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Cyberdémocratisation
Les inégalités réelles devant
le monde virtuel dInternet
Philippe Perrenoud
Faculté de psychologie et des
sciences de léducation
Université de Genève
1998
Les NTIC ? Ce sont, qui pourrait encore ignorer ce sigle triomphant, les " nouvelles technologies de linformation et de la communication ". Et si cétaient, aussi, les nouveaux types dinégalités culturelles ?
Le monde change, les ressources matérielles et intellectuelles dont nous avons besoin pour vivre, agir, réaliser nos projets se renouvellent, au gré des changements de technologies. Change aussi, alors, la figure des inégalités culturelles qui conditionnent laccès aux ressources. Dans le champ de la communication, lémergence de lécriture, puis linvention de limprimerie, ont bouleversé notre rapport au monde ; plus tard, le téléphone, la radio, le cinéma, puis la télévision et la vidéo en ont fait autant. Aujourdhui, le multimédia, les réseaux mondiaux, la réalité virtuelle, et plus banalement lensemble des outils informatiques et télématiques semblent transformer notre paysage, les rapports sociaux et les façons de travailler, de sinformer, de se former, de se distraire, de consommer, et plus fondamentalement encore de se parler, de sécrire, dentrer en contact, de consulter, de décider, et peut-être, peu à peu, de penser. Pierre Lévy (1997) ne craint pas dassocier à ces mutations une cyberculture naissante et déjà envahissante.
Lécole ne peut se tenir à lécart de ces transformations. Il ne manque pas desprits, pas tous désintéressés, pour linciter à se joindre à la " révolution numérique ". Mon propos nest pas de combattre ce message, mais seulement la part de mythe libérateur et égalitaire quil véhicule parfois : laliénation et les inégalités intellectuelles et culturelles se manifestent autrement devant les nouvelles technologies que devant le livre, mais elles ne disparaissent pas comme par magie et peuvent même saggraver provisoirement, voire durablement, si lon ny prend garde.
Faut-il mettre les écoles en réseau, faire entrer Internet dans lunivers des enseignants et des élèves ? Bien sûr, au même titre que la vidéo ou le téléphone. Tout simplement pour utiliser les outils daujourdhui et donner une chance, tant aux enseignants quaux élèves, de sapproprier ceux de demain et peut-être ceux daprès-demain, dont nous navons pas encore la moindre idée, au rythme où vont les choses.
Que lécole sempare des technologies, fort bien. La seule limite concerne les ressources : cela coûte de largent et surtout, cela prend du temps dinstaller les équipements, puis de se former, de changer dhabitudes. Un temps encore largement consacré à résoudre des problèmes techniques sans intérêt (modems, compatibilités), qui paraîtront archaïques dans moins de cinq ans. Un temps moins stérile voué à apprendre, car même si les logiciels évoluent, la maîtrise de ceux daujourdhui est indispensable pour suivre leur évolution. Un temps, enfin, sans limites, requis pour explorer le " cyberespace ". Les ressources accordées aux nouvelles technologies entrent en compétition avec dautres priorités et on peut souhaiter un juste équilibre.
Le développement dInternet pose des problèmes politiques, économiques, juridiques et éthiques inédits : surcharge des réseaux, inégalités daccès ; maîtrise des coûts réels et de leur répartition ; absence de contrôle de la validité de linformation ; impuissance de la justice face à de nouvelles formes de propagande racistes, antisémites, néonazies ou face à la pornographie ; incohérence des législations nationales face à la mondialisation du réseau ; formes nouvelles descroqueries et de faux ; risque datteintes sans précédents à la vie privée ; dérives publicitaires et commerciales de tous genres. Ces problèmes sont réels et peuvent ralentir lentrée des écoles dans le cybermonde, parce que les garanties requises pour les enfants ne sont pas toujours réunies. Toutefois, on peut penser que cela viendra.
