97. Le comédien entre ombre et lumière : identités au travail et reconnaissance sociale
Sandrine Cortessis, 2002.
La réflexion proposée porte sur la
question de la reconnaissance au travail d’une
population particulière qui est celle des
comédiens de théâtre.
L’activité du comédien se
caractérise fortement par l’alternance entre
périodes de visibilité et de non
visibilité selon les engagements dans les
spectacles. Le caractère intermittent de la
profession n’est cependant toujours pas reconnu par
la législation suisse.
En outre, les comédiens n’appartiennent pas
à un groupe professionnel clairement
constitué et l’existence de savoirs
spécifiques à la profession est
contestée. Comment délimiter la technique
et l’expression ? Où s’arrête le
savoir-faire et où commence l’inspiration ?
L’existence du théâtre amateur
contribue-t-elle à entretenir ce flou ? Quel
rôle joue la formation professionnelle ? La
pratique des comédiens est-elle à
l’avant-garde d’une situation économique
? Quelles sont les différentes stratégies
que les comédiens utilisent pour nourrir leur
identité professionnelle aussi bien
lorsqu’ils travaillent que lorsqu’ils ne
travaillent pas ? Ces questions sont abordées
à partir de différentes disciplines telle
que la psychodynamique du travail.
Préface de Guy Jobert
Fille de comédiens, Sandrine Cortessis vient d’obtenir sa licence (mention formateur d’adultes) à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'Université de Genève (FAPSE). Elle travaille actuellement à l’Institut Suisse de Pédagogie pour la formation professionnelle (ISPFP).
6 février 2013Catalogue