Bilan
La finance durable à l'heure de l'action
La Suisse entre dans ce qu'on appelle la finance durable 3.0. Sur ce marché devenu complexe, aux multiples nuances de vert, les exigences augmentent. Avec l'urgence climatique, investir dans des entreprises qui ne sont pas un problème pour la planète ne suffit plus; il faut investir dans celles qui ont une solution. On passe de la réduction d'impacts négatifs à la création d'impacts positifs. De la sélection de placements qui promeuvent, parmi d'autres objectifs, des caractéristiques environnementales, sociales, et une bonne gouvernance (ESG), on évolue vers une exigence d'impact : les clients recherchent des entreprises qui ont un objectif de durabilité ou d'émission carbone et se donnent les moyens de l'atteindre. Il faut à présent des placements dont le mérite repose à la fois sur la performance financière mais aussi sur leur impact sur la planète: c’est ce qui s’appelle la double matérialité. Pour ce faire, il ne faut pas oublier le «S» dans ESG, prône Dorothée Baumann-Pauly, professeure à la GSEM et directrice du Geneva Center for Business and Human Rights. Le score social de l'entreprise doit être mieux mesuré. « La durabilité n'est pas uniquement verte et ne se mesure pas que par les émissions carbone. L'environnemental et le social sont indissociables », souligne la professeure.
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2022