Publié le 14 mai 2020
L’Université apporte un soutien aux jeunes chercheuses et chercheurs ayant subi les impacts de la crise sanitaire
Dans l’incapacité de récolter des données, d’avoir accès aux infrastructures ou aux ressources de la Bibliothèque, de nombreux chercheurs et chercheuses ont été entravées dans leurs activités par les mesures de confinement. L’Université leur vient en aide
La fermeture des bâtiments universitaires et les mesures de confinement ont non seulement rendu impossible l’enseignement en présentiel mais ont aussi donné un sérieux coup de frein à certaines activités de recherche. L’accès aux infrastructures, aux bases de données, aux ressources de la bibliothèque ou des archives a été entravé. Des données ont pu être perdues ou endommagées. Par ailleurs, les conditions familiales ou personnelles se sont parfois révélées peu compatibles avec le télétravail. L’Université a par conséquent mis en place des mesures de soutien à l’intention des jeunes chercheuses et chercheurs ayant subi un impact important et dont l’engagement, le contrat ou le subside est temporaire. Ces personnes pourront faire une demande de prolongation, en principe de deux mois. Un formulaire sera disponible dès le 20 mai sur le site https://www.unige.ch/coronavirus/.
Approche personnalisée
Cette possibilité est offerte aux doctorant-es, postdoctorant-es, maîtres-assistant-es, boursières et boursiers, quelle que soit leur source de financement. Les demandes, soutenues par le décanat ou la direction du centre interfacultaire concerné, devront être prioritairement financées au sein du groupe de recherche, du département, de la section ou de la faculté. Celles qui ne pourront trouver de financement seront transmises au Rectorat. Une approche personnalisée permettra en outre de prendre pleinement en compte les situations individuelles et d’affecter les ressources disponibles là où les conséquences de la crise du coronavirus ont été le plus durement ressenties.
Le soutien apporté s’articule autour de cinq grands principes:
- Priorité donnée au soutien aux carrières des jeunes chercheurs et chercheuses financées sur des contrats temporaires afin de limiter l’impact pour leur carrière future.
- Équité dans le traitement des cas, quelle que soit la source de financement: DIP, FNS ou autres fonds tiers.
- Assouplissement des délais d’évaluation des professeur-es assistant-es soumis-es ou non à une pré-titularisation conditionnelle.
- Incitation à ce que les titulaires de projets de recherche effectuent les démarches nécessaires auprès du FNS ou des fonds tiers pour obtenir une prolongation.
- Création d’un fonds de soutien pour les chercheurs et chercheuses financées sur des fonds autres que le FNS.
Dans le respect du principe d’équité, l’analyse des cas reposera sur l’empêchement effectif de poursuivre sa recherche, selon des critères identiques pour tous et toutes. Il sera ainsi tenu compte de l’impact matériel de la crise sanitaire, des conditions familiales ou personnelles, de la nature exceptionnelle des activités de recherche et de l’impossibilité de respecter les délais pour un travail pré-doctoral.
Pour les personnes au bénéfice d’un contrat DIP, la prolongation de l’engagement – en principe de deux mois – sera prise en charge par la faculté ou le centre. Sous réserve de liens contractuels préexistants, les engagements futurs seront décalés.
Situations d'urgence
Pour les personnes engagées sur des fonds FNS ou autres fonds tiers, le financement de la prolongation du contrat sera assuré prioritairement par le fonds concerné. En cas de refus du bailleur, la ou le responsable de la recherche procédera à une réaffectation interne de son budget. À défaut, elle ou il pourra requérir l’aide de la section, du département, de la faculté ou en dernière instance du Rectorat, via le fonds de soutien projeté. Les personnes se trouvant dans une situation d’urgence peuvent, d’ici au 20 mai, s’adresser à leur responsable hiérarchique et, si nécessaire, à la Division des ressources humaines.