Rédiger
ICMJE Recommandations (Vancouver recommandations)
L’ICMJE (International Committee of Medical journal editors) propose les Recommendations for the Conduct, Reporting, Editing and Publication of Scholarly Work in Medical Journals. Destinées initialement aux auteur-es souhaitant publier dans des revues de l’ICMJE, elles ont également été adoptées par de très nombreuses revues non membres de l’association. Elles fournissent des informations utiles sur l'écriture et l'édition dans le domaine des sciences de la santé. Une récente traduction en français (mai 2022) est disponible.
Vous les connaissez mais souhaitez consulter uniquement les récents changements ? La version PDF annotée met en évidence les dernières modifications apportées aux recommandations.
EASE Guidelines
En complément, nous vous conseillons de vous référer aux Instructions de la EASE (European Association of Science Editors) pour les auteurs et traducteurs d’articles scientifiques souhaitant publier en anglais (EASE Guidelines) qui sont disponibles en 29 langues. Elles combinent liste de recommandations, annexes avec exemples et check-liste pratiques.
Recommandations propres à un certain type d’étude ou de recherche
Enfin, selon le type d’article ou d’étude, des guidelines spécifiques peuvent s’appliquer ou être utilisées. Le site good reports proposé par le EQUATOR Network est une ressource utile pour identifier rapidement les checklists applicables selon les études.
Ouvrages à disposition
Pour avoir des informations sur les techniques de rédaction biomédicale, nous vous proposons les ouvrages et ebooks suivants :
Hofmann, A.H. How to write and publish a scientific paper. 4th ed. New York : Oxford University Press, 2020 Cote : WZ 345 41 ed 4 |
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Gastel B, Day RA. How to write and publish a scientific paper. 8th ed. |
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Heinemann HK. How not to write a medical paper. Delhi : Thieme, 2016 Cote : WZ 345 38 |
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Markovac, J. Medical and scientific publishing : author, editor, and reviewer perspectives. London : Academic Press, 2018. Cote: WZ 345 40 |
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Scientific style and format: the CSE manual for authors, editors and publishers. 8th ed. Reston Va.: Council of Science Editors in cooperation with the Rockfeller University Press, 2014 Cote: WZ 345 36 ed 8 |
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Gutkin, SW. Writing High-Quality Medical Publications : A User's Manual |
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Parija, SC. Writing and Publishing a Scientific Research Paper. Singapore: Springer, 2017 Ebook: accès en ligne |
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Hanna, M. How to Write Better Medical Papers New York: Springer, 2019 Ebook: accès en ligne |
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Byrne, DW. Publishing your medical research. 2nd ed. |
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Taylor, RB. Medical Writing: A Guide for Clinicians, Educators, and Researchers. 3rd ed. Cham: Springer, 2018 Ebook: accès en ligne |
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Maisonneuve, H. La rédaction médicale Rueil-Malmaison: Doin 2010. Cote: WZ 345 23 ed 5 |
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Matthews JR. Successful Scientific Writing : A Step-by-Step Guide for the Biological and Medical Sciences. 4th ed. Cambridge. Cambridge University Press; 2014. Ebook |
Consultez le site de la revue pour prendre connaissance des instructions aux auteur-es, notamment les attentes de la revue concernant la mise en page, la longueur du texte, le style de citation à adopter, etc..
La page Instructions to authors in the health sciences propose un moteur de recherche permettant d’obtenir le lien direct vers les instructions aux auteur-es pour plus de 6000 revues dans les sciences de la santé et de la vie.
Voir aussi ci-contre la rubrique « Publier »
Un DMP (Data Management Plan ou plan de gestion des données) est un document qui présente la manière dont les données d'une recherche seront gérées durant et après un projet de recherche.
La plupart des organismes de financement exigent dès à présent la soumission d'un DMP lors de toute demande de fonds. Le Fonds national suisse (FNS) a introduit cette exigence pour les appels à projets dès l'automne 2017.
Outils utiles
- Le site web ResearchData de l'UNIGE a été mis en place pour vous accompagner dans la rédaction de votre DMP et pour les questions relatives à la gestion, au stockage et au partage de vos données.
- Des ateliers sont régulièrement organisés par la bibliothèque.
