Le mouvement philanthropique genevois est très actif dans le domaine de la bienfaisance. Cependant, les inégalités sociales restent très importantes.
Reliée à la Société suisse d’utilité publique, la Société genevoise d’utilité publique, fondée en 1828, s’intéresse à plusieurs domaines de la vie en société. Dans un premier temps, son activité demeure toutefois peu concrète et initie surtout des concours publics sur des questions théoriques visant l’amélioration morale et le bonheur du peuple genevois. Créée par des hommes du XVIIIe siècle, la Société garde un caractère plutôt conservateur et ne s’engage pas dans des changements radicaux.
Par la suite, le mouvement philanthropique genevois donne naissance à plusieurs institutions, sociétés et comités. C’est par exemple le cas du Bureau d’assistance créé en 1867, devenu Bureau central de bienfaisance en 1869. Ses buts : supprimer toute forme de mendicité ; transformer la simple aumône en une forme de charité qui relève l’indigent ; agir sur les causes de la pauvreté par une action morale que seule la visite à domicile des indigents peut permettre.
Réunion des Sociétés d’utilité publique de la société romande, à Fribourg, le 3 juin 1869. Bulletin d’utilité publique de la Suisse romande, n°6 (1869).
Frédéric-Auguste Cramer (ancien syndic de Genève et président de la Société genevoise d’utilité publique), Étude sur les causes du paupérisme dans le canton de Genève et sur les moyens d’y remédier. Ouvrage posthume publié par la Société genevoise d’utilité publique (1856).
Dr. Zehnder (Conseiller d’État), Rapport sur les questions relatives au paupérisme et renfermant les principes généraux de l’assistance des pauvres, présenté à la Société suisse d’utilité publique, n°22 (1836).
Actes et procès-verbaux de la Société suisse d’utilité publique, crée en 1810 pour étendre les sociétés de secours cantonaux au niveau suisse.
Actes et procès-verbaux de la Société suisse d’utilité publique, crée en 1810 pour étendre les sociétés de secours cantonaux au niveau suisse.
Dr. Zehnder (Conseiller d’État), Rapport sur les questions relatives au paupérisme et renfermant les principes généraux de l’assistance des pauvres, présenté à la Société suisse d’utilité publique, n°22 (1836).
Manuel du visiteur de paroisse, ou instructions pour les personnes disposées à venir en aide aux familles et aux individus qui se trouvent dans des circonstances difficiles. Extraites en partie de divers auteurs et publiées par la Société genevoise d’utilité publique (1844).
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