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Harcèlement
Tout harcèlement est une forme aiguë d’atteinte à la personnalité
Harcèlement psychologique
Le harcèlement psychologique ou moral (mobbing, bullying) consiste en un enchaînement de propos ou d’agissements à l’encontre d’une personne, répétés sur une période étendue. Le résultat de ces agissements est l’isolement, la marginalisation, voire l’exclusion de la personne sur son lieu de travail ou d’étude. Il se peut que chaque acte pris de manière isolée apparaisse comme supportable, mais que l’ensemble constitue une déstabilisation de la personne visée et puisse avoir un fort impact sur sa santé tant psychologique que physique. En droit suisse, et contrairement au harcèlement sexuel, la fréquence et l’intention sont pris en compte pour établir le harcèlement psychologique.
Harcèlement sexuel et sexisme
Le harcèlement sexuel concerne tout comportement à connotation sexuelle ou fondé sur le sexe (sexiste) non souhaité par la personne qui y est confrontée. Il peut se produire dans l’enceinte de l’université, dans une bibliothèque, un bureau, une cafétéria ou à l’extérieur, lors de colloques, de conférences, de sorties. Sont concernés également les échanges par voie électronique (cyberharcèlement) ou les appels privés. Le désagrément subi par la personne est principalement pris en compte pour déterminer l’existence du harcèlement sexuel. Ce dernier n’est pas soumis à la condition de l’intention et de la répétition.
Harcèlement environnemental
Le harcèlement environnemental n’est pas ciblé sur une personne, mais généré par une ambiance sexiste et/ou stéréotypée. Il peut s’agir d’un environnement de travail/d’études où des photos osées sont placardées, où des blagues de potaches sont échangées et où un dénigrement de personne, origine, culture, caractéristiques physiques ou morales, orientation sexuelle ou de genre est pratiqué, soi-disant sur le ton de l’humour. Il peut s’agir aussi de calendriers sexy ou d’une affiche sexiste invitant à une fête estudiantine, l’ensemble conçu sous l’étiquette du second degré. Un climat de travail, de recherche ou/et d’étude dénigrant est alors généré.
Témoignages
Récits reconstruits à partir de faits réels traités par l'UNIGE.
COLLABORATEUR/TRICE
«Le jour où j’ai commencé ce nouveau poste, un de mes collègues a dit: "Elle n’est pas là pour programmer, elle est là pour faire venir les programmeurs à leur travail." Et le pire, c’est qu’il pensait me faire un compliment. Cela signifiait que j’étais assez bien pour faire venir un employé au travail avec plaisir. Mais cette remarque a eu comme seul effet de me décrédibiliser aux yeux de mon chef de projet. Pendant un mois, il ne m’a pas donné de travail.»
ASSISTANT-E
«C’était très compliqué de demander et d’obtenir des vacances, comme si la professeure devait les payer de sa poche.»
COLLABORATEUR/TRICE
«J’entends souvent notre responsable dire à mes collègues qui quittent le bureau à 17h00: "Tu as de la chance de travailler à temps partiel!"»