Le vrai problème, cependant, me semble pédagogique. Il tient au fait quun usage aisé, intelligent et autonome dInternet et des réseaux qui le remplaceront suppose des compétences très inégalement présentes au moment où lon aborde ces médias et dont le développement sera tout aussi inégal. La question pourrait être posée à propos des enseignants. On le voit dans les universités, souvent plus avancées que les écoles. La décision de ne plus diffuser un certain nombre dinformations (programmes et règlement détudes, comptes-rendus et ordre du jour des séances, documents de travail, dates et résultats dexamens) par la voie traditionnelle crée un handicap passager pour ceux qui ne sont pas branchés. Les nouveaux circuits de communication altèrent en partie les réseaux dinfluence, la formation de lopinion et des décisions, la répartition des informations vitales pour la marche de linstitution. Cela modifie, pour un temps, les rapports de force à lavantage des pionniers et au détriment des adoptants tardifs. On sait bien que cela ne durera pas, dans les métiers où chacun a les moyens intellectuels de sapproprier les nouveaux outils et le fera sil y va de son intérêt. On peut imaginer que les enseignants primaires et secondaires suivront le même cheminement, de même que tous les professionnels qualifiés.
Mais parlons plutôt ici des élèves. Dans un premier temps, on pourrait imaginer quils vont rester à lécart, que ce sont les professeurs qui sadaptent et utilisent Internet, pour le travail administratif et documentaire, mais aussi pour préparer, enrichir, voire renouveler leur enseignement, en attendant le jour où Internet concernerait plus directement les élèves. Il est probable que ce scénario en apparence logique sera démenti par la réalité, dans la mesure où les enfants et les adolescents entrent plus vite que la plupart des adultes dans le monde des jeux vidéo et des logiciels. Lorsque - ce qui est imminent - un simple téléviseur permettra laccès à Internet, ce sont les enfants qui sauront les premiers trouver et explorer les sites proposant des dessins animés, de la musique ou des pages Web répondant à leurs préoccupations. Si diverses entreprises développent des logiciels permettant dinterdire aux enfants daccéder, via un ordinateur familial ou scolaire, à des sites pornographiques, violents, racistes ou " débiles ", cest bien parce que lon sait quils iront plus vite que les adultes, une fois entrés dans ce monde
Lorsque le professeur dit " Hier, nous avons parlé du maïs transgénique et vous mavez demandé pourquoi les gens en avaient peur. Je ne savais pas très bien. Jai cherché linformation sur Internet hier soir et voici ce que jai trouvé ", les élèves peuvent être aussi peu concernés par la démarche que si lenseignant était allé à la bibliothèque ou avait téléphoné à un ami biologiste. Internet reste abstrait pour les élèves qui nont pas, du côté de leur famille, loccasion de se faire leur propre idée.
Lorsque les élèves ont accès à un ordinateur, en classe ou dans les environs, et que le professeur leur dit " Allez voir si vous trouvez quelque chose sur le Net ", la situation est tout à fait différente. Si un seul élève fait le travail pour la classe, chacun peut deviner qui se dévouera On peut hésiter entre le fou dinformatique qui passe devant son micro, dans sa chambre ou un centre de loisirs, plus dheures quà lécole ou le bon élève, dont les parents se servent banalement du réseau pour leur travail ou leurs loisirs, qui savent quAlta Vista nest pas le titre dun western mexicain et quon navigue désormais de page en page
On peut se libérer de cette inégalité préalable en donnant à chacun loccasion de se familiariser avec lordinateur - si ce nest déjà fait pour dautres usages - et laccès aux divers logiciels de réseau : courrier électronique, accès aux sites et aux " pages " du Word Wide Web, récupération de fichiers (textes, son, images), participation aux réseaux déchanges, écoute démissions radio ou vidéo, échanges téléphoniques ou vidéo en direct, consultation de bases de données (horaires, cours de la bourse, spectacles, etc.), commerce à distance (catalogue, commande, paiement électronique) et jen passe.
