21 octobre 2021 - AC

 

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Mieux encadrer l’intelligence artificielle

 

 

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La prédiction d’Arthur Samuel, pionnier américain de l’intelligence artificielle (IA), qui annonçait en 1959 «la capacité des ordinateurs à apprendre sans être spécifiquement programmés» est en train de prendre vie sous nos yeux. Bien du chemin a été parcouru depuis le projet «Deep Blue» d’IBM qui voyait un ordinateur battre Garry Kasparov aux échecs en 1997. Aujourd'hui, l’IA s’immisce partout. Reconnaissance faciale, voiture autonome, maintenance prédictive, médecine de précision, chatbots, assistants intelligents: autant d’outils que nous emploierons bientôt (ou employons déjà) au quotidien. Si le potentiel de l’IA ne fait plus de doute, des zones d’ombre persistent cependant: usages éthiquement discutables, manque de transparence sur les données d’apprentissage, faibles garanties sur l’absence de biais, etc. Par exemple, au printemps 2018, le monde de l’IA entrait en ébullition: tous les journaux américains faisaient alors leur une sur les erreurs judiciaires engendrées par un nouveau système de reconnaissance faciale utilisé pour confondre des criminel-les. Et si l’IA n'était pas infaillible?

Dans une succession d’entretiens avec des expert-es issu-es des rangs de l’informatique et du droit, dont Anaïs Avila, assistante au Département de droit international privé (Faculté de droit), et Maria Assunta Cappelli, collaboratrice scientifique au Centre universitaire d’informatique, cet ouvrage collectif fait le point en vue de saisir les enjeux réels liés à l’IA et poser un cadre sécurisant dans lequel cette technologie pourrait se développer sereinement.

 

Sous la direction de Xavier Comtesse, par Anaïs Avila, Maria Assunta Cappelli, Nicolas Capt, Janelise Favre et Lezgin Polater
«Code IA»
Georg Editeur 2021
150 p.

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