L'UniGe et le Théâtre de Carouge prolongent leur collaboration
Pour 2004, le Théâtre de Carouge renouvelle sa collaboration avec l'Université de Genève en organisant une série de conférences-débats chaque jeudi après les représentations de la pièce de Pierre Corneille Cinna, ou la clémence d'Auguste. Une manière de prolonger le propos de la pièce jouée. Après le succès de cette formule lors des représentations de Copenhague fin 2003, mettant en scène la rencontre entre deux scientifiques pris dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale et de la course à la bombe atomique, Michel Porret, professeur ordinaire au Département d'histoire générale de la Faculté des lettres, dialoguait, le 22 janvier prochain, avec le public sur le thème "Corneille, inventeur de la monarchie?" D'autres invités de marque, entre autres de l'Université de Lausanne, prolongeront également les représentations. Les problèmes de conscience mis en jeu Grande pièce sur la liberté de l'individu, le sens de l'histoire et la raison d'État, Cinna est d'abord tragique par la qualité de ses personnages, et par la nature de l'action : un empereur et une jeune génération déchirés entre leur devoir de vengeance et leurs idéaux amoureux et politique. L'intrigue rappelle la situation de troubles, à Rome, quelques vingt ans après l'assassinat de César, tout en évoquant également les conspirations qui attaquèrent le règne de Louis XIII.
Cinna, ou la clémence d'Auguste, de Pierre Corneille Théâtre de Carouge, Grande salle François Simon Jusqu'au 15 février 2003
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Alexandra Mossiere Université de Genève Presse Information Publications Janvier 2004 |
2004