Médecin interniste de formation, Antoine Geissbuhler se spécialise en informatique médicale à la Vanderbilt University. Depuis 1999, il dirige la chaire d’informatique médicale de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, la chaire UNESCO de formation médicale numérique, ainsi que le service de cybersanté et télémédecine des HUG, reconnu comme centre collaborateur de l’OMS. Président de la Fondation Health On the Net, il travaille à la promotion de la qualité de l’information médicale sur Internet. Ancien président de l’International Medical Informatics Association, il s’intéresse au potentiel des outils numériques pour le développement global des systèmes de santé. Ancien vice-doyen de la Faculté de médecine de l’UNIGE en charge de la médecine humanitaire et internationale, Antoine Geissbuhler est médecin-chef du service de cybersanté et télémédecine des HUG et responsable du centre de l’innovation de cette même institution.
Ses recherches portent sur la conception de nouveaux outils informatiques visant à améliorer la qualité et l’efficience des processus de soins. Elles trouvent leur application aussi bien au niveau du système de santé genevois que dans la mise en œuvre de la stratégie suisse de cybersanté ou, par exemple, dans le cadre du projet RAFT, un important réseau de télémédecine reliant des centaines de professionnel-les de la santé dans 20 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. En mai 2022, Antoine Geissbuhler est nommé président de BioAlps - Swiss Health Valley, cluster des sciences de la vie de Suisse occidentale.
Il rejoint le rectorat en tant que directeur de la transition numérique dès le 1er décembre 2018. Son mandat s’est élargi à l’ensemble de la stratégie numérique et de l’innovation de juillet 2019 à juillet 2023. En qualité de vice-recteur, il s'est occupé des dicastères suivants: Université numérique, Information scientifique, Transfert de technologie et de compétences, CIBM, Division des systèmes d’information et de communication. Il devient doyen de la Faculté de médecine le 15 juillet 2023.

Chan Cao complète une formation de chimiste au Département de chimie de l'Université des sciences et technologies de la Chine de l’Est à Shanghai, où elle obtient un doctorat en chimie appliquée (Single Molecule Analysis by Aerolysin and Hemolysin Biological Nanopores, 2017). Elle poursuit sa spécialisation avec un stage postdoctoral à l’EPFL. En 2020, elle obtient une bourse PRIMA du FNS et devient cheffe de groupe indépendant, à la tête du Laboratoire de nanosystèmes bio et bio-inspirés au Global Health Institute et à l'Institut de bio-ingénierie, School of Life Science à l’EPFL. Chan Cao s'intéresse au développement de nouvelles approches analytiques pour caractériser les biomolécules aux niveaux atomique et moléculaire. Elle se concentre sur la technologie de la single-molécule nanopore. Chan Cao est nommée professeure assistante avec prétitularisation conditionnelle au sein du Département de chimie minérale et analytique de la Faculté des sciences en juillet 2023. L'arrivée de cette chercheuse renforce les domaines des nanosensors et des biomatériaux.

Daniel Pearce est nommé professeur assistant au Département de physique théorique de la Faculté des sciences le 1er juin 2023.
Daniel Pearce effectue ses études à l’Université de Warwick en Angleterre, où il obtient un Master en physique théorique, suivi d’un Doctorat ès sciences en 2014. Il continue sa carrière de chercheur à l’Institute of Advanced Study de Warwick, puis à l’Université de Leiden aux Pays-Bas, avant de rejoindre le département physique et biologie de l’Université de Genève.
L’obtention d’un subside SNSF Starting Grant du Fonds National Suisse, lui permet, avec des collaborateurs/trices, de poursuivre ses recherches dans le domaine de la physique théorique, spécialisation matière molle active, tout en participant à l’enseignement au sein de la Section de physique.

