Evolution des métiers de la traduction
De tout temps, les traducteurs et traductrices ont recouru à des outils pour mener à bien leur travail : documentation, dictionnaires, fiches terminologiques et, plus récemment, mémoires de traduction ou traduction automatique.
Les technologies de la traduction occupent une place importante à la FTI. Un département spécifique leur est consacré : le Département TIM. Celui-ci mène des recherches de pointe dans le domaine et propose des enseignements sur les outils les plus récents. Il est d’ailleurs possible de se spécialiser dans ce domaine au niveau de la maîtrise. La post-édition, c’est-à-dire la correction d’une traduction produite par ordinateur, fait en outre partie du programme des cours de révision (correction d’une traduction humaine).
Ces dernières années, la traduction automatique a fait des progrès considérables, notamment avec l’arrivée des systèmes neuronaux. Néanmoins, la traduction classique reste pratiquée. Il reste donc nécessaire de savoir transposer un texte d’une langue à une autre phrase après phrase. De plus, les textes traduits par les machines doivent toujours impérativement être contrôlés. Personne ne peut en effet encore envisager de produire une traduction pleinement acceptable sans intervention humaine. Comment corriger une traduction si l’on ne sait pas traduire ? C’est tout simplement impossible : pour post-éditer, outre les compétences techniques spécifiques, il faut posséder toutes les compétences nécessaires à la traduction.
La FTI peut mener à différents emplois. Pour vous en convaincre, lisez les témoignages de nos anciens étudiants ou la synthèse des débouchés de nos formations.