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Stages des étudiant-e-s créant des cas pratiques en DIH pour le CICR

Une étudiante et un étudiant de la Faculté ont terminé la semaine passée un stage crédité dans le cadre de leurs études de master à la Faculté, offert depuis sept ans par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin d’élaborer de nouveaux cas pratiques illustrant l’application du droit international humanitaire (DIH). Ceux-ci sont tirés de conflits armés contemporains et destinés à être inclus dans la base de données « How does Law Protect in War ? », dont le professeur Marco Sassòli de la Faculté est l’un des co-auteurs (deux des trois autres, Anne Quintin et Julia Grignon, étant également des docteures de la Faculté).

Madame Jana Ruwayha, du Liban, et Monsieur David Wenk, de Bâle, faisant leurs études de master à la Faculté, ont élaboré, avec deux collègues inscrits au LL.M. de l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains, 26 excellents cas tirés de l’actualité, suivis d’une discussion, permettant à des étudiant-e-s, enseignant-e-s et praticien-ne-s du monde entier de se familiariser avec le DIH. Ce stage a été encadré par le professeur Sassòli et M. Pavle Kilibarda, assistant de recherche à la Faculté, rémunéré dans le cadre d’un mandat conclu entre CICR et l’Université.

Les nouveaux cas sont tirés de contextes aussi divers que l’Afghanistan, le Burkina Faso, le Cameroun, la Colombie, les États-Unis, l’Irak, Israël, le Liban, la Libye, le Mexique, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Somalie, la Syrie et le Yémen. Ils touchent à des questions comme la qualification des situations en DIH, le début et la reprise d’un conflit armé, des attaques aériennes sur des lieux d’internement de migrants, des camps de réfugiés, des lieux de production de stupéfiants, des « terroristes », des hôpitaux ou un général qui se trouvait dans un État tiers, le traitement de personnes ayant un handicap, la guerre dans l’espace, les crimes de guerre, le statut et les obligations de groupes armés, l’occupation et l’annexion de territoires, la souffrance des familles des personnes disparues ou la relation entre le DIH et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Le stage de cette année a été rendu particulièrement difficile en raison de la crise du COVID-19 qui n’a permis aux stagiaires de se rencontrer et de rencontrer le professeur, l’assistant et le CICR qu’en tout début du stage. Madame Ruwayha et Monsieur Wenk ont cependant su parfaitement surmonter ce défi et ont livré leurs cas dans les délais. Monsieur Wenk l’a même fait depuis le Brésil, où il a été surpris par le confinement dû au COVID-19 lors d’un voyage d’études et où il se trouve depuis le mois de mars.

28 juillet 2020
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