- Des exemples ou modèles de réponse pour les questions du DMP du FNS sont aussi disponibles.
- Un service de relecture de DMP est disponible à l’UNIGE.
Si certains outils permettant de travailler à plusieurs sur un même texte en temps réel sont bien connus (Google Docs, ou à l'UNIGE, Switchdrive), saviez-vous qu’il existe des alternatives libres et open source comme Framapad, mais aussi des outils spécialisés pour la rédaction académique/scientifique, comme par ex Fidus Writer, Authorea et Overleaf.
Parmi les fonctionnalités propres et qui les distinguent des outils plus généralistes, on trouve notamment la possibilité de formatter automatiquement le texte et les citations afin de respecter le style propre à la revue à laquelle on envisage de soumettre l’article pour publication.
Pour en savoir plus sur ces outils, consulter le billet CIEL ou la présentation donnée lors d’un des midi de l’information scientifique organisé par la bibliothèque.
Pour gérer et conserver vos références, les citer dans vos travaux académiques et rédiger des bibliographies, nous vous conseillons d'utiliser un logiciel de gestion bibliographique.
Découvrez l'intérêt d'utiliser ces logiciels et choisissez celui qui vous convient en consultant la capsule vidéo d'Infotrack ou la page dédiée "EndNote ou Zotero – quel logiciel de gestion bibliographique choisir ?".
Zotero
Télécharger le guide pour Zotero (à imprimer et plier en trois) |
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EndNote
Télécharger le guide pour Endnote (à imprimer et plier en trois) |
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Pour apprendre à citer vos sources et éviter le plagiat, consulter les capsules vidéo d'Infotrack :
- Les usages en matière de citation
- Les standards pour la rédaction d’une bibliographie
- Les règlements de l’Université sur le plagiat
- Comment éviter de plagier
- Comment reconnaître les cas de plagiat
- Réutiliser des contenus en toute légalité
Le guide suivant vous indique comment citer vos sources et rédiger une bibliographie selon le style Vancouver, le style recommandé par l'International Committee of Medical Journal Editors (ICMJE) :
Télécharger le guide Vancouver |
Pour aller plus loin :
Patrias K. Citing medicine : the NLM style guide for authors, editors, and publishers. 2nd ed. |
Consulter la liste des abréviations des revues : Journal referenced in the NCBI Databases |
La Directive de l'Université de Genève en matière de plagiat |
Publier
Rédiger son affiliation
Au moment de rédiger votre affiliation, tenez compte des principes établis à l’UNIGE, notamment dans la directive « Adresse des chercheurs-euses dans les publications et communications scientifiques »
Les règles typographiques UNIGE précisent également les intitulés anglais in/appropriés, comme par ex :
☺University of Geneva ✗not Geneva University
☺Faculty of Medicine ✗not School of Medicine
Noms et ordre des auteur-es
Concernant les noms des auteur-es et leur ordre, il est possible de se référer aux textes suivants :
- Directive de l’UNIGE « Intégrité dans la recherche scientifique »
- « Qualité d’auteur des publications scientifiques – Analyse et recommandations » de l’Académie suisse des sciences
- Les recommandations de l’ICMJE (International Committee of Medical Journal Editors) : "Who is an Author?"
- Les recommandations WAME (World Association of Medical Editors): authorship
- COPE (Committee on Publication Ethics) propose un guide pour gérer les éventuels désaccords: How to handle authorship disputes: a guide for new researchers
Soumettre avec son ORCID
Dans la mesure où l’éditeur le propose, nous vous recommandons de signaler votre ORCID au moment de la soumission. Cela permet de vous assurer que votre article vous sera bien attribué, qu’il sera réuni avec vos autres articles dans les bases de données qui l’indexeront (ex. Web of Science, PubMed,…) et vous fournit également d’autres avantages (cf. rubrique identifiant chercheur/euse, ci-dessous)
De nombreux critères peuvent entrer en ligne de compte au moment de choisir une revue : lectorat, visibilité, prestige, libre accès, etc. Voici quelques outils (liste non exhaustive) pouvant s’avérer utiles au moment de choisir.
