"A l'école du genre", Conférence publique le 5 octobre, 18h15

CYCLE DE CONFÉRENCES PUBLIQUES EN ÉTUDES GENRE 2020-2021

Accès public, salle MR070, 18h15-20h  Sur inscription: conferences-igend(at)unige.ch

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Carolina Carvalho Arruda, Collaboratrice scientifique, Unité de recherche et de développement – Mesure AccEnt – Centre vaudois d’aide à la jeunesse (CVAJ)

Carolina Carvalho Arruda a une licence en sciences politiques et un diplôme postgrade en relations internationales de l'Université de Lausanne. Elle a travaillé comme assistante de recherche et d'enseignement à l’Institut de sciences sociales de l’Unil. Actuellement, elle est collaboratrice scientifique pour la mesure AccEnt, du Centre vaudois d’aide à la jeunesse, une mesure d’insertion sociale qui accompagne des jeunes adultes à l'aide sociale dans l'obtention d'une formation professionnelle qualifiante. De par ses expériences professionnelles, elle s’est spécialisée dans les thématiques des rapports de genre, de l’interculturalité et de la transition école-travail.

Dinah Gross, Chercheuse FNS, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne, Service de la recherche en éducation (SRED, Genève).

Dinah Gross, sociologue, est chercheuse FNS à l'Institut des sciences sociales de l'université de Lausanne et au Service de la recherche en éducation (SRED, Genève). Après des études de philosophie et un diplôme postgrade en sciences sociales à l’université de Genève, elle a été assistante diplômée à l’Unil, puis chargée de recherche à la Haute école de travail social et de la santé (EESP) de Lausanne et chercheuse FNS à l’université de Genève. Sa recherche porte sur les effets du genre et de l’origine sociale sur les représentations, les aspirations et les trajectoires professionnelles.

Les jeunes sortant de l’école obligatoire suivent toujours des parcours de formation professionnelle très différenciés selon leur sexe. Dans la recherche qui a donné naissance à notre ouvrage « À l’école du genre - Projets professionnels de jeunes en Suisse », nous avons voulu comprendre les mécanismes cachés de l’orientation professionnelle et mettre en évidence les raisons de ces inégalités. Notre intervention fera le tour de quelques résultats touchant à l’atypisme, quand filles et garçons aspirent à des professions majoritairement exercées par l’autre sexe. Nous parlerons notamment des stratégies mises en place par les jeunes qui osent faire le choix d’une profession atypique, ainsi que les formes différentes que cet atypisme peut prendre, pour les filles et pour les garçons.