Professeure au Département de droit international public et organisation internationale (Faculté de droit) et professeure associée à la Faculté de médecine, Stéphanie Dagron a été nommée par le Conseil fédéral comme membre de la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE). Cette dernière a pour mission d'informer sur l'état de la recherche médicale, d'évaluer les retombées sociales et les enjeux éthiques des biotechnologies dans la médecine humaine tout en menant une réflexion éthique globale. En tant que commission indépendante, elle est également chargée de faire état des problèmes posés par les conflits entre les intérêts de la recherche et ceux d'autres domaines divergents.

Stéphanie Dagron enseigne le droit international, européen et national de la santé et de la sécurité sociale à la Faculté de droit. Après avoir effectué ses études de droit en France (Poitiers), en Allemagne (Marburg, Saarbrücken et Heidelberg) et au Royaume-Uni (Cambridge) et l’obtention d’un double-doctorat en droit délivré par les Universités de Poitiers et de Saarbrücken (Allemagne), elle a été, de 2013 à 2019, professeure boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et a travaillé sur le projet de recherche intitulé «Juridification of global health concerns: implications for health prevention, treatment and health systems». Ses principaux intérêts de recherche portent sur les questions des droits de l'homme en lien avec la santé globale, l’accès aux médicaments, le droit international de la santé et de la sécurité sociale, le droit administratif comparé et de droit administratif global. Plus récemment, Stéphanie Dagron a travaillé en tant qu’experte et consultante pour le Département Halte à la tuberculose de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Depuis 2019, elle est membre du Comité d’éthique de la recherche de l’OMS.