Supermarchés : est-ce le seul choix des consommateurs.trices qui doit changer l'offre ?

L’argument est régulièrement revenu sur la table pendant la campagne sur l’élevage intensif : si les Suisses veulent plus de bien-être animal, qu’ils aillent acheter des produits labellisés qui le garantissent. Ils souhaitent moins de pesticides de synthèse ? Qu’ils délaissent d’abord le conventionnel en magasin. L’avènement du bio et l’essor des protéines végétales résultent bien d’une demande de consommateurs.trices engagé.es, voire militant.es, suivie par des industries en quête d’opportunités commerciales. Cela doit-il être pour autant toujours le cas ?

Marlyne Sahakian, membre du GEDT et sociologue à l’UNIGE, s’est exprimée à ce sujet dans Heidi News. Pour la sociologue, "dépendre des choix individuels dans un marché pour changer un système en votant avec son porte-monnaie est une manière très limitée de comprendre les changements. On nous dit qu’on nous informe, qu’on nous donne le choix, mais c’est quelque part une manière de déresponsabiliser les systèmes d’approvisionnement qui pourraient décider de tout simplement ne pas mettre sur les étagères des produits néfastes pour la santé humaine, l’environnement, le bien-être animal, etc."

Pour en savoir plus, lisez l’article publié le 30 septembre dans Heidi News.