Écolier·ière, collégien·ne, lycéen·ne, gymnasien·ne, étudiant·e, toutes ces appellations désignent un·e élève, c’est-à-dire un sujet scolaire inscrit dans une institution qui le transforme autant qu’il la transforme. Que cet·te élève soit considéré·e dans sa singularité de sujet sensible, ou depuis le collectif d’une classe ordinaire, il·elle est autant acteur·trice qu’agi·e par des contextes spécifiques de transmission. Or, avec l’intégration de l’objet « littérature », un peu partout en francophonie, dès les premiers degrés de la scolarité, dans les curriculums de formation, le rapport de l’élève à la littérature demande aujourd’hui à être problématisé dans une perspective à la fois synchronique et diachronique. Comment, au sein de l’école, en fonction des périodes, des contextes et des degrés scolaires, est – et a été – pensé, organisé, interrogé le rapport de l’élève à la littérature à travers les prescriptions, les pratiques et les représentations des différents acteurs et actrices du monde scolaire ? Appel à communications
Comité d'organisation : Christophe Ronveaux