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Bilan Carbone 2018

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Comme lors de l'année 2017, le Pôle/Institut GEDT a réalisé son bilan carbone pour l'année 2018. Pour la deuxième année, il était demandé à tous les membres du GEDT de déclarer les voyages effectués (à l'exception des trajets quotidiens). La nouveauté du recensement 2018 a été de préciser l’objectif du voyage, permettant ainsi d’apprécier les potentiels bénéfices d’un déplacement, et non seulement son coût. Elena Koritchenko et Laura Turley se sont chargées de la collecte et de l’analyse des données. 

Au total, 54 collaboratrices et collaborateurs ont répondu (seulement deux ne l’ont pas fait), contre 52 (et 1) pour l’année 2017. Les résultats donnent à réfléchir :

  • Le total en émissions CO2 équivalent a augmenté de plus de 10 %, de 121.54 tonnes (t) en 2017 à 133.80 t en 2018 ; aucun déplacement en avion a fait l’objet d’une compensation (alors que l’équivalent de 6.5 t avait été compensé en 2017).
  • Les émissions non compensées par membre du GEDT ont augmenté de presque 12 %, de 2.21 t en 2017 à 2.48 t en 2018.
  • 95.8 % des émissions sont le résultat de déplacement en avion. Sur un total de 260 déplacements, 55.8 % ont été effectués en train, 34.6 % en avion, 8.1 % en voiture, le reste en bus et minibus.

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  • Les 15 déplacements les plus gourmands en émissions représentent 43.3 % du total des émissions.
  • Par rapport aux objectifs des déplacements, le plus d’émissions a été généré par les conférences (55.8 t pour présentations, 9.6 t pour participation sans présentation, et 5.6 t pour l’organisation), suivi par la collaboration scientifique (21.2 t), les travaux de terrain (17.5 t) et le développement de partenariat (12.9 t) ; seulement 3.2 t d’émissions CO2 équivalent ont été le résultat de l’enseignement.
  • Pour la plupart, les destinations de déplacement en avion se trouvent sur d’autres continents ou alors en Europe mais loin de Genève. Sont minoritaires les cas de vols à Amsterdam (8 heures en train), Paris (3h08), Bordeaux (6h15), Bruxelles (6h06) ou Vienne (10h48), mais ce sont des déplacements où l’avion aurait pu être évité sans trop, voir aucun inconvénient.

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Suite au recensement en 2017, l’intention annoncée était de faire une compensation avec l'organisation myclimate, à un prix d’environ CHF 3,350. Or, il s’est avéré que ce n’était pas possible car le budget de fonctionnement (de l’état) ne peut pas être utilisé pour ce qui serait considéré comme un don. La direction du GEDT a donc opté pour la sensibilisation ainsi que pour un dialogue avec le Rectorat. Dans un contexte où plusieurs universités suisse ont déjà mis en place une politique en la matière, le GEDT est dans l'attente d'une communication du Rectorat ; lors de la diffusion des résultats du sondage sur la mobilité, une « politique avion » avait été annoncée pour la rentrée.

Entre-temps, le GEDT propose d’adopter la méthode BISOU adaptée au déplacements : est-ce que j’ai Besoin de ce déplacement ? La décision de se déplacer doit-elle être prise Immédiatement ? Existe-t’il des mode de déplacement Semblables ? Qu’elle est l’Origine de la production d’énergie propulsant le mode de déplacement ? Est-ce que le déplacement est-il Utile ?

15 juillet 2019
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