemptes dambivalence : pour former à un métier nouveau, elle devront se transformer, probablement suniversitariser (Cifali, 1991 b ; Perrenoud, 1993 a, b & c) : sans professionnalisation de leurs formateurs, comment rêver de professionnaliser les enseignants ? Ici encore, la transition sera inconfortable
Bourdoncle, R. (1991) La professionnalisation des enseignants : analyses sociologiques anglaises et américaines, Revue française de pédagogie, n° 94, pp. 73-92.
Carbonneau, M. (1991) Modèles de formation et professionnalisation de l'enseignement : analyse critique des tendances nord-américaines, Montréal, Faculté des sciences de l'Education de l'Université de Montréal.
Chevallard, Y. (1985) La transposition didactique. Du savoir savant au savoir enseigné, Grenoble, La Pensée Sauvage.
Cifali, M. (1986) L'infini éducatif : mise en perspectives, in Fain, M. et al. (dir.) Les trois métiers impossibles, Paris, Les Belles Lettres, Confluents psychanalytiques.
Cifali, M. (1991 a) Caractéristiques du métier d'enseignant et compétences : enjeux actuels, Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation.
Cifali, M. (1991 b) Modèle clinique de formation professionnelle, apports des sciences humaines, théorisation d'une pratique, Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation.
Demailly, L. (1991) Le Collège : crise, mythes, métiers, Lille, Presses universitaires de Lille.
Gather Thurler, M. (1992) Les dynamiques de changement internes aux systèmes éducatifs : comment les praticiens réfléchissent à leurs pratiques, Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation.
Gather Thurler, M. (1993 a) Amener les enseignants vers une construction active du changement. Pour une nouvelle conception de la gestion de linnovation, Education et Recherche, n° 2, pp. 218-235.
Gather Thurler, M. (1993 b) Renouveau pédagogique et responsabilités de la direction de létablissement, Genève, Faculté de psychologie et des sciences de léducation.
Gather Thurler, M. & Perrenoud, Ph. (1991) L'école apprend si elle s'en donne le droit, s'en croit capable et s'organise dans ce sens !, in Société Suisse de Recherche en Education (SSRE), L'institution scolaire est-elle capable d'apprendre ?, Lucerne, Zentralschweizerischer Beratungsdienst für Schulfragen, pp. 75-92.
Hamon, H. & Rotman, P. (1984) Tant qu'il y aura des profs, Paris, Seuil.
Hargreaves, A. (1992) Cultures of Teaching : a Focus for Change, in Hargreaves, A. & Fullan, M.G. (dir.), Understanding Teacher Development, New York, Cassell & Teachers College Press, pp. 216-240.
Huberman, M. (1983) Répertoires, recettes et vie de classe : Comment les enseignants utilisent l'information, in : Education et Recherche, 5, 1, pp. 157-177
Huberman, M. (1986) Un nouveau modèle pour le développement professionnel des enseignants, Revue française de pédagogie, n° 75, pp. 5-15.
Huberman, M. (1989) La vie des enseignants. Évolution et bilan d'une profession, Neuchâtel et Paris, Delachaux & Niestlé.
Huberman, M. & Gather Thurler, M. (1991) De la recherche à la pratique, Berne, Lang.
Labaree, D.F. (1992) Power, Knowledge and the Rationalization of Teaching : A Genealogy of the Movement to Professionalize Teaching, Harvard Educational Review, (62), n° 2, pp. 123-154.
Léger, A. (1983) Enseignants du secondaire, Paris, Presses universitaires de France.
Lemosse, M. (1989) Le " professionnalisme " des enseignants : le point de vue anglais, in Recherche et formation, n° 6, pp. 55-66.
Lessard, C., Perron, M. & Bélanger, P.W. (éd) (1991) La profession enseignante au Québec. Enjeux et défis des années 1990, Montréal, Institut québécois de recherche sur la culture.
Meirieu, Ph. (1989) Enseigner, scénario pour un métier nouveau, Paris, ESF.
Meirieu, Ph. (1989) Apprendre oui, mais comment ?, Paris, Ed. ESF, 4e éd.
Meirieu, Ph. (1990) L'école, mode d'emploi. Des 'méthodes actives' à la pédagogie différenciée, Paris, Ed. ESF, 5e éd.
Nóvoa, A. (1987) Le temps des professeurs, Lisboa, Instituto Nacional de Investigação Cientifica, 2 vol.
Perrenoud, Ph. (1982) Linégalité quotidienne devant le système denseignement. Laction pédagogique et la différence, Revue européenne des sciences sociales, n° 63, pp. 87-142 (repris dans Perrenoud, Ph., La pédagogie à lécole des différences, Paris, ESF, 1995, 2e éd. 1996, chapitre 2, pp. 59-105).
Perrenoud, Ph. (1983) La pratique pédagogique entre limprovisation réglée et le bricolage, Éducation et Recherche, n° 2, pp. 198-212 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre I, pp. 21-41).
Perrenoud, Ph. (1984) La fabrication de l'excellence scolaire : du curriculum aux pratiques d'évaluation, Genève, Droz,.
Perrenoud, Ph. (1985) Scolarisation et sens des savoirs. De lobsession dinstruire la jeunesse pour son bien, Revue suisse de sociologie, n° 2, pp. 213-226 (repris dans Perrenoud, Ph., Métier délève et sens du travail scolaire, Paris, ESF, 1994, 3e éd. 1996, chapitre 3, pp. 63-74)
Perrenoud, Ph. (1989) La triple fabrication de l'échec scolaire, Psychologie française, n° 34/4, pp. 237-245.
