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La ville africaine, laboratoire d'un futur bioresponsable

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Le long du golfe de Guinée, le règne du béton et du ciment a commencé. La plus grande concentration urbaine est en train d’y voir le jour. Entre Abidjan et Lagos, en passant par Accra, Lomé et Cotonou, sur près de 1'000 kilomètres, le long d’une étroite bande de terre coincée entre l’océan et la lagune, plus de 35 millions d’individus vivent, circulent et construisent. Ils seront 50 millions en 2050. Et à Dakar, comme ailleurs en Afrique, la ville s’étale de plus en plus loin. Dans le même temps, elle se verticalise.

En Europe, 80 % des bâtiments et des infrastructures qui existeront en 2050 sont déjà construits. En Afrique, c’est l’inverse : seuls 20 % existent déjà. Il y a tout à construire. Européens, Chinois, Turcs, Brésiliens et Africains se partagent les immenses marchés qu’offre le boom de la construction. Si tout est à construire, tous les Africains ne misent pas sur cet or gris, et de nombreux architectes réfléchissent à d’autres possibilités à partir de matériaux locaux géo- et biosourcés. Sans oublier les nouvelles technologies.

Dans un article du journal Le Monde, Armelle Choplin livre son analyse de la situation. Armelle Choplin est professeure de géographie à l’Université de Genève et directrice de l’Institut GEDT ; elle étudie les transformations sociales, politiques et matérielles des villes africaines. L’article, publié le 21 septembre 2024, est intitulé "Immobilier et environnement : la ville africaine est le laboratoire du futur bioresponsable". Le texte complet est accessible en ligne pour les personnes abonnées au journal.

3 octobre 2024
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