On peut aussi entraîner à une certaine dextérité dans les opérations perceptives et motrices, développer une bonne coordination entre le regard et la main, sans lesquelles on se décourage. Cette dextérité sacquiert plus ou moins vite, selon les personnes, mais toutes peuvent parvenir à un niveau dagilité compatible avec un usage fluide des outils.
Pour utiliser Internet, il faut en outre maîtriser un nombre non négligeable de concepts, de procédures (se connecter), de logiciels. Il ny a pas besoin de savoir " comment ça marche ", pas plus que pour le téléphone, sauf peut-être si on na aucun technicien à portée de voix, au début ou en cas dennuis. Lapprentissage nest donc pas vraiment informatique, au sens rébarbatif souvent associé à ce mot par les premiers utilisateurs : le temps nest plus aux sigles et aux combinaisons de touches barbares, le texte et les images apparaissent comme sur un écran de télévision, les interventions de lutilisateur se font à travers des outils désormais assez intuitifs, grâce à la souris ou à des écrans tactiles, bientôt par la voix ou le regard. Nimporte qui peut apprendre à dérouler un menu, à cocher une case, à agrandir une fenêtre. Les enfants et les adolescents paraissent, dans ce registre, moins bloqués que les adultes, ils ont moins peur que tout se détraque, ils essaient, demandent, apprennent par essais et erreurs et ils ne se contentent pas du minimum, ils explorent des possibilités dont ils nont pas besoin.
Lécole, si elle sen donne les moyens, peut lutter sans trop de peine contre une forme primitive dexclusion et dinégalité, en donnant à tous les moyens dun accès facile et familier aux machines et aux logiciels. Le problème nest pas dans lapprentissage des gestes et des procédures. Ces apprentissages représentent certes un défi très inégal, selon le niveau de qualification, mais aussi le rapport aux technologies. Il y a ceux que cela amuse, qui aiment, et ceux que cela ennuie ou effraie. Les premiers adoptent une attitude active et perdent peu doccasions délargir la gamme de leurs outils et procédures de travail, les autres sen tiennent au minimum requis, lorsquils ne peuvent faire autrement. Cest pourquoi, dans certaines entreprises, on interdit ou on rend matériellement impossible le recours aux anciennes méthodes. Une partie des élèves, aussi jeunes soient-ils, peuvent avoir les mêmes préventions, celles quon a devant divers types dautomates ou de machines.
Une fois cette étape franchie, on arrive à ce qui fait vraiment la différence : la capacité de se mouvoir dans le cybermonde en comprenant les règles du jeu et en traçant sa propre voie. La maîtrise des procédures ne garantit pas lintelligibilité des informations et de leur organisation, pas plus que la sûreté du jugement sur leur qualité et leur pertinence.
Lusage des réseaux fait appel à des ressources intellectuelles classiques, celles qui " font la différence " dans de très nombreuses tâches scolaires :
Une pratique régulière de linformatique et des réseaux peut contribuer à renforcer ces trois compétences, elle ne peut les créer, ni les faire évoluer de façon foudroyante. Telles quelles sont constituées, elles fonctionnent donc comme des atouts ou des handicaps majeurs dans le rapport à linformatique et à la télématique.
Un enseignant à laise en informatique et dont tous les élèves accèdent sans difficulté technique au réseau, observe, face aux ressources du cybermonde, des inégalités aussi fortes que celles quil constate devant les tâches scolaires plus traditionnelles. Dessineraient-elles de tout autres hiérarchies ? Cest peu probable. Sans doute, la dimension technologique peut-elle attirer certains élèves découragés devant une feuille ou un livre et, inversement, repousser certains élèves à laise dans le travail papier-crayon. À ces nuances près, Internet mettra en évidence les mêmes inégalités quune expérience scientifique à mener à bien, un texte à résumer ou commenter, une argumentation à construire, une démarche de projet à conduire. Pour trouver une information sur le soja transgénique, en bibliothèque comme sur Internet, il faut avoir une idée de lingénierie génétique, savoir où chercher, puis comprendre, trier et condenser les informations trouvées.
