Tous les trois ans, les Journées suisses d’histoire rassemblent plusieurs centaines d’historiennes et historiens de la Suisse et de l’étranger et rendent possible un échange au-delà des barrières linguistiques. Elles sont organisées conjointement par la Société suisse d'histoire (SSH) et une Université suisse. Ce congrès est l’un des plus grands de ce genre en Europe et offre une tribune de discussion commune à la discipline historique. Outre les débats entre historiennes et historiens, les Journées suisses d’histoire accordent une importance capitale au dialogue avec le public et la cité afin de traiter scientifiquement de questions d’actualité. Chaque édition est dédiée à une thématique spécifique, définie par l'Université chargée de l'organisation. Issu-es des divers champs de la discipline, 700 à 1000 historien-nes de Suisse et de l'étranger participent à ce congrès qui, depuis la première édition de 2007, s'est établi comme l'un des principaux lieux de rencontre de la communauté historienne.
Organisation à but non-lucratif, la Société suisse d'histoire orchestre cet événement de concert avec une Université suisse. En 2022, c'est le Département d'histoire générale de l'Université de Genève qui est en charge de l'organisation de ces trois jours de rencontre. Les autres membres de l'Université de Genève à offrir leur soutien à la manifestation sont le Département des sciences de l’Antiquité, l'Institut d’histoire de la Réformation, l'Institut d’histoire économique Paul Bairoch, la Maison de l’histoire, le Centre interfacultaire en bioéthique et sciences humaines de la médecine et le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités.
Pour ces Journées, les historiennes et historiens échangent autour de la thématique de « La nature ». 80 panels abordent cette thématique lors des trois jours du congrès, du mercredi 29 juin au vendredi 1er juillet, qui seront aussi ponctués de 2 Keynotes et de 6 tables rondes.
Campagne genevoise, éclaireuses, 10 juin 1940, Ville de Genève, Bibliothèque de Genève
Campagne genevoise, moissons en 1949, photographe : Max Chiffelle, Bibliothèque de Genève