Située presque à mi-chemin entre les deux prestigieux centres religieux de Dendera et d’Abydos, la petite cité de Hou n’a guère attiré l’attention des égyptologues ou des touristes. Il faut reconnaître que la ville ne recèle aucun monument qui soit comparable aux temples de ses deux célèbres voisines. Pourtant, si son rayonnement et son importance ne peuvent être comparés à ces dernières, l'antique Hout-Sekhem n’en était pas moins, à l’époque pharaonique, une capitale régionale contrôlant un territoire, le 7^e nome de Haute Égypte, puis le nome Diospolite pendant la période gréco-romaine.

Le rassemblement de la documentation éparse relative à ce site et ses environs permet d’entrevoir un peu de son histoire. Conjuguées à ces recherches, les prospections et fouilles menées par l'unité d'égyptologie et copte de l’Université de Genève devraient permettre, dans les années à venir, de tracer un portrait un peu plus précis de cette région d’Égypte encore largement méconnue.