Magdalena Kowalska obtient en 2006 un Doctorat à l’Université de Mayence sur la spectroscopie laser des isotopes de magnésium à courte durée de vie. Entre 2007 et 2009, elle travaille en tant que boursière individuelle Marie Curie en spectroscopie de masse des isotopes radioactifs au laboratoire ISOLDE du CERN, avant d’être élue coordinatrice de la physique à ISOLDE (2009-2015), ce qui implique la coordination et la liaison avec 500 physicien-nes ainsi que la planification de 50 projets scientifiques. En 2015, elle obtient un ERC Starting Grant sur les applications au système biologique de la résonance magnétique nucléaire détectée par radioactivité bêta. En 2018-2019, Magdalena Kowalska rejoint le Département de physique nucléaire et corpusculaire de l'UNIGE en tant que professeure assistante, puis retourne au CERN en 2020.
Elle dirige ou participe actuellement à des projets dédiés à l'utilisation des isotopes radioactifs polarisés en physique fondamentale, physique nucléaire et applications en matériaux, biologie et chimie. Elle a obtenu plusieurs financements européens (ERC, FET-OPEN), nationaux (FNS) et institutionnels (applications médicales CERN). Un nouveau financement ERC lui permet de poursuivre et d'approfondir des aspects plus fondamentaux de sa recherche. Magdalena Kowalska est nommée professeure titulaire au Département de physique nucléaire et corpusculaire en juin 2023 et contribue au développement de la recherche interdisciplinaire tout en améliorant les relations scientifiques et institutionnelles avec le CERN.

Marco Girani est nommé au poste de directeur de la Division des bâtiments et de la logistique (DIBAT) de l'Université de Genève le 1er juin 2023. Cette nomination fait suite à une période d'intérim de trois ans et demi, durant lesquels Marco Girani, alors chef du Service des bâtiments de l'Université, a assuré la fonction de directeur de la DIBAT. Durant cette période, deux nouveaux services (le Service campus durable et le Service aux utilisatrices et utilisateurs) ainsi qu’un service commun de la Division sont créés.
Titulaire d'un diplôme d'architecte ETS de l'Ecole d'Ingénieurs de Genève, après quelques années d'activités, Marco Girani poursuit sa formation à l'Ecole d'architecture de l'UNIGE où il obtient le diplôme d'architecte EAUG. Il entame alors une carrière d'architecte, dans le secteur privé, qui lui permet de se familiariser tant dans la conduite d'importants projets de constructions, que dans le management d'équipes pluridisciplinaires et la gestion RH. Il rejoint l’UNIGE en 2007 en tant que chef du Service des bâtiments. A ce titre, il participe activement à la mise en place de l'autonomie de l'Université en matière d'entretien des bâtiments et acquiert une excellente connaissance des différents processus administratifs et politiques impliquant l'Université.
Défendant une stratégie orientée "Service à la communauté" prenant en compte les enjeux de développement à venir de l'Université, Marco Girani œuvre également au développement d’un esprit d'appartenance à la communauté universitaire.

Hervé Quintard effectue des études de médecine ainsi qu’une formation d’anesthésiste-réanimateur à Paris. De 2003 à 2005, Il est chef de clinique à l’Hôpital Bichat APHP avant de devenir praticien hospitalier en réanimation au Centre Hospitalier Universitaire de Nice. En parallèle à son activité clinique, il obtient un PhD à l’Université de Nice-Sophia Antipolis en 2014. Dans ce cadre, il a mené des recherches sur la protection cérébrale dans les domaines ischémiques et traumatiques chez l’animal au sein de l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Moléculaire (IPMC).
En 2020, Hervé Quintard rejoint les HUG en tant que médecin adjoint agrégé, suppléant du chef de service et responsable de l’unité de neuro-réanimation au sein du Service des soins intensifs. Il est également responsable médical du don d’organes et de tissu depuis 2021. Spécialiste de la neuroprotection, il mène notamment des recherches sur les vertus neuroprotectrices du lactate de sodium. Il fait également partie d’un consortium international d’expert-es travaillant dans ce domaine et s’investit dans différents groupes de travail nationaux et internationaux tels que l’Association de neuro-anesthésie réanimation de langue française, la Société français d’anesthésie-réanimation ou le Neuro Intensive Care Committee. Il a en outre participé à la rédaction de guidelines dans son domaine d’expertise, et est éditeur de plusieurs journaux à comité de lecture. Hervé Quintard est nommé professeur invité en 2020, puis professeur associé au Département d'anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences de la Faculté de médecine de l’UNIGE en juin 2023. 