Pour obtenir des suggestions de revues adéquates en fonction de l’abstract par ex. et/ou comparer les conditions de plusieurs revues:
- Scholarly Publishing Information Hub (Vanderbilt University Medical Center)
- Journal/Author Name Estimator (JANE)
- PubReMiner – basé sur PubMed, il permet de lancer une recherche (également avec des mots-clés MeSH si souhaité) et de visualiser les résultats sous forme de tableaux de fréquence. Utile pour identifier un expert d’une domaine ou un journal publiant beaucoup sur un sujet.
- EndNote Manuscript Matcher
Outils spécialisés dans les revues en Open Access (ce dernier étant de plus en plus demandé par les organismes de financement):
- Directory of Open Access Journals (DOAJ): ne liste que les revues 100% gold open access.
- http://publishopen.org/
- http://flourishoa.org/ (University of Washington DataLab)
-> Voir également la page Rabais APC et accords éditeurs pour les listes de revues avec lesquelles l’UNIGE dispose d’accord permettant de réduire les frais de publication en Open Access.
A noter que la plupart des éditeurs ayant un gros portefeuille de revues proposent aussi ce type d’outil (ex Elsevier ou Springer Nature ou encore Taylor&Francis) mais qu’ils se limitent aux revues du groupe éditorial en question ce qui peut réduire leur intérêt.
Les pratiques douteuses de certains éditeurs ou journaux leur valent l’appellation d’éditeurs/journaux prédateurs.
D’après le FNS, « [les] revues prédatrices sont des revues prétendument spécialisées proposant la publication d’articles scientifiques contre rémunération, mais n’assurant aucun contrôle qualité rédactionnel comme on pourrait l’attendre d’authentiques revues spécialisées. »
La publication dans ces revues peut nuire aux chercheurs/euses (crédibilité, visibilité, réputation, carrière, ...), mais aussi plus largement, à la science (baisse de qualité, de confiance, perte de ressource, ...). Un des nombreux problèmes de ces revues est qu’elles sont généralement mal indexées dans les bases de données, ce qui rend leur contenu peu visible. Par ailleurs, elles ne présentent aucune garantie d’accessibilité à long terme et peuvent disparaître du jour au lendemain. Enfin, le peer review n'étant pas nécessairement effectué ou parfois pas avec toute la rigueur requise, la qualité des publications n'est pas garantie.
Nous vous recommandons de faire preuve de circonspection, particulièrement face aux emails flatteurs vous invitant à publier. En cas de doute, vous pouvez :
- Vérifier si la revue est présente dans Cabell's Predatory Reports, un service évaluant et listant les revues prédatrices. Attention, cette liste n’est malheureusement pas exhaustive !
- Vous faire votre avis en utilisant la checklist Think.Check.Submit.
- Consulter Quality Open Access Market, afin de lire les retours d’auteur-es ayant récemment publié dans la revue.
Pour en savoir plus :
- Notre fiche de synthèse sur les Journaux prédateurs
- Page dédiée sur le site de la bibliothèque
- Prochaines formations de la bibliothèque sur cette thématique
- Courte video :
Les preprints, aussi appelés pré-publications, permettent d’accélérer la diffusion des résultats de recherche et d’obtenir des retours de la communauté scientifique avant/en parallèle de la soumission du papier à une revue scientifique.
Certaines revues n’acceptent cependant pas les articles ayant été déposés au préalables sur un serveur de preprint (ex. BioRXiv, MedRxiv, OSF preprints…). La base de donnée Transpose permet de vérifier la politique d’un journal par rapport aux preprints. Elle fournit également des informations par rapport au processus de peer review en place dans les différentes revues.
Les bases de données d'articles commencent également à recenser les preprints. C'est le cas de PubMed et de PMC qui ont entamé un projet pilote dans ce sens en 2020.
Quelques autres ressources:
- Liste des serveurs de preprint
- 10 conseils pour votre preprint (article nature index news, 2020)
Publier en Open Access permet de rendre sa publication accessible à tous, gratuitement, en ligne. Outre d'autres bénéfices, cela favorise la libre diffusion des savoirs, puisqu'ils peuvent être consultés par tous et toutes, sans nécessiter de souscrire un abonnement ou de disposer de code d'accès.
Comment faire pour publier en Open Access ?
Il est possible de rendre ses publications Open Access,
- au moment de la publication en choisissant une revue ou une licence de publication spécifique, voie dorée (Gold Road);
- et/ou en déposant une version librement accessible du contenu sur une archive ouverte, voie verte (Green Road).
