90. Globalisation et systèmes de formation en Suisse

Michel Carton, Siegfried Hanhart, Soledad Perez, Edo Poglia et Jean Terrier (Ed.), 1999.

La présente publication rend compte des exposés et des débats tenus lors du colloque Globalisation et systèmes de formation en Suisse, le 8 décembre 1998 à l'Université de Genève.
La globalisation peut être caractérisée aujourd^hui par une accélération des flux internationaux de biens et de services, accompagnée d'une libéralisation de l'accès aux marchés nationaux, et de leur déréglementation progressive; cette globalisation ne s'inscrit pourtant pas en totale rupture avec l'histoire économique de l'après-guerre. Elle tend néanmoins à en approfondir certains traits. Les économies industrialisées réagissent à la mondialisation des marchés en se spécialisant davantage dans la production innovante de biens à forte valeur ajoutée, d'où l'importance accordée aujourd'hui à l'innovation technologique générée par un capital humain hautement qualifié, donc bien formé.
La globalisation économique entraîne des conséquences pour les systèmes de production, de transmission et d'appropriation des savoirs. Les implications éducatives de la globalisation sont donc importantes, même si une fois encore nous ne sommes pas confrontés à une situation inédite, tant il est vrai que depuis l'avènement de la société industrielle, les demandes de formation des individus et les besoins de main-d'oeuvre qualifiée des entreprises ont constamment évolué.
C'est sur ces implications, réelles et supposées, que nous avons voulu réfléchir, en réunissant des chercheurs universitaires de différents pays, des responsables d'institutions de formation, des acteurs politiques, des cadres d'entreprises et des syndicalistes.

Avec des contributions de Philippe Zarifian, Edo Poglia, Michel carton, Siegfried Hanhart, Jean Terrier, Jacques Hallak, Dan Gallin, Charles Beer, René Longet, Martin Eggli, Soledad Perez.