Mercredi 27 septembre, la France décrétait la mobilisation générale contre le harcèlement scolaire: un arsenal de mesures de prévention et de répression contre ce fléau social qui pourrit la vie d’un enfant sur dix et en conduit certain-es au suicide. En Suisse, on préfère s’appuyer sur la méthode dite de «la préoccupation partagée», créée dans les années 1970 par un psychologue suédois, une approche non blâmante qui vise à casser l’effet de groupe plutôt qu’à punir des individus. Ce qui n’empêche pas un élève sur dix en Suisse aussi de souffrir de harcèlement, d’intimidation, etc. Quels sont les atouts de cette méthode non punitive et quelles en sont les limites? Professeure au Centre interfacultaire en droits de l’enfant, Zoe Moody était l’invitée de l’émission Forum du 3 octobre.