Il est utile de noter que les revues proposant la voie dorée se répartissent en 2 types:
- Les revues gold: elles ne publient que des articles en Open Access (et sont généralement référencées dans le Directory of Open Access Journal - DOAJ). Si elle ne demandent pas de frais, on les qualifie parfois de revues platine.
- Les revues hybrides: qui publient à la fois des articles en open access (contre paiement de frais spécifiques ou APC - Article Processing Charges) et des articles accessibles uniquement à leurs abonnés.
Soutien à l'UNIGE
L’Université de Genève soutient la publication en Open Access de différentes façons et met à disposition de ses membres :
- une politique Open Access adoptée par le Rectorat en janvier 2022.
- un fonds d’aide à la publication pour couvrir une partie des coûts d’APC pour la publication dans les revues 100% Open Access.
- des accords permettant la prise en charge complète ou partielle des frais de publication (APCs), dans les revues gold OA ou hybrides négociés avec les éditeurs ou obtenus au travers de programmes type « memberships, fellowships,… ».
- une infrastructure pour la voie verte : l’Archive ouverte UNIGE
- une page renseignant sur les politiques des éditeurs vis-à-vis de la voie verte dans l’Archive ouverte UNIGE.
- une solution d'hébergement et de gestion du workflow pour des revues en Gold Open Access (projet pilote)
- des formations régulières (rdv de l’information) ou à la demande sur le sujet.
Pour de plus amples informations sur l’Open Access :
- Mémo : les bases de l’Open Access avec glossaire et définitions (en anglais, Produit par l'Université de Cambridge)
- Video expliquant les principes de l’OA:
Certaines revues réclament le paiement d'APC (Article Processing Charge / frais de publication).
L'Université de Genève négocie des accords avec des éditeurs afin d'offrir des conditions avantageuses de publication en Open Access pour les chercheurs et chercheuses de l'institution.
Ces accords, ainsi que les conditions pour en bénéficier, sont réunis sur la page dédiée: Open Access - Accords avec les éditeurs.
Si vous êtes bénéficiaire de financements FNS, il est aussi possible de faire appel à eux pour le financement des frais de publication. Les détails et conditions sont sur le site du FNS dévolu à l'OA.
En résumé:
Dans un data repository
Déposer les données de recherche dans une archive, aussi appelée dépôt de données ou Data repository, garantit leur préservation à long terme. Cela permet également de partager les jeux de données et/ou les métadonnées (informations à propos de leur existence). De plus en plus, les organismes de financement demandent aux chercheurs/euses qu’ils financent de partager les données qui sous-tendent une publication. C’est notamment le cas du FNS ou de Horizon 2020.
Idéalement, le data repository choisit respecte les principes FAIR et fournit un identifiant unique et pérenne (DOI ou similaire) qui assure l’accessibilité et la citation correcte du jeu de données.
- Re3data.org est un registre de la plupart des dépôts existants, classés par discipline, par pays...
- Yareta est le data repository genevois mis à disposition des chercheurs/euses de l’UNIGE et des hautes écoles. Plus d’info sur Yareta ici.
Au moyen d’un data paper
Les données publiées dans un data repository peuvent être aussi faire l’objet d’une publication spécifique, appelée Data Paper ou Data Note. Axé sur la mise en valeur du jeu de données partagé en ligne, ce type de publication a la particularité de décrire de manière détaillée le contexte et les conditions de production du jeu de données ainsi que son potentiel de réalisation, sans nécessairement faire état de résultats de recherche.
Pour en savoir plus :
- Synthèse "Où diffuser ses données de recherche?"
- Synthèse "Publier un Data Paper"
- Formations proposées par la bibliothèque: Yareta, Publier ses données, Publier un data paper, etc. en lien avec la gestion des données
- Présentation: "Time-saving tips for Data submission in Yareta" (1st March 2022)
- Outil pour résoudre vos questions juridiques en lien avec les données de recherche.
Apposer une licence Creative Commons sur votre œuvre (article, figure, jeu de données) vous permet d'encourager sa diffusion et sa réutilisation.
Cela équivaut à signaler à autrui que certaines réutilisations sont autorisées sans qu'il soit nécessaire de vous en demander la permission.
