LIFE
Laboratoire de
recherche
Innovation-Formation-Éducation
Yvette
Delsaut
La place du maître. Une chronique des
Écoles normales d'instituteurs
Paris, L'Harmattan, 1992.
Faut-il regretter la disparition de l'instituteur de la Troisième
République, issu du peuple, chargé d'inculquer par son enseignement les fondements solides et pratiques d'une culture émancipatrice, et par son exemple, es principes d'une morale républicaine ? Faut-il, au contraire, saluer l'apparition de l'instituteur nouvelle manière, formé à l'Université, plus savant que son prédécesseur mais dont l'autorité morale et pédagogique a perdu de son évidence auprès des élèves et de leurs parents ?
L'histoire tourmentée de l'institution chargée, depuis l'époque révolutionnaire, de former les maîtres de l'école primaire, l'École normale d'instituteurs, témoigne de la difficulté constante à définir le rôle et la place du maître dans sa classe et dans le monde social. La création des nouveaux Instituts universitaires de formation des maîtres, qui devraient générer une image revalorisante de l'instituteur promu professeur des écoles, propose une réponse nouvelle à ce problème.
Sociologue, Yvette Delsaut est Maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris et membre de son Conseil scientifique. Elle y dirige un Séminaire d'ethnosociologie des modes de vie populaires, qui constitue le thème central de ses recherches personnelles.
Introduction
I. L'école de Guizot : la découverte d'une contradiction
II. L'invention progressive du modèle républicain
Ill. L'éducation populaire : une concurrence complice
IV. La formation normalienne ou l'apprentissage nécessaire d'un dédoublement
V. Autorité pédagogique et compétence professionnelle
VI. La formation des instituteurs : un problème de limites
VII. L'École normale d'après-guerre : une dysharmonie croissante.
VIII. Les nouveaux normaliens
Conclusion
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Coordinatrice : Monica Gather Thurler
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