Journal n°149

Une infrastructure numérique de pointe pour la recherche

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Optimiser et faciliter l’utilisation des données de la recherche dans les hautes écoles genevoises: c’est le but visé par un projet de loi cantonal voté en novembre dernier. Celui-ci prévoit un financement sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2022, afin de soutenir l’évolution des infrastructures et services de calcul à haute performance et de stockage à long terme.

Au sein de l’Université, ce projet s’inscrit notamment dans la politique de gestion des données de la recherche récemment définie par le Rectorat pour répondre aux nouvelles exigences du Fonds national suisse de la recherche scientifique en matière de libre accès. Il est coordonné par la DiSTIC en collaboration avec les acteurs institutionnels transversaux dans les facultés et les différents services et divisions.

Étudiants, citoyens et chercheurs bénéficieront par ailleurs d’un soutien pour l’utilisation de ces outils.

Le projet va d’abord permettre d’étendre l’infrastructure centralisée et partagée de calcul haute performance afin de répondre aux besoins en matière de calcul et de stockage, dans une démarche responsable vis-à-vis de l’environnement. La mise en place d’une architecture de stockage sécurisée respectant les standards internationaux garantira la conservation des données scientifiques et leur accès à long terme aux étudiants, citoyens et chercheurs. Ces derniers bénéficieront par ailleurs d’un soutien pour l’utilisation de ces outils.

Un second volet du projet sera consacré au développement d’interfaces logicielles répondant aux besoins de la recherche et permettant de faciliter l’utilisation des infrastructures. Ces environnements numériques faciliteront l’échange de données scientifiques et leur visualisation, sans oublier leur utilisation dans l’enseignement et l’apprentissage. Une extension de la solution de stockage offerte aux collaborateurs a déjà eu lieu ces dernières semaines et une solution de préservation à long terme sera disponible en début d’année prochaine.

La démarche se veut résolument participative

La démarche se veut résolument participative puisqu’elle inclut des membres de toutes les facultés avec des profils scientifiques variés. Une enquête de besoins et usages actuels a été réalisée auprès de la communauté scientifique de l’Université. De nombreux chercheurs sont disposés à contribuer activement au projet et à partager leurs expériences. Dès le mois d’octobre, les membres des différentes communautés seront par ailleurs conviés à des séances de travail dédiées.

Enfin, il convient de souligner que l’utilisation des données numériques ne se limite pas aux sciences dites «dures» mais concerne également les sciences humaines et sociales. C’est le cas, par exemple, des humanités numériques. —

unige.ch/-/pl-recherche-doc