13 octobre 2022 - UNIGE

 

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Trop de motivation nuit à notre prise de décision

Une équipe de l’UNIGE, en collaboration avec l’EPFL, révèle comment la motivation influe sur les circuits neuronaux de la perception et impacte la prise de décision. 

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Le profil de ce monticule, escaladé par la souris pour étancher sa soif, est à l’image de la courbe de la loi de Yerkes-Dodson, qui décrit la relation entre performance comportementale et motivation. La souris effectue cette tâche en s’aidant de ses moustaches, essentielles pour l’exploration du monde chez les rongeurs.
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Bonne ou mauvaise humeur, concentration ou distraction, besoin impérieux ou non: nos états internes influent directement sur nos perceptions et nos prises de décision. Si le rôle de la motivation sur la performance de tâches comportementales est connu depuis plus d’un siècle – grâce aux travaux des psychologues Robert Yerkes et John Dilligham Dodson – son effet précis sur le cerveau demeure peu clair. Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l’EPFL, a observé chez la souris comment celle-ci impacte les circuits neuronaux responsables de la perception sensorielle précédant la prise de décision. Cette étude révèle pourquoi un niveau trop élevé ou au contraire trop bas de motivation peut dégrader nos ressentis et par conséquent nos choix. Ces résultats, à lire dans la revue Neuron, ouvrent notamment de nouvelles perspectives dans les méthodes d’apprentissage.

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