23 décembre 2021 - UNIGE
Comment nos organes savent-ils quand arrêter de grandir?
Une équipe pluridisciplinaire menée par des chercheurs de l’UNIGE et du MPIPKS a résolu par une équation mathématique le mystère de la mise à l’échelle d’un organe en fonction de la taille de l’animal.
Comment les nageoires d’un poisson de 7 millimètres, similaires à celles d’un requin baleine, savent-elles qu’elles doivent arrêter de grandir? (Paedocypris carbunculus ©Lukas Rüber ; requin-baleine ©Shamila Chaudhary)
Le plus petit poisson au monde, le Paedocypris, ne mesure que 7 millimètres. Autant dire rien, comparé aux 9 mètres du requin-baleine. Tous deux partagent pourtant un grand nombre de gènes et une même anatomie, avec des nageoires dorsales et caudales, des branchies ou encore un estomac et un cœur, mais ces organes sont à une échelle mille fois plus petite pour le premier ! Par quel mécanisme les organes et les tissus de ce poisson miniature s’arrêtent-ils de grandir très rapidement, contrairement à ceux de leur cousin géant? Une équipe pluridisciplinaire emmenée par des scientifiques de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Institut Max Planck pour la physique des systèmes complexes (MPIPKS) a pu répondre à cette question fondamentale en s’appuyant sur des études physiques et une équation mathématique, comme le révèlent ses travaux publiés dans la revue Nature.
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