La technologie ne fait pas disparaître linégalité devant les tâches intellectuelles. Parfois, elle la renforce, en raison de la relative abstraction des informations numériques. Elle peut aussi laffaiblir, par exemple lorsque les pages Web prévoient des aides en ligne ou guident lusager de façon interactive. Une fois franchi lobstacle proprement technologique, linformatique (locale aussi bien quen réseau) peut prendre en charge lusager de façon plus patiente et moins humiliante quun être humain. On peut consulter le mode demploi cinquante fois, revenir en arrière, essayer sans paraître ridicule. Tout domaine constitué répertorie une liste des questions les plus fréquentes (FAQ, Frequently Asked Questions), auxquelles lutilisateur trouve donc une réponse sans avoir à déranger une personne peu disponible, et sans vivre la frustration de celui qui na compris que le quart de lexplication, trop rapide et trop complète pour lui être utile. Loutil informatique sadresse à des millions de gens, qui nont pas tous à leurs côtés un moniteur humain pour les aider. Les logiciels doivent donc être autodécrits et autoexplicatifs, et surtout aussi intuitifs que possibles. Lexploration du cybermonde est, à tout prendre, mieux assistée que lexploration dune bibliothèque classique. Mais ces aides sont-elles à la mesure de la richesse, de la diversité, de linégale valeur, du renouvellement constant des informations ? Naviguer dans un hypertexte est une opération apparemment simple, mais dont la maîtrise - au-delà de la procédure - demande une représentation des niveaux et des réseaux de savoirs et dinformation qui relève dun niveau très élevé dabstraction et de complexité.
Je ne plaide aucunement pour que lécole se détourne de ces nouveaux outils et des nouveaux modèles culturels qui les accompagnent. Du fait de ces nouvelles technologies, tout change : la communication humaine, le jeu, le travail, la mémoire collective, les formes déchanges et de transactions, lexercice du pouvoir. Il serait désastreux que les gens décole réfléchissent encore vingt ans sur les dangers du progrès et que lécole devienne lenvironnement de travail le moins informatisé de la société, moins équipé que la plupart des familles. Puisque ces technologies sont incontournables et représentent, malgré leurs effets pervers, un progrès important, le rôle de lécole est à lévidence de tenter den donner les clés.
Limportant est de ne pas sombrer, une fois encore, dans la pensée magique, de viser obstinément légalité des acquis de base par une pédagogie active et différenciée. Les technologies peuvent y contribuer si elles sont maîtrisées et pensées dans ce sens, mais elle ne sauraient résoudre le problème de linégalité, encore moins le faire disparaître. Sans en être la cause, elles rendent les inégalités intellectuelles encore plus visibles et aggravent leurs conséquences
Lhistoire de ce siècle nous apprend que les révolutions technologiques suscitent toujours des espoirs naïfs dans le champ de léducation. Cet optimisme, hélas, désarme, pour quelque temps, la lutte contre les mécanismes de base de fabrication de léchec scolaire. Cinq ou dix ans plus tard, on découvre que linégalité devant lécole est toujours là, même si elle a un peu changé de visage. Peut-être finira-t-on par comprendre quelle ne tient pas aux contenus et aux moyens denseignement, mais à leur mise en uvre différenciée. La problématique de lindifférence aux différences est aussi actuelle sagissant de maîtriser le World Wide Web que pour le premier apprentissage de la lecture. Loutil informatique propose des possibilités de différenciation plus riches que celles quoffrent les livres de lecture. Encore faut-il savoir sen servir, pour développer des compétences, susciter des projets, créer des situations problèmes, évaluer de façon formative, réguler en fonction dobjectifs clairs et réalistes, développer des dispositifs, une organisation du travail, des formes de coopération et une culture propices à la différenciation (Perrenoud, 1996, 1997 b).
