À partir des années 1930, Piaget et ses collaboratrices mettent systématiquement au point des épreuves psychologiques employant un matériel simple et ludique. À cela s’adjoint une technique d’interrogation souple des enfants, la « méthode clinique », où l’expérimentateur adapte ses questions aux réponses des sujets pour en faire émerger la logique interne. Des centaines d’épreuves piagétiennes ont été conçues sur ce modèle.

Les îles

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Cette épreuve permet d’étudier la conservation des volumes chez l’enfant. Avec les plots, ce dernier doit construire une maison sur les autres îles, d’un volume équivalent à celui du bloc.

 

 

 

 

La sériation des bâtonnets

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Cette épreuve est employée pour tester la compréhension des relations « plus grand, plus petit » chez l’enfant. On lui demande de refaire un escalier ou bien d’insérer des tiges de taille intermédiaire.

 

 

 

 

Les courbes mécaniques

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Cette épreuve permet d’étudier la représentation mentale du mouvement chez l’enfant. Par exemple, on lui demande de dessiner le résultat d’un tour de cylindre combiné avec un aller simple ou un aller-retour du crayon.

 

 

 

La « valise piagétienne »

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Valise de Vinh Bang employée pour faire passer des épreuves piagétiennes dans les écoles genevoises durant les années 1960. Une dizaine de jeux de deux valises étaient employés pour les travaux pratiques de psychologie génétique. La valise contient uniquement des épreuves rangées dans des boîtes de plastique.

 

 

L’irréversibilité du mélange

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Cette épreuve permet de tester la connaissance par les sujets des notions de mélange et d’irréversibilité. Au début, les billes sombres et claires sont réparties de chaque côté. On demande à l’enfant de prévoir ce qui va se passer après un et plusieurs balancements.

 

 

 

Photos de Denis Ponté et Roger Chappellu

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