Modulables, les licences Creative Commons sont composées de différents éléments précisant les conditions auxquelles toute réutilisation est soumise. Chaque élément est représenté visuellement par un pictogramme.
Une licence Creative Commons est appliquée à cette œuvre. Il est possible de la réutiliser (partager, copier, reproduire, adapter, etc.) à condition de respecter les conditions qui suivent: |
|
Attribution (BY) - la réutilisation de cette œuvre requiert de citer l'auteur et la source et de signaler toute éventuelle modification. |
|
Share-Alike (SA) - Obligation de partager l’œuvre dans les mêmes conditions, c'est-à-dire que toute modification de l’œuvre (ex. traduction, adaptation,...) devra porter la même licence que l’œuvre d'origine. |
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Non-Commercial (NC) - Interdiction de faire une utilisation commerciale de l’œuvre |
|
Non-Derivatives (ND) - Interdiction de modifier l’œuvre, de la diffuser partiellement, la modifier, l'adapter ou la traduire. |
L'outil "Choose a license" vous aidera à choisir la combinaison qui convient à votre situation en vous demandant de répondre à quelques questions précises.
Attention toutefois avant d'apposer une licence sur une œuvre:
- Vous devez être le détenteur ou la détentrice des droits d'auteurs pour apposer une licence Creative Commons sur une oeuvre. Vos co-auteur-e-s doivent être d'accord également.
- Il doit s'agir d'une oeuvre au sens de la loi sur le droit d'auteur (art. 2 LDA)
- Certains jeux de données brutes ne remplissent pas ces critères. Il n'est donc pas possible de leur apposer une licence CC.
- Les Licences CC ne sont pas appropriées pour les logiciels. Cet autre outil vous permet de choisir une licence pour les logiciels ou les jeux de données.
Encore des questions ?
- Prochaines formations de la bibliothèque sur cette thématique
- FAQ du site de Creative Commons
De manière générale, si votre article porte une licence Creative Commons, il est alors possible de le diffuser et réutiliser largement, en respectant les conditions imposées par la licence.
S'il n'en porte pas, il faut se référer au contrat de publication ou à la politique de l'éditeur en matière de droit d'auteur. Certains droits peuvent en effet avoir été cédés exclusivement à l'éditeur dans ce contrat.
La base de données SHERPA-RoMEO recense les politiques des éditeurs en matière de droit d'auteur. Elle vous permet de vérifier les droits de diffusion de vos publications.
Les droits de diffusion peuvent différer selon les versions de la publication (versions soumise, acceptée, publiée). Le schéma ci-dessous illustre ces différentes versions.
Schéma adapté par Floriane Muller à partir de Preprint postprint published de Thomas Shafee, disponible sous licence CC BY 4.0.
Diffuser, valoriser
L'Archive ouverte UNIGE est le dépôt numérique du patrimoine scientifique de l'Université de Genève. Elle a été créée afin de récolter, conserver et rendre accessibles le plus largement possible les publications des enseignant-es et des chercheurs/euses de l'institution.
Elle permet de publier divers types de documents (articles, chapitres, thèses, etc.) selon des niveaux de diffusion particuliers (public, restreint, non diffusé), éventuellement avec une période d'embargo, afin de respecter les droits de diffusion négociés avec les éditeurs.
Le dépôt des publications dans l’Archive est à la charge des auteur-es (cf. directive institutionnelle, §2) qui sont invité-es à choisir le niveau de diffusion le plus large possible (§4).
Avantages de l'Archive ouverte UNIGE
- Accéder facilement à l'ensemble de vos publications
- Générer automatiquement vos bibliographies et vos pages web (cliquez ici)
- Augmenter la visibilité de vos travaux
- Regrouper la production scientifique et intellectuelle de l'Université
- Valoriser les recherches actuelles et conserver le patrimoine institutionnel
- Participer au mouvement de l'Open Access
- Respecter les éventuelles obligations de vos financeurs en matière d’Open Access.
Mode d’emplois/accès :
- Nouvelle plateforme de dépôt pour signaler une publication
- Procédure spéciale pour le dépôt des thèses
- Vérifier la politique de mon éditeur pour s’assurer que la revue accepte le dépôt de l’article en accès libre dans l’Archive et sous quelles conditions (version spécifique, délai d’embargo, etc.)
