Project list

Professionnalisation & jeu sérieux

Projet

Project

>
>

Annexes

Général
98
Professionnalisation & jeu sérieux
Professionalization & serious games
Rita Trigo Trindade
Rita.TrigoTrindade@unige.ch
Droit des sociétés
5025
Catégorisation
Bachelor
100 - 300
Rendre actifs
Simuler une situation
Université de Genève
Droit
2016
Prix innovation pédagogique
2021
Yes
Description du projet
L'un des exercices facultatifs proposés dans le cours est un serious game joué sur ordinateur. Dans celui-ci, les étudiant-es se mettent dans la peau d'un-e avocat-e stagiaire et doivent résoudre des problèmes juridiques, recevant des commentaires de la part du/de la maître de stage et du/de la cliente.

Le cours « Droit des sociétés » propose 3 grands exercices bonus dont l’objectif est d’amener les étudiant-es à approfondir activement des points particuliers du cours. 

L’un de ces exercices place les étudiant-es dans la situation d’un-e stagiaire d’étude qui doit traiter divers aspects d’un problème complexe de droit des sociétés et, en fin d’exercice, (dé)conseiller une solution particulière à un-e client-e. Comme le nombre de participant-es à cet exercice est conséquent (env. 150), l’enseignante a choisi de proposer un exercice autocorrectif aux étudiant-es. Le défi consistait également à trouver une forme de correction qui ne soit pas trop chronophage à la réponse à l’avis de droit final puisque celle-ci prend la forme d’une question ouverte. Les étudiant-es sont alors invité-es à effectuer des évaluations entre pairs. 

Le cours est constitué de séances théoriques et de séances de travail. Il comprend également 3 exercices facultatifs qui donnent droit à un bonus sur la note du contrôle continu (laquelle compte pour 1/3 de la note finale si elle est meilleure). Le bonus est exponentiel de sorte à motiver la participation à plusieurs exercices. 

L’un des exercices bonus prend la forme d’un serious game qui se joue sur ordinateur. Il place les étudiant-es (en groupe de 4 maximum) dans une situation professionnelle : celle d’un-e avocat-e stagiaire, sous la surveillance d’une maître de stage, qui accompagne un client dans sa demande de création d’une société (1ère version) ou dans celle d’effectuer un prélèvement conséquent dans les fonds de la société (2e version). 

Le jeu comporte plusieurs étapes clés, initiées par une demande de la maître de stage ou du client, visant à mobiliser les connaissances et aptitudes des étudiant-es par rapport à la situation donnée. Ils/elles doivent ainsi trier des informations afin d’identifier celles qui sont pertinentes pour leur cas, répondre à des questions juridiques ou encore établir des bilans reflétant la situation particulière dans laquelle se situe la société du/de la client-e. Contrairement à la 1ère version, la 2e version du jeu n’est plus linéaire. Les étudiant-es doivent choisir entre plusieurs chemins dont celui qui leur permet d’aboutir au résultat recherché. Lorsqu’un mauvais chemin est exploré, le jeu indique que le/la client-e est insatisfait-e ce qui amène les étudiant-es à devoir explorer les solutions alternatives. Les étudiant-es avancent dans le jeu en sélectionnant la ou les réponses exactes et reçoivent des commentaires de la part de la maître de stage lorsqu’ils/elles ont sélectionné la réponse erronée. Dans la 2e édition, pour les questions particulièrement difficiles, il est possible de prendre des « jokers », soit des indices de la part de la maître de stage. Pour pimenter le jeu, 3 indicateurs accompagnent le déroulement : celui de la satisfaction de la maître de stage (qui apprécie les réponses justes), celui de la satisfaction du/de la client-e (qui préfère les solutions moins coûteuses) et le temps (qui avance irrémédiablement chaque fois qu’une réponse – juste ou fausse – est donnée). 

À la fin du jeu, les étudiant-es sont confronté-es à une demande illicite du/de la client-e (ex., prélèvement sans respecter les formes) et doivent lui expliquer les conséquences de l’action envisagée sous la forme d’un avis de droit qui doit être rendu dans un délai déterminé. À l’échéance de ce délai, le jeu bascule en mode évaluation : l’avis de chaque groupe est alors soumis à 3 autres groupes, qui doivent commenter l’avis et le noter sur la forme et le fond. Dans la dernière phase du jeu, les groupes prennent connaissance de l’évaluation de leur avis et évaluent l’évaluation au moyen d’une note et de commentaires. Le jeu fait ensuite l’objet d’un debriefing, qui se concentre essentiellement sur l’avis de droit.

