La pollution de l’air est un enjeu de santé publique, qui fait
l’objet d’analyses de plus en plus poussées. Les particules fines, qui
caractérisent le smog hivernal, s’avèrent particulièrement nocives pour
la santé. Lundi 11 décembre, des équipes de l’UNIGE et du Département de
l’environnement, des transports et de l’agriculture (
DETA)
se sont retrouvées aux côtés du recteur Yves Fluckiger et du chef du
DETA, Luc Barthassat, afin de présenter les méthodes d'analyse de la
pollution dont disposent désormais les autorités, grâce à leur
collaboration avec des chercheurs de l’Université. Un exemple probant de
transfert de connaissances au bénéfice de l’environnement et de la
société.
Une collaboration étroite entre le Service de l’air, du bruit et des rayonnements ionisants du DETA et le Groupe de physique appliquée de l’UNIGE (GAP / Faculté des sciences) a en effet rendu possible le développement d’une méthode d’analyse en temps réel qui permet de mieux identifier les sources des particules nocives. Cette méthode permet notamment de différencier les émissions d’arrière-plan dues au chauffage de celles liées aux pics de trafic.
Cette collaboration a fait l’objet d’une publication dans la revue Environmental Science and Pollution Research.