17 octobre 2024 - Jacques Erard
Les défis juridiques des véhicules autonomes ou comment concilier IA et droits fondamentaux
Une conférence sur l’adaptation de la législation aux véhicules autonomes a permis à deux juristes de faire valoir leurs arguments en faveur d’une approche de l’intelligence artificielle centrée sur l’humain.
The Love Bug, film de Robert Stevenson, 1968. Image: DR
Les règles de la circulation et l’apprentissage auquel doivent se soumettre les conducteurs et conductrices sont d’une efficacité toute relative pour canaliser le chaos entraîné par la surabondance de véhicules, particulièrement en zone urbaine. Cet arsenal régulatoire parvient difficilement à réduire les multiples accrochages et accidents, parfois mortels, dont témoignent les statistiques policières.
L’avènement des véhicules autonomes et des flux automobiles contrôlés par l’intelligence artificielle (IA) promet d’atténuer drastiquement ces aléas, d’origine humaine la plupart du temps. Les plus optimistes vont jusqu’à prédire une diminution de 90% de ce type d’incident. Cet avenir sous contrôle de la technologie soulève toutefois d’importantes questions éthiques et juridiques. Qu’en sera-t-il de la responsabilité en cas d’accident, pour les 10% restants? Comment l’IA réagira-t-elle face à des obstacles imprévus, des enfants surgissant sur la chaussée à la poursuite d’un ballon, par exemple?
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