Le serious game apporte une réelle plus-value au cours car il permet aux étudiant-es de Bachelor de mettre en pratique de manière ludique les connaissances théoriques acquises en cours et de se placer dans une situation similaire à celle qu’ils/elles pourraient rencontrer lors de leur stage d’avocat-e. Plusieurs points positifs méritent d’être relevés :  

  • le format informatique permet de disposer d’un feedback immédiat ;  
  • le nombre important d’étudiant-es n’est pas un motif pour renoncer à la rédaction d’un avis de droit ; 
  • l’évaluation des avis d’autres groupes permet de comparer son propre travail à celui des collègues ; 
  • les indicateurs de satisfaction stimulent la compétition entre étudiant-es ; 
  • l’histoire se construit au fur et à mesure de l’avancement du jeu et des réponses des étudiant-es, ce qui la rend plus dynamique ;  
  • les  jokers  évitent le découragement en cas de difficulté « insurmontable » ; 
  • les boucles dans la 2e version du jeu permettent d’explorer des solutions alternatives (et de discuter des raisons du choix entre les alternatives) ; 
  • le jeu s’est révélé à l’épreuve des restrictions coronavirus… 

Le projet se fonde sur une collaboration avec Albasim qui fournit la plateforme nécessaire au jeu et dispose de compétences importantes en matière de serious games ; la fabrication d’un serious game est complexe tant du point de vue technique (celle-ci n’aurait pas été possible sans les compétences informatiques des assistant-es Elma Berisha, Axel Schmidlin, Ivan Dekker-Dos Santos et João Oselieri) que du point de vue pédagogique. 

« Le point fort majeur du jeu était la mise en pratique des connaissances acquises durant la partie théorique du cours. Au travers des différentes situations proposées par le jeu, on pouvait distinguer quels étaient les différents modes de pay-out, et ainsi appliquer nos connaissances au cas d’espèce. » 

« Le jeu met en relation les notions juridiques et comptables vues lors du cours ce qui est un bon rafraîchissement, même s’il n’était pas évident de faire les bilans. J’ai bien aimé le côté « pratique » du jeu, on reçoit des mails avec pleins de documents ainsi que des directives du maître de stage d’un côté et celles du client de l’autre, qui ne vont pas toujours dans le même sens. Les curseurs de satisfaction donnent envie de répondre correctement. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le jeu assez intéressant. » 

« Le jeu permettait de mettre en œuvre la théorie tout en s’amusant. Le fait d’avoir un rôle (celui du stagiaire qui doit aider un client) était vraiment intéressant et motivant car on avait l’impression d’être « dans la vraie vie », et de ne pas seulement résoudre un cas pratique de façon purement théorique, sans prendre partie. » 

« J’ai apprécié le côté ludique qui change de simples cas pratiques. Le fait de pouvoir faire cet exercice en groupe est aussi une bonne idée et j’ai trouvé que c’était une bonne façon de voir si nous avions vraiment compris des points précis du droit des sociétés. Cet exercice nous a aussi forcés à chercher et à comprendre certaines notions du droit des sociétés pour pouvoir continuer à avancer dans le jeu (chose que l’on ne fait pas toujours pour la résolution d’un simple cas pratique). » 

One of the optional exercises offered in the course is a serious game played on a computer. In it, students put themselves in the shoes of a trainee lawyer and have to solve legal problems, receiving feedback from the training supervisor and the client.

The "Corporate Law" course offers 3 major bonus exercises whose objective is to get students to actively pursue particular points of the course. 

One of these exercises places students in the situation of a student trainee who must deal with various aspects of a complex corporate law problem and, at the end of the exercise, advise or advise against a particular solution for a client. Since the number of participants in this exercise is significant (approximately 150), the teacher chose to propose a self-correcting exercise to the students. The challenge was also to find a form of correction that would not be too time-consuming for the final legal opinion since it takes the form of an open-ended question. Students are then invited to conduct peer reviews. 

The course is made up of theory and work sessions. It also includes 3 optional exercises that give a bonus on the continuous assessment grade (which counts for 1/3 of the final grade if it is better). The bonus is exponential to motivate participation in several exercises. 

One of the bonus exercises takes the form of a serious game played on a computer. It places the students (in groups of maximum 4) in a professional situation: that of a trainee lawyer, under the supervision of a training supervisor, who accompanies a client in his request to create a company (1st version) or to make a substantial withdrawal from the company's funds (2nd version). 

The game consists of several key steps, initiated by a request from the training supervisor or the client, aimed at mobilizing the students' knowledge and skills in relation to the given situation. They have to select information in order to identify what is relevant to their case, answer legal questions, and draw up reports reflecting the particular situation of the client's company. Unlike the first version, the second version of the game is no longer linear. Students must choose between several paths, one of which will lead them to the desired result. When a wrong path is explored, the game indicates that the client is dissatisfied, which leads the students to explore alternative solutions. Students progress through the game by selecting the correct answer(s) and receive feedback from the instructor when they have selected the wrong answer. In the 2nd edition, for particularly difficult questions, it is possible to take "jokers", i.e. clues from the teacher. To spice up the game, 3 indicators accompany the game: the satisfaction of the teacher (who appreciates correct answers), the satisfaction of the client (who prefers less costly solutions) and the time (which advances irretrievably each time an answer - correct or incorrect - is given). 

