La transcriptomique est un outil prometteur pour évaluer la dégradation de la qualité de l’eau
La dégradation de la qualité de l’eau est un problème mondial, mais l’évaluation in situ des risques dus aux pollutions chroniques est toujours un défi. Cette étude a évalué le potentiel de la transcriptomique chez des producteurs primaires aquatiques représentatifs pour mesurer l’impact de la pollution in situ : une microalgue Chlamydomonas reinhardtii et un macrophyte Elodea nuttallii ont été exposés 2h dans le réservoir de Babeni de la rivière Olt touché par les effluents d’une usine produisant du chlore et de la soude résultants en une augmentation des concentrations de Hg et de NaCl dans les eaux réceptrices. La transcriptomique fournit une mesure sensible de l’exposition, mais aussi des indices sur les mécanismes de tolérance à la pollution et est donc un outil prometteur pour l’évaluation précoce de la dégradation de qualité de l’eau.
Dranguet, P., Cosio, C., Le Faucheur, S., Beauvais-Flueck, R., Freiburghaus, A., Worms, I., Petit, B., Civic, N., Docquier, M., and Slaveykova, V., 2017, Transcriptomic approach for assessment of the impact on microalga and macrophyte of in-situ exposure in river sites contaminated by chlor-alkali plant effluents: Water Research, v. 121, p. 86-94.
1 juin 2017