26 mars 2020

 

Dernières nouvelles

 

 

JLS1.jpg

 

Un campus en état d'apesanteur

Depuis le 16 mars, les bâtiments de l’Université de Genève sont officiellement fermés. Leur accès est cependant autorisé aux collaborateurs et collaboratrices dont les activités sont prioritaires pour assurer le fonctionnement de l'institution et imposent une présence physique. Mais qui et combien sont ces irréductibles? À titre d’exemple, le CMU accueillait le 25 mars une quarantaine de collaborateurs et de collaboratrices assignées à des tâches indispensables: de la recherche sur le COVID-19 à la gestion des déchets spéciaux, en passant par la zootechnie, la laverie, la loge, la maintenance technique des laboratoires.

À peine 200 personnes, personnel d'entretien, entreprises et agents de sécurité compris, pénètrent encore dans les bâtiments du campus, hors CMU. «Ces chiffres doivent toutefois être relativisés du fait qu’ils intègrent toutes les entrées dans les bâtiments, nuance le secrétaire général Didier Raboud. Or de nombreuses personnes viennent et repartent pour récupérer des documents ou réaliser une activité très ponctuelle.»

 

Il est urgent de ralentir

En l’espace de quelques semaines, les 6'697 collaborateurs et collaboratrices de l’Université (chiffres 2019) ainsi que ses quelque 17’000 étudiantes et étudiants ont dû s’adapter à une nouvelle vie, comme le reste de la population. Ces changements intervenus très rapidement ont pu donner le sentiment d’une accélération. Les courbes montent en flèche, parallèlement aux restrictions. Les tâches professionnelles et familiales se collisionnent. Sur ce champ de bataille, le temps parait toutefois suspendu et appelle à repenser nos rythmes de vie. Dans une prise de position publiée le 17 mars, l’Association du corps intermédiaire des lettres (ACIL) émet cette recommandation: «Avec le temps de l’urgence et de la raison sanitaire doit venir le temps de la réflexion politique. Nous appelons à une sortie d’un discours donnant la priorité absolue au maintien de la performance dans une période d’extrême difficulté mondiale qui doit être l’occasion de penser à ralentir.»

 

Moocs : tout Coursera en accès gratuit

Face à la crise sanitaire, la plateforme de MOOCs Coursera soutient les universités en leur offrant un accès gratuit à l’ensemble de son catalogue de cours jusqu’au 30 septembre 2020. Les enseignant-es de l’UNIGE peuvent désormais proposer à leurs étudiant-es de suivre un ou plusieurs MOOCs. Afin de faciliter la navigation sur la plateforme, une liste de cours classés par catégories et sous-catégories a été constituée. Les personnes intéressées sont invitées à contacter moocs(at)unige.ch