20 mars 2024 - UNIGE

 

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Réduire les effets secondaires du traitement du cancer du sein et de l’ovaire

En montrant comment un type d’anticancéreux tue les cellules malignes et endommage les cellules saines, une équipe de l’UNIGE ouvre la voie à l’amélioration des traitements. 

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Collisions entre les mécanismes de réplication et de transcription sur l'ADN. Ces collisions sont empêchées par l'enzyme PARP1, dont l'inhibition est exploitée pour le traitement de certains cancers du sein et de l'ovaire. © Nicolas Roggli / Thanos Halazonetis

Certains traitements anticancéreux ne ciblent pas uniquement les cellules tumorales, mais aussi les cellules saines. Si leurs effets sur ces dernières sont trop importants, leur utilisation peut devenir limitante. Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec la société bâloise FoRx Therapeutics, a identifié le mécanisme d’action des inhibiteurs de PARP, utilisés notamment dans le cas du cancer du sein et de l’ovaire chez les patientes porteuses de la mutation des gènes BRCA. Ces inhibiteurs bloquent deux activités spécifiques des protéines PARP. Bloquer l’une d’entre elles permet de conserver l’effet toxique sur les cellules cancéreuses tout en préservant les cellules saines. Ces travaux, à lire dans la revue Nature, participeront à améliorer l’efficacité de ces traitements.

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