Santé au travail
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme "un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou d'infirmité". Cette définition met en lumière l'importance d'une approche globale de la santé, intégrant à la fois des aspects physiques et psychiques. Dans le milieu professionnel, ces différents aspects sont directement influencés par les conditions de travail. Ainsi, des conditions défavorables, qu'elles soient liées à des facteurs physiques, chimiques, biologiques, organisationnels, relationnels, émotionnels ou ergonomiques, peuvent profondément affecter la santé des collaborateur/trices.
(C'est pour ces raisons, entre autres, que) l'Université de Genève prend toutes les mesures nécessaires, fondées sur les meilleures pratiques et les avancées techniques disponibles, pour adapter les conditions de travail aux besoins de l'institution. Elle a également l'obligation, conformément à l’ordonnance 3 relative à la loi sur le travail (OLT3), sur la protection de la santé et à l'article 6 de la Loi sur le travail (LTr), de protéger la santé et l'intégrité personnelle de ses employé-es.
Pour préserver la santé de toutes et tous, l'Université de Genève met en place un dispositif de prévention, mobilisant à la fois des spécialistes internes, comme la psychologue du travail et le Service STEPS, ainsi que des experts externes dans le domaine de la médecine du travail. Ces services offrent un large éventail de prestations, incluant l’évaluation des facteurs psychosociaux, la mise en place de mesures de prévention et de formation en santé mentale, le suivi médical en cas d’absences prolongées, la protection de la maternité, des analyses ergonomiques des postes de travail, ainsi que des études liées à la médecine du travail et à l’hygiène du travail.
Le rôle principal de la médecine du travail est de conseiller l’institution sur les questions de santé et de sécurité au travail. Elle vise à maintenir et promouvoir la santé des employé-es, à favoriser leur réintégration en cas de problème de santé, et à garantir une adéquation entre l’état de santé de chacun-e et leur poste de travail. Son objectif est de prévenir toute atteinte à la santé résultant de l’activité professionnelle.
Il est important de souligner que la vérification ou la contestation des certificats d’incapacité de travail n'entre pas dans le champ d'action de la médecine du travail. Ces tâches relèvent de la médecine conseil.
Cette approche globale permet à l’Université de Genève de créer un environnement de travail sain et sécurisé, favorisant ainsi le bien-être de ses collaborateur/trices.
5 août 2022