At the end of the game, students are confronted with an illegal request from the client (e.g., unauthorized debit) and must explain the consequences of the proposed action in the form of a legal opinion that must be delivered within a specified time frame. At the end of this period, the game switches to evaluation mode: the opinion of each group is then submitted to 3 other groups, which must comment on the opinion and mark it on form and content. In the last phase of the game, the groups are presented with the evaluation of their opinion and evaluate it with a grade and comments. The game is then debriefed, focusing mainly on the legal opinion. 

The serious game brings a real plus-value to the course because it gives Bachelor students the opportunity to put into practice in a ludic way the theoretical knowledge acquired in class and to place themselves in a situation similar to the one they could encounter during their internship as a lawyer. Several positive points are worth underlining:  

  • the digital format allows for immediate feedback;  
  • the large number of students is not a reason to give up writing a legal opinion 
  • the evaluation of other groups' opinions allows students to compare their own work with that of their colleagues 
  • satisfaction indicators stimulate competition between students; 
  • the story is built up as the game progresses and as students respond, which makes it more lively  
  • the jokers avoid discouragement in case of "insurmountable" difficulty; 
  • the loops in the second version of the game allow for the exploration of alternative solutions (and discussion of the reasons for the choice between alternatives); 
  • the game has proven to be coronavirus proof... 

The project is based on a collaboration with Albasim, which provides the platform for the game and has significant expertise in serious games; the creation of a serious game is complex both from a technical point of view (it would not have been possible without the computer skills of the assistants Elma Berisha, Axel Schmidlin, Ivan Dekker-Dos Santos and João Oselieri) and from a pedagogical point of view. 

"The main strength of the game was the practical application of the knowledge acquired during the theoretical part of the course. Through the different situations proposed by the game, we could distinguish which were the different modes of pay-out, and thus apply our knowledge to the case in point." 

"The game brings together the legal and accounting notions seen during the course, which is a good refresher, even if it was not easy to make the balances. I liked the "practical" side of the game, we receive emails with lots of documents as well as directives from the training supervisor on one side and from the client on the other, which do not always go in the same direction. The satisfaction sliders make you want to answer correctly. Overall, I found the game quite interesting." 

"The game allowed us to implement the theory while having fun. Having a role (that of the trainee who has to help a client) was really interesting and motivating because it felt like you were 'in the real world' and not just solving a practical case in a purely theoretical way, without taking sides." 

"I liked the fun aspect, which is a change from simple practical cases. The fact that we were able to do this exercise as a group was also a good idea and I found that it was a good way to see if we had really understood specific points of corporate law. This exercise also forced us to look up and understand certain corporate law concepts in order to keep moving forward in the game (something you don't always do when solving a simple case study)." 

Illustrations/annexes
Nouvelles fonctionnalitées
01/07/2021
01/07/2021
No
Institution Faculté Couleur (Hexadecimal)
Université de Genève Transversal #CF0063
Université de Genève Théologie #4B0B71
Université de Genève SDS #F1AB00
Université de Genève Sciences #007E64
Université de Genève Médecine #96004B
Université de Genève Lettres #0067C5
Université de Genève GSEM #465F7F
Université de Genève FTI #FF5C00
Université de Genève FPSE #00b1ae
Université de Genève Droit #F42941
Situation problématique Page cible Situation Main color Dark color Illustration
Préparer Préparer Prepare #9966ff #613fa4 Préparer.svg
Rendre actifs Rendre actif Engage #33cc99 #269973 RendreActif.svg
Responsabiliser Responsabiliser Make responsible #0099ff #297eb6 Responsabiliser.svg
Faire créer Faire creer Create #ffa248 #bc7c3c FaireCréer.svg
Nom de l'innovation Page Cible Innovation name
Impliquer dans l'enseignement Impliquer dans l'enseignement Involve students in the teaching process
Exposer des cas pratiques Exposer des cas pratiques Examine case studies
Impliquer dans la Recherche Impliquer dans la Recherche Involve students in the research process
Démontrer Démontrer Demonstrate
Donner la parole Donner la parole Hear from students
Faire conceptualiser un projet Faire conceptualiser un projet Have students conceptualize a project
Faire gérer un projet Faire gérer un projet Have students manage a project
Faire réagir Faire réagir Generate reactions
Faire réaliser une production originale Faire réaliser une production originale Have students produce an original production
Développer des compétences Développer des compétences Develop skills
Simuler une situation Simuler une situation Simulate a situation
Questionner Questionner Ask questions
Faire collaborer Faire collaborer Encourage cooperation
Faire voter Faire voter To Vote
Logo Nom court Nom de l'institution
UNINE Université de Neuchâtel
UNIGE Université de Genève