L’effectivité du droit international face à l’urgence écologique
L’effectivité du droit international face à l’urgence écologique
Sous la direction de Laurence Boisson de Chazournes
Le droit international de l’environnement, souvent présenté comme un droit empreint de jeunesse, a en fait atteint une certaine maturité. Né dans la mouvance de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain qui s’est tenue à Stockholm en juin 1972, il s’est depuis considérablement développé au gré de l’adoption de nombreux accords et instruments de portée régionale et universelle. Les attentes sont maintenant tournées vers la nécessité d’un droit plus prescriptif, en complément d’un droit d’exhortation et d’incitation. Si des pas sont accomplis en matière de mise en œuvre des engagements, la protection de l’environnement fait face au défi de sa réalisation concrète, aussi nommée « effectivité », dans un contexte d’urgence écologique. De nouvelles approches s’esquissent pour répondre à cet enjeu, impliquant acteurs publics et privés. Cet ouvrage analyse ces développements, notamment l’évolution du contenu des normes et des standards, la judiciarisation de l’application du droit international de l’environnement ou encore la reconnaissance de droits à la nature.
Laurence Boisson de Chazournes est professeure de droit international et de droit des organisations internationales à l’université de Genève. Investie en tant qu’experte dans de nombreuses instances officielles, elle a été professeure invitée au Collège de France sur la chaire annuelle Avenir commun durable (2022-2023), créée avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de ses grands mécènes Covéa et TotalEnergies.
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