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Axel Finckh effectue ses études à Genève, où il obtient un diplôme de médecin en 1992 et un doctorat en 1997, qu’il complète par une formation clinique en médecine interne et en rhumatologie à Paris, Genève et Lausanne, puis par une maîtrise en épidémiologie de la Harvard School of Public Health et une formation de recherche clinique à Boston. Ses recherches sur l’épidémiologie de la polyarthrite rhumatoïde lui ont valu d’être nommé maître d’enseignement et de recherche au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE et d’accéder à la fonction de privat-docent en 2005. Axel Finckh est nommé professeur associé dans ce même Département en février 2014, puis professeur ordinaire en juin 2023.
Axel Finckh préside par ailleurs la commission scientifique de la cohorte suisse de polyarthrite rhumatoïde (SCQM-RA) et pilote une étude multicentrique de dépistage de la maladie en Suisse (SCREEN-RA). Ses recherches portent sur l'identification des facteurs de risque modifiables des maladies auto-immunes, l'impact des interventions thérapeutiques précoces dans la polyarthrite et l'identification des phases pré-clinique (asymptomatiques) de la polyarthrite rhumatoïde.

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En 2000, Georg Ehret obtient un diplôme de médecin après des études effectuées à Freiburg-im-Breisgau, Heidelberg (Allemagne) et Genève. Il réalise ensuite une thèse de doctorat en médecine dans le domaine de la biologie moléculaire à Lausanne (2001). Après une formation en pharmacologie clinique et en médecine interne générale à Genève, Georg Ehret effectue un séjour post-doctoral de quatre ans à la Johns Hopkins University dans le domaine des traits cardiovasculaires génétiquement complexes. Il poursuit ensuite sa formation au sein du Service de cardiologie des HUG.

Sur le plan académique, Georg Ehret est responsable d’un laboratoire de recherche appliquée dédié à l’analyse de signaux génétiques et cliniques en lien avec l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie dans le Département de médecine de la Faculté de médecine. Il participe en outre à plusieurs études épidémiologiques et populationnelles dans le domaine cardiovasculaire. Au Service de cardiologie des HUG, il est chef de clinique scientifique de 2011 à 2014, puis médecin-adjoint agrégé depuis 2016, responsable de la cardiologie préventive (hypertension et hypercholestérolémie), ainsi que du secteur de cardiologie à l’Hôpital des Trois-Chêne. Il est en outre éditeur de section pour HYPERTENSION et responsable d’un chapitre pour UPTODATE. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2013 puis chargé de cours en 2016, Georg Ehret est nommé professeur assistant au Département de médecine en 2019, puis titularisé à la fonction de professeur associé en mai 2023. 

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Manuella Epiney obtient un diplôme de médecin à Genève en 1992, puis un doctorat en 1998. Elle poursuit sa formation en gynécologie et obstétrique à Neuchâtel et aux HUG et décroche un titre de spécialiste en gynécologie obstétrique en 2002. Elle est nommée cheffe de clinique adjointe en 2000, cheffe de clinique en 2004 et médecin adjointe au Service d’obstétrique en 2005. En 2008, elle séjourne au Centre hospitalo-universitaire de Bordeaux pour compléter sa formation en médecine fœtale et pathologie fœto-placentaire. De retour aux HUG, elle est nommée responsable de l’unité de périnatalité. En 2017, elle finalise sa formation approfondie de médecine foeto-maternelle.
Manuella Epiney allie son expertise clinique en obstétrique à haut risque et obstétrique psychosomatique à ses travaux de recherche, en s’intéressant aux vulnérabilités psychosociales (stress, dépression périnatale, migration, violence, deuil périnatal, accouchement traumatique) et aux effets fœtaux et maternels, notamment la dépression périnatale et le trouble de stress post traumatique post natal. Elle mène aussi des recherches sur les thrombophilies et la pré-éclampsie afin d’en identifier les marqueurs protéiques précoces. Elle préside par ailleurs le groupe suisse de travail de gynécologie et obstétrique psychosomatique de la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique durant 7 ans. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2016, Manuella Epiney est nommée professeure assistante au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en 2019 et titularisée à la fonction de professeure associée en février 2023. 

Thibaut Desmettre effectue des études de médecine à Lille et se spécialise en pneumologie et en médecine intensive. Également titulaire d’un master en management médical de l’ESCP (Paris) et d’un diplôme universitaire de pédagogie médicale, il obtient par ailleurs un diplôme d’études approfondies en génie biologique et médical et un PhD de l’Université de Lille. Thibaut Desmettre exerce au Centre hospitalier universitaire de Martinique (Fort-de-France) avant de prendre la tête du Service de réanimation du Centre hospitalier général de Béthune en 2000. Trois ans plus tard, il est nommé médecin-chef des urgences de l’Hôpital de Besançon. En 2012, il obtient une habilitation à diriger des recherches et est nommé professeur des Universités