Au-delà de lusage " aisé, intelligent et autonome " de linformatique et des réseaux, se confirme un enjeu majeur pour les démocraties : le contrôle des technologies. Dans le monde télématique, la réalité se présente sous des dehors concrets, visuels, ludiques qui évoquent les jeux électroniques. Or, rien nest plus abstrait et difficile à comprendre que les mécanismes de décision à luvre dans le développement des réseaux et leurs incidences sur la culture et lexercice du pouvoir. Aujourdhui déjà, des changement irréversibles se sont opérés, que personne na véritablement anticipés, encore moins débattus et décidés pendant quil était temps. Le réseau des réseaux réalise, à certains égards, une forme de démocratie planétaire et directe. Il est en même temps lexpression dune société duale, dans laquelle une minorité de décideurs et dexperts dessinent lavenir du plus grand nombre. Lévy (1997) évoque la " classe virtuelle " de ceux qui organisent le développement des industries de la communication et fixent les règles du jeu, en contestant la thèse du complot, mais en reconnaissant une redistribution des cartes et une reconfiguration des rapports de forces.
Linégalité devant la politique de développement des communications est, à moyen terme, plus inquiétante pour la démocratie que linégalité daccès au réseau. Or, lécole est un des rares lieux qui peut donner à tous des instruments de compréhension et de contrôle de ce qui se passe. On ne cesse aujourdhui dinvoquer léducation à la citoyenneté comme une de ses tâches prioritaires. Il serait temps de se rendre compte que, de plus en plus, on votera avec une souris. Internet va transformer les murs politiques autant que la télévision. Mais là nest pas lessentiel : les industries du logiciel et des télécommunications exercent déjà, sur lavenir du monde, plus de pouvoir que les États. Lécole sen soucie-t-elle ? Pour en parler en connaissance de cause, il faudrait évidemment quelle ne se tienne pas à lécart des technologies nouvelles. Mais son rôle va bien au-delà de cette " mise à niveau ". Elle seule peut expliquer et donner les outils intellectuels pour comprendre et exercer un contrôle démocratique. Ces outils, ce sont les compétences, les connaissances, lidentité auxquelles chacun a droit et dont il a besoin. Internet et dautres développements technologiques ne font que confirmer que linégalité devant lécole restera un problème majeur au XXIème siècle. La modernité aggrave les enjeux, sauf à se résigner à une société duale, non seulement dans le registre de lemploi et du revenu, mais de la culture et du pouvoir.
Lexclusion quon dénonce aujourdhui si volontiers a toujours une face visible - linégalité daccès à des biens, des services, des informations - et une face cachée, linégale compréhension des institutions, des lois, des marchés, des forces et des stratégies qui gouvernent le monde. Pour lutter contre la première exclusion, il faut aller bien au-delà de linitiation. Pour combattre la seconde, il faut tout simplement que lécole fasse son travail principal : donner à tous les moyens de penser librement, pour offrir une alternative à la guerre civile ouverte ou latente (Meirieu et Guiraud, 1997). Internet accentue cette exigence, comme tout ce qui complexifie le monde. Il serait donc bien angélique de croire que la simple intrusion des réseaux dans lécole est un progrès. Lorsquon vous dit NTIC, pensez NTIC : nouveaux types dinégalités culturelles !
Bentolila. A. (1996) De lillettrisme en général en de lécole en particulier, Paris, Plon.
Lévy, P. (1997) Cyberculture, Paris, Odile Jacob.
Meirieu, Ph. et Guiraud, M. (1997) Lécole ou la guerre civile, Paris, Plon.
Perrenoud, Ph. (1996) La pédagogie à lécole des différences. Fragments dune sociologie de léchec, Paris, ESF, 2ème édition.
Perrenoud, Ph. (1997) Construire des compétences dès lécole, Paris, ESF.
Perrenoud, Ph. (1997) Pédagogie différenciée : des intentions à laction, Paris, ESF.
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