Année 2021-2022

 

Cette année, les deux séminaires de l’Atelier d’écriture ont été encadrés par Natacha Allet et Magali Bossi. Ces deux enseignements ont réuni plus d’une vingtaine de participant-es, autour de projets littéraires communs ou propres à chacun des séminaires.

 

Critiques

Cet exercice propose d’expérimenter la critique, en chroniquant des ouvrages contemporains – littéraires ou non. Les critiques ainsi produites ont été publiées par Le Courrier, Sept et La Pépinière.

Zoopoétique

Comment écrire du point de vue d’un animal non-humain ? Comment faire d’une bête, petite ou grande, la narratrice d’un récit ? À partir d’études récentes menées en zoopoétique ou en éthologie (Baptiste Morizot, Anne Simon, François Sarano, Vinciane Despret), ces textes tentent un décentrement de point de vue.

Madeleine(s) de Proust

Qui ne connaît pas la fameuse madeleine de Proust ? À partir d’un « embrayeur sensoriel » rattaché à l’enfance, il s’agit de réfléchir aux souvenirs et de se laisser voguer au fil de son passé. Odeur, goût, texture, son : tout est permis !

Les mondes d'après-demain

Utopie, dystopie ou uchronie : ces trois voies sont aujourd’hui emblématiques des imaginaires liés à la science-fiction. À partir de textes variés (Voltaire, Léonora Miano, Robert Silverberg, George Orwell, Vladimir Sorokine, Margaret Atwood, Laurent Binet), l’exercice proposait d’inventer les mondes d’après-demain.

D'après une trace

Faire littérature à partir de l’archive, écrire dans les marges du réel et (ré)inventer son propre passé : tel était l’enjeu de cet exercice inspiré par les textes de Roland Barthes, Patrick Modiano ou encore Georges Perec.

Variations sur un conte de fées

En collaboration avec l’association Mondes Imaginaires, active dans le domaine de la médiation culturelle, cet exercice proposait une plongée dans les contes de fées du monde entier, pour des réécritures entièrement inédites.

Vers l’autoportrait

En s’inspirant de divers textes (Georges Bataille, Michel Leiris, Roland Barthes, Gérard Genette, Gustave Flaubert, Seî Shonagon), cet exercice s’attelle à la présentation de soi au travers de la forme du dictionnaire, du lexique ou du glossaire.

Écrire un geste

Choisir un geste précis (ou un ensemble de gestes), ordinaire ou décisif, quotidien ou unique, et tâcher de le restituer : voilà l’enjeu de cet exercice inspiré de Chantal Thomas, Anne Maurel, Claude Simon, Bernard-Marie Koltès ou encore Francis Ponge.

Fuir, disparaître, « devenir un zéro tout rond »

Cet exercice s’inspire du thème choisi par le Festival Histoire & Cité 2022 : Invisibles. Il s’agit d’en explorer différents aspects, en se laissant guider par les mots de certain-es écrivain-es (Olivia Rosenthal, Pierre Pachet, Robert Walser). Disparition volontaire ou subie, active ou passive, physique ou verbale, politique, sociale et / ou intime : les pistes sont nombreuses.

Vies brèves

Comment inventer une Vie imaginaire, en s’inspirant du plaidoyer de Marcel Schwob en faveur d’un art de la biographie ? Personnages réels, illustres ou minuscules : ces vies forgent, chacune à leur manière, un destin singulier.

Suites et variations

À la manière de Pierre Senges, il s’agit de poursuivre un incipit donné de Kafka. Comment construire un texte nouveau à partir d’un point de départ imposé ?

Patois romand

Utiliser le patois de nos cantons romands pour inventer un texte : tel était le défi de cet exercice. Tirés au sort ou volontairement choisis, les mots ont tissé des imaginaires singuliers et des histoires étonnantes...

La Gare : écriture collaborative

Un matin, une vingtaine de Personnages se retrouvent sur le quai d’une Gare. Ils et elles sortent des ouvrages de la littérature mondiale : romans, contes, nouvelles… Que font-ils ici ? Qu’attendent-ils ? Parviendront-ils à sortir de cette Gare ? Et quel est ce lieu ? Dans ce récit participatif, chaque auteur/rice a pris en charge un chapitre, consacré à un Personnage singulier. À vous de découvrir cette improbable aventure collective !