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L'abus du label «durable» dans la finance et la mode fait des dégâts

Placements «durables» dans des projets polluants, polyester et coton organique vantés pour leur durabilité pour de mauvaises raisons. Alors qu’il y a 100 fois plus d’entreprises qui se disent durables depuis 20 ans, les émissions carbone ont augmenté sur la même période, et les dégâts environnementaux se sont accélérés. Trop souvent, les gages de durabilité servent l’image des entreprises, plutôt que de refléter un impact positif sur le climat et les droits humains. Le greenwashing fait en effet aussi des dégâts l’industrie de l’habillement.

 «L’impact CO2 du polyester est considérablement sous-estimé», assurent Veronica Bates Kassatly et Dorothee Baumann-Pauly, professeure à la GSEM et directrice du Centre de business et droits humains, co-autrices d’un rapport sur le greenwashing. Si le polyester plaît aux marques, c’est parce qu’il est deux fois moins cher que le coton. Maximiser les marges ou favoriser les droits humains, il faut choisir. Résultat, les consommateurs occidentaux s’offrent une bonne conscience en portant le label «durable», alors que les vêtements sont produits par des travailleurs sous-payés. En conclusion, l’industrie green doit revoir sa gouvernance de fond en comble si elle veut être crédible. Ce qui pose problème n’est pas seulement la désinformation du consommateur occidental, qui ne peut pas imaginer la complexité réelle sur le terrain, mais de faire porter à des populations le coût d’initiatives faussement environnementales et nullement sociales.

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25 avril 2022
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