historique de la Délégation

« J’ai été professeure invitée pendant deux ans au Canada, c’est très différent. Ici, j’ai souvent l’impression qu’une femme professeure, c’est encore quelque chose d’étrange. »

1992
Anne-Lise Head, professeure ordinaire en histoire économique et sociale, devient la déléguée aux questions féminines de l’université, déchargée pour ce faire de deux heures de cours par semaine.
1993
La Commission égalité du Rectorat débute ses travaux et les commissions égalité facultaires se créent formellement (1992–1996).
Juillet 1996
Un Rapport « Egalité des chances entre femmes et hommes à l’Université de Genève » (1992–1996) est préparé par la déléguée aux questions féminines et approuvé par la Commission de l’égalité du Rectorat puis par le Rectorat en septembre. Il tient lieu de réponse à la motion 951 du Grand Conseil relative à l’égalité entre femmes et hommes à l’université. Dans ce rapport la déléguée démissionnaire indique qu’il faut mettre une Délégation aux questions féminines en place pour suivre toutes les commissions de nomination.
2001
La Délégation est formée de cinq professeur-e-s et d’une déléguée à l’égalité, responsable du Bureau, et débute ses travaux. Le premier Programme fédéral Egalité des chances lancé en 2000, a permis de financer une décharge pour les membres de la Délégation, tâche très chronophage. Une déléguée à l’égalité à plein temps suit et organise les travaux de la Délégation.
2003
Les Etudes genre sont ancrées dans la Faculté des sciences économiques et sociale, la mise en place d’un master en Etudes genre suivra trois ans plus tard.
Décembre 2003
Le deuxième Rapport « Egalité des chances entre hommes et femmes à l’Université de Genève » (1992–1996) est publié.
Octobre 2005
La Délégation aux questions féminines propose dans un texte six mesures incitatives pour la relève féminine à l’université : créer des postes tenure track niveau professeure assistante ; exiger qu’une nomination professorale sur quatre soit une femme, mettre sur pied une commission de la relève féminine facultaire ; appliquer la grille des critères émise par la Délégation lors des procédures de nomination ; proposer un cycle de conférences interfacultaires pour expliquer la carrière académique aux étudiant-e-s ; restructurer le Bureau des questions féminines ; permettre aux femmes de garder leur nom d’usage scientifique.
Mai 2008
Le troisième Rapport « Egalité des chances entre hommes et femmes à l’Université de Genève » (2003–2006) est publié.
Mars 2009
La nouvelle Loi sur l’Université (LU) et le nouveau règlement sur le personnel entrent en vigueur.
Janvier 2010
Une lettre envoyée aux décanats exige que 30% de femmes soient présentes sur les short-lists des commissions de nomination professorales, lettre à nouveau envoyée en 2012.
Juillet 2012
Le Rectorat insiste sur la nécessité d’appliquer systématiquement l’art. 99 du Règlement sur le personnel (R-pers) qui détaille l’ensemble des critères à prendre en considération lors de l’examen des candidatures permettant le traitement équitable et transparent des dossiers masculins et féminins.
2015
Le cadre de la politique en faveur de l’égalité est donné par la Loi sur l’Université (LU), le Statut de l’Université (Statut), le Règlement sur le personnel de l’Université (R-Pers), le Plan stratégique de l’UNIGE ainsi que la Convention d’objectifs (COB).
La Délégation est composée de cinq professeur-e-s de l’Université de Genève, de la Directrice du Service égalité, de la chargée de projet et présidée par un membre du Rectorat en charge de l’égalité. La Délégation est représentée par un ou une de ses membres dans toutes les procédures de nomination ouvertes sur inscription publique pour les postes de professeur-e assistant-e, associé-e et ordinaires (PAST/PAS/PO).