2007-2008

La poursuite de l’excellence - A l’UNIGE, les Pôles de physique et de génétique décrochent 18 millions de francs

Les Pôles de recherche nationaux Frontiers in Genetics et MaNEP (Materials with Novel Electronic Properties), tous deux basés à l’Université de Genève (UNIGE), viennent de décrocher 18 millions de francs pour les quatre années à venir. Si l’allocation de ces sommes constitue un important signe de reconnaissance de la qualité des travaux menés dans le cadre de ces réseaux scientifiques, elle marque également la dernière phase de financement de ces Pôles par le Fonds national suisse (FNS). A ce titre, cette manne vise autant à soutenir la poursuite de la recherche de pointe en génétique et en physique à l’UNIGE, qu’à parachever l’intégration des activités des Pôles au sein de l’alma mater.

Créés en 2001, les Pôles Frontiers in Genetics et MaNEP viennent de voir leur financement reconduit pour quatre ans, soit la durée maximum accordée par la Confédération. Le FNS et l’UNIGE financeront donc chacune de ces structures à raison de près de 10 millions de francs pour cette période. Cette somme équivaut à la moitié des fonds alloués lors des premières phases d’existence des Pôles (2001-2005-2009), conformément à la volonté qui les a vu naître, qui préconisait qu’ils deviennent progressivement autonomes sur le plan financier, dès la quatrième phase. Toutefois, si Frontiers in Genetics et MaNEP espèrent obtenir un montant plus élevé, notamment au regard des mentions d’excellence délivrées par le FNS, les budgets finaux ne seront connus qu’en fin d’année.

Le couronnement d’une réussite
Pour le prof. Øystein Fischer, directeur du Pôle MaNEP, ce renouvellement inspire bien sûr un sentiment de satisfaction: «Cela confirme, d’une part, que nous avons vu juste, c’est à dire que MaNEP remplit une mission scientifique cruciale et, d’autre part, que, par la qualité de ses travaux, le Pôle s’est désormais positionné comme un centre de compétences de pointe, réputé en Suisse et au plan international.» Enthousiaste, le prof. Denis Duboule, directeur de Frontiers in Genetics, note pour sa part que «cette manne nous permet de continuer à produire des résultats et des cerveaux, ainsi que de participer à la réforme des structures de recherche et d'enseignement de la Faculté des sciences.»

En effet, cette troisième phase (2009-2013) servira à compléter le processus d’intégration par lequel les structures mises en place au sein des Pôles seront transférées vers leur contexte institutionnel. Dans le cas de Frontiers in Genetics, c’est un nouvel institut, nommé IGe3 (Institut de Génétique et Génomique de Genève), qui reprendra le flambeau des opérations. Les membres du Pôle ont été les acteurs-clés de la création de cette nouvelle structure, fruit d’une collaboration entre les Facultés des sciences et de médecine de l’UNIGE, et qui deviendra opérationnelle au cours de la troisième phase.

Les autres ambitions du Pôle en génétique sont placées sous le signe de l’interdisciplinarité. D’ici à quatre ans, l’IGe3 de l’UNIGE assurera en effet la coordination de la recherche en génétique dans la région lémanique, en partenariat avec le Centre intégratif de génomique (CIG) de l’Université de Lausanne et l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Consolider les réseaux
Si les détails ne sont pas encore finalisés, le Pôle MaNEP devrait connaître une mue similaire à celle de Frontiers, dans le cadre de l’intégration de ses activités de recherche et d’enseignement à l’UNIGE. Les physiciens mettront notamment l’accent sur l’entretien du réseau de quelque 250 chercheurs, basés dans différentes hautes écoles, instituts, universités et industries de Suisse, qu’ils ont réussi à constituer.

Au cours des dernières années en effet, ces synergies inédites auront également permis la création de passerelles avec le monde industriel. MaNEP compte ainsi plusieurs collaborations déjà effectives, notamment avec les firmes ABB, Bruker Biospin et Swissneutronics. Signalons qu’à ce jour, de nouveaux partenariats prometteurs, avec de grands noms de l’industrie suisse, sont en voie de concrétisation.

Huit ans de savoir et de compétences
Alors que depuis 2001, les grandes réussites de MaNEP relèvent essentiellement de la mise au point de nanotechnologies toujours plus puissantes et performantes, celles de Frontiers in Genetics gravitent autour de la recherche, de l’enseignement et du développement d’outils biotechnologiques sophistiqués. Enfin, la recherche de pointe menée par leurs scientifiques respectifs aura assurément abouti au maintien voire à l’accroissement de la visibilité internationale de la Suisse dans les domaines de la génétique et de la physique.

«Ces travaux ont eu un impact sans précédent pour notre Université, qui a donné la physique comme domaine prioritaire», se réjouit Øystein Fischer. «Nos chercheurs se sont mobilisés pour créer deux plates-formes technologiques, en génomique et en bioimagerie. Equipées d’instruments de pointe et fortement sollicitées, elles offrent des prestations aussi bien aux entreprises privées qu’à la communauté scientifique», conclut Denis Duboule.

Contacts: le prof. Øystein Fischer au 022 379 62 70 ou le prof. Denis Duboule au 022 379 67 71

16 sept. 2008

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