Perrenoud, Ph. (1988) Nouvelles didactiques et stratégies des élèves face au travail scolaire, in Perrenoud, Ph. & Montandon, Cl. (dir.), Qui maîtrise l'école ? Politiques d'institutions et pratiques des acteurs, Lausanne, Réalités sociales, pp. 175-195.
Perrenoud, Ph. (1983) La pratique pédagogique entre limprovisation réglée et le bricolage, Éducation et Recherche, n° 2, pp. 198-212 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre I, pp. 21-41).
Perrenoud, Ph. (1988 a) Formation à lévaluation : entre réalisme conservateur et idéalisme béat, in Gather Thurler. M. et Perrenoud, Ph. (dir.) Savoir évaluer pour mieux enseigner. Quelle formation des maîtres ?, Genève, Service de la recherche sociologique, Cahier n° 26, pp. 115-131 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre IV, pp. 91-107).
Perrenoud, Ph. (1988 b) Nouvelles didactiques et stratégies des élèves face au travail scolaire, in Perrenoud, Ph. & Montandon, Cl. (éd.), Qui maîtrise l'école ? Politiques d'institutions et pratiques des acteurs, Lausanne, Réalités sociales, pp. 175-195.
Perrenoud, Ph. (1990) L'indispensable et impossible allégement des programmes, in Perret, J.F. & Perrenoud, Ph. (dir.) (1990) Qui définit le curriculum, pour qui ? Autour de la reformulation des programmes de l'école primaire en Suisse romande, Cousset (Fribourg), Delval, pp. 97-109.
Perrenoud, Ph. (1991 a) Bouche cousue ou langue bien pendue ? L'école entre deux pédagogies de l'oral, in Wirthner, M., Martin, D. & Perrenoud, Ph. (dir.) Parole étouffée, parole libérée. Fondements et limites d'une pédagogie de l'oral, Neuchâtel & Paris, Delachaux & Niestlé, pp. 15-40.
Perrenoud, Ph. (1991 b) Ambiguïtés et paradoxes de la communication en classe. Toute interaction ne contribue pas à la régulation des apprentissages, in Weiss, J. (dir.) Lévaluation : problème de communication, Cousset, DelVal-IRDP, pp. 9-33 (repris dans Perrenoud, Ph., Lévaluation des élèves. De la fabrication de lexcellence à la régulation des apprentissages, Bruxelles, De Boeck, 1998, chapitre 8, pp. 147-167).
Perrenoud, Ph. (1992 a) Formation des maîtres et recherche en éducation : apports respectifs, in Audigier, F. et Baillat, G. (dir.) Analyser et gérer les situations denseignement-apprentissage, Paris, INRP, pp. 339-354 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre VII, pp. 147-173).
Perrenoud, Ph. (1992 b) Regards sociologiques sur la communication en classe, in Actes du Colloque Education et communication, Université de Lausanne, Institut des sciences sociales et pédagogiques, pp. 37-48.
Perrenoud, Ph. (1992 c) Différenciation de l'enseignement : résistances, deuils et paradoxes, Cahiers pédagogiques, n° 306, pp 49-55.
Perrenoud, Ph. (1993 a) Formation initiale des maîtres et professionnalisation du métier, Revue des sciences de léducation (Montréal), vol. XIX, n° 1, pp. 59-76 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre VIII, pp. 175-196).
Perrenoud, Ph. (1993 b) Former les maîtres primaires à l'Université : modernisation anodine ou pas décisif vers la professionnalisation ?, in Hensler, H. (dir.) La recherche en formation des maîtres. Détour ou passage obligé sur la voie de la professionnalisation ?, Sherbrooke (Canada), Éditions du CRP, pp. 111-132.
Perrenoud, Ph. (1993 c) La formation au métier denseignants : complexité, professionnalisation et démarche clinique, in Association Québécoise Universitaire en Formation des Maîtres (AQUFOM), Compétence et formation des enseignants ?, Trois-Rivières, Coopérative universitaire de Trois-Rivières, pp. 3-36 (repris dans Perrenoud, Ph., La formation des enseignants entre théorie et pratique, Paris, LHarmattan, 1994, chapitre IX, pp. 197-220).
Perrenoud, Ph. (1993 d) Favoriser la rénovation pédagogique : routine ou travaux d'Hercule ?, in Actes du Colloque franco-suisse de lAFIDES, Le directeur/la directrice d'établissement scolaire et le renouveau pédagogique, Morges (Suisse).
Perrenoud, Ph. (1993 e) Curriculum : le réel, le formel, le caché, in Jean Houssaye (dir.), Pédagogie : éléments premiers, Paris, ESF, à paraître.
Ranjard, P. (1984) Les enseignants persécutés, Paris, Robert Jauze.
Schõn, D. (1983) The Reflective Practitioner, New York, Basic Books.
Schõn, D. (1987) Educating the Reflective Practitioner, San Francisco, Jossey-Bass.
Vonk, J.H.C. (1992), Nouvelles perspectives pour la formation des enseignants en Europe, Neuchâtel, Neuchâtel, Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques.
http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_1993/1993_14.html
Téléchargement d'une version Word au format RTF :
http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_1993/1993_14.rtf
© Philippe Perrenoud, Université de Genève.
Aucune reprise de ce document sur un site WEB ou dans une publication imprimée ne peut se faire sans laccord écrit de l'auteur et dun éventuel éditeur. Toute reprise doit mentionner la source originale et conserver lintégralité du texte, notamment les références bibliographiques
Autres textes : http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/textes.html Page d'accueil de Philippe Perrenoud : http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/ Laboratoire de recherche Innovation-Formation-Éducation - LIFE : |