- Guides, astuces et réponses aux questions fréquentes
Un identifiant univoque permet de distinguer votre production scientifique de celle de vos homonymes et de s’assurer de la juste attribution de vos publications, malgré vos éventuels changements de noms et/ou d’institutions.
L’ORCID (Open Researcher and Contributor Identifier) est un numéro unique à 16 caractères (ex. https://orcid.org/0000-0001-2345-6789). Gratuit et proposé par une organisation à but non-lucratif, il est de plus en plus largement adopté - tant par des éditeurs, des revues, des financeurs et des institutions.
A chaque identifiant ORCID correspond une page web, sorte de profil numérique, sur lequel les chercheurs/euses ont entièrement la main et peuvent rendre visibles non seulement leurs publications mais également leurs autres contributions (peer review, etc.) et/ou informations de contact.
-
What is ORCID? from ORCID on Vimeo.
- Signalez-nous votre ORCID pour le faire apparaître dans l’Archive ouverte
- Suivez une des formations ORCID proposées par la bibliothèque (prochaines dates et diapositives)
Profil sur Google Scholar
Bon nombre de publications sont automatiquement référencées dans Google Scholar. En créant votre profil Google Scholar, vous pouvez ensuite :
- y lister toutes vos publications se trouvant dans Google Scholar
- accéder à des indicateurs bibliométriques
- être prévenu-e lorsque vos publications sont citées par d’autres
Un exemple de profil Google Scholar:
Les réseaux sociaux académiques (RSA) permettent aux chercheurs/euses de communiquer et promouvoir leur recherche, nouer des contacts et collaborer avec des pairs. Academia et ResearchGate figurent parmi les plateformes commerciales les plus connues.
Les objectifs des réseaux sociaux et des archives ouvertes sont bien différents et ne devraient pas être confondus:
Si les fonctionnalités sociales de ces réseaux sociaux académiques présentent un intérêt, le dépôt du texte intégral des publications sur ces plateformes commerciales n’est généralement pas recommandé, car il peut enfreindre les contrats signés avec les éditeurs et n’offre aucun garantie d’accès pérenne.
Au lieu d’y déposer vos publications, privilégiez plutôt les liens vers des hébergements autorisés (site de la revue, ou archive disciplinaire ou institutionnelle).
Enfin, les réseaux sociaux dit « généralistes », comme Twitter sont également utiles pour promouvoir sa recherche, de découvrir de nouvelles publications et échanger. Plusieurs chercheurs/euses et groupes de recherche de la faculté y sont présents : Liste non exhaustive des comptes
Pour en savoir plus :
- Formation « présence en ligne » de la bibliothèque : diapositives
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Boudry C, Bouchard A. Réseaux sociaux académiques et diffusion de la production scientifique des chercheurs en biologie/médecine: L’exemple de ResearchGate. médecine/sciences. 2017;33(6–7):647‑52. DOI: 10.1051/medsci/20173306023
Les indicateurs de mesure ou indicateurs bibliométriques doivent être utilisés avec précaution car ils ne sont pas exempts de biais. Voir à ce sujet la déclaration DORA, signée entre autres par l'Université de Genève et le FNS.
Impact Factor : le Journal Citation Report (JCR) n’est plus disponible en ligne à l’UNIGE depuis janvier 2018. Vous trouverez plus d'informations et des alternatives sur la page dédiée. Nous restons à disposition en cas de question.
H-index : Web of science vous permet de consulter le h-index d'un-e auteur-e. Le nouveau format de CV de la faculté de médecine recommande l'utilisation de Google Scholar pour le calcul du h-index.
Pour en savoir plus:
- Présentation du midi de l'info "Indicators for research evaluation"
- Comment obtenir les indicateurs bibliométriques demandé dans le CV facultaire
- Les pages du carrfour Bibliométrie de l'Université du Québec sont une mine d'information chaudement recommandée.
Hall GM, Neville R. How to present at meetings. 3rd ed. Chichester: John Wiley & Sons, 2012 Cote: W 9 1 ed 3 |
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Lacaine F, Fingerhut A. La communication orale en médecine Paris : Springer, 2002 Cote: W 18 20 |