Prochainement

15 novembre 2024 | Entre éducation engagée et émancipation empêchée: involution, dévolution, révolution

CoordinationJean-Charles Buttier et Isabelle Collet

Programme


Matinée: salle 0019 (Sciences III)

9.45
Accueil et message d'Ouverture de la Présidence de la SSED

10.00–11.00
Table ronde: Citoyenneté envers et contre les républiques

Animation par Isabelle Collet et les invitées de l’École doctorale

  • Barbara Fouquet-Chauprade (UNIGE), Devenir un·e citoyen·ne à l’École. La socialisation politique des collégien·nes et lycéen·nes en France: involution ou dévolution?

  • Jean-Charles Buttier et Sosthène Meboma (UNIGE), Enseigner la complexité du fait révolutionnaire, entre engagement et dévolution.

  • Sarah Scholl (UNIGE), (Im)possible neutralité ou comment faire assoir sur un même banc des élèves de religion différentes: le cas de la Suisse au 19e siècle.

11.00–13.00 | Pause repas


Après-midi: salle 223 (Sciences II)

13.00–13.45
Table ronde: Craintes morales, résistances éducatives…

Animation par Jean Charles Buttier et les invitées de l’École doctorale

  • Leslie Fonquerne (Université Toulouse Paul Sabatier et Université Toulouse Jean Jaurès), Marginal et fluctuant: l’enseignement de la contraception dans les professions prescriptrices en France.
  • Aurélie De Mestral (UNIGE et HEP-Vaud), Neutralité ou discipline engagée? Entre émancipation, dévolution et involution: les finalités de l’histoire scolaire en Suisse romande et leurs pressions sur le corps enseignant.

13.45–14.00 | Pause café

14.00–15.00
Table ronde: Secouer l’institution de l’intérieur

Animation par Jean Charles Buttier et les invité·es de l’École doctorale

  • Isabelle Collet, Giorgia Magni (UNIGE), Former les enseignant·es à la prise en compte des rapports sociaux dans l’espace du genre: la Toile de l’égalité comme outil d’analyse et d’intervention.

  • Ania Tadlaoui (UNIGE et HEP-FR) et Camille Roelens (Université Claude Bernard Lyon 1), Éduquer à la citoyenneté numérique à l’école : entre révolutions sociales et technologiques, dévolution aux élèves et risque d’involution?

  • Marion Van Brederode (IUFE), Les enseigant·es innovateurs/trices: rester loyal·e à l’institution face à son affaiblissement? Analyse d’un processus d’involution.

15.00–15.10 | Petite pause

15.10–16.10
Conclusion

Animation par Isabelle Collet

  • Charles Heimberg (Université de Genève).

Clôture: Jean-Charles Buttier et Isabelle Collet

Résumé

Les recherches qui ont mis au jour les questions d’engagement ou de révolution institutionnelle ont pour l’heure essentiellement porté sur la formation des enseignant.es et le système éducatif – la forme scolaire a ainsi été collectivement travaillée dans le numéro précédent de Raisons éducatives.

Les engagements des élèves ont aussi été investigués pour déterminer dans quelle mesure l’école peut à la fois les encourager et les freiner.

L’injonction à l’engagement, considéré comme une vertu cardinale à promouvoir sur le plan institutionnel, peut pourtant devenir paradoxale lorsqu’elle se retrouve confrontée à l’engagement des élèves à l’occasion des grèves pour le climat notamment.

Ce numéro de Raisons éducatives étudie comment les questions d’engagement ou de révolution institutionnelle se sont transformées récemment dans la formation ou dans l’agir des personnels d’éducation et de formation: les nouvelles problématiques soulevées par l’institutionnalisation relative de certaines dimensions (comme les questions de genre ou la laïcité), mais aussi la résistance à aborder des questions qui restent encore sensibles voire taboues (l’éducation à la sexualité, les questions intersectionnelles en particulier celles qui touchent à la décolonisation). La question de l’agir enseignant est ainsi au cœur de ce numéro puisque la notion de pouvoir d’agir sera aussi au centre des questionnements.

Les chercheur·es dont les textes seront introduits par des participant·es de l’École doctorale travaillent à partir d’ancrage didactiques, historiques, sociologiques, ou transversaux aux sciences de l’éducation et de la formation.

Ils et elles envisagent l’éducation et la formation dans sa globalité. Le rapport entre dévolution / révolution et involution orientera la réflexion sur les perceptions des enseignant·es de leur métier et de l’école, voire de l’éducation en général. Ces trois concepts vont nous servir de guide tout au long de cette journée.

19 sept. 2024

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