15 juin 2023 - Rachel Richterich
«Pour Monique Wittig, toutes les femmes ne sont pas égales»
L’Université de Genève accueille, les 27 et 28 juin, un colloque consacré à Monique Wittig, figure d’un féminisme de rupture. Au programme: conférences et performances pour questionner la pensée de celle qui écrivait que les lesbiennes ne sont pas des femmes.
Monique Wittig, première à gauche, ici à Berkeley en 1979 avec Sande Zeig, Christine L. et Martine Laroche, est une figure marquante de la deuxième vague féministe des années 1970. Photo: M. Laroche
Controversée et marginalisée, Monique Wittig n’en est pas moins une figure marquante de la deuxième vague féministe des années 1970. Évincée par ses consœurs, l’activiste française, qui est aussi une auteure reconnue, a vu ses écrits tomber aux oubliettes. Aujourd’hui, son œuvre et sa pensée réinvestissent toutefois le champ de la recherche académique et les slogans des militant-es. Un colloque organisé conjointement par l’UNIGE et l’Université de Berkeley en Californie marque les 20 ans de sa disparition et les 50 ans de la publication de l’un de ses ouvrages majeurs, Le Corps lesbien. L’occasion de revenir sur les lignes de force qui traversent le discours wittiguien avec la coorganisatrice de l’événement Ilana Eloit, professeure assistante en études de genre et des sexualités de la Faculté des sciences de la société.
COLLOQUE «MONIQUE WITTIG: 20 ANS APRÈS»
Mardi 27 et mercredi 28 juin
Uni Mail, 40 bd du Pont-d'Arve, 1205 Genève