24 octobre 2024 - Victoria Monti
Avoir un enfant (ou pas): la périnatalité s’expose à l’UNIGE
Du bébé rêvé à la réalité, il n’existe pas qu’un chemin vers la parentalité, ni qu’une seule manière de créer une famille. Or, les tabous sont encore étonnamment tenaces et la parole peine à se libérer. Pour explorer toutes les questions autour de la périnatalité, l'exposition «Bébé en tête» fait escale à Genève.
Image: A. Ganguillet/CHUV
Devenir parent: si simple et pourtant si complexe. La société dépeint la grossesse, l’accouchement et la transition vers la parentalité comme une période heureuse, presque sacrée. Néanmoins, on peut rencontrer des difficultés pendant ce temps, qui, loin d’être rares, restent pourtant dans l’ombre. S’y ajoutent des injonctions sociales qui ne laissent que peu de place aux questionnements individuels. Devant cette obligation au bonheur, celles et ceux pour qui le chemin n’est pas si linéaire risquent de s’enfermer dans le silence et la culpabilisation. Infertilité, prématurité, deuil périnatal, dépression post-partum, mais aussi normes sociales et familiales, inégalités et charge mentale sont des thématiques dont il faut parler. Après Lausanne et Winterthour, l'exposition Bébé en tête, réalisée par le Groupe de recherche périnatale de Lausanne UNIL-CHUV, fait escale à la Salle d’exposition de l’UNIGE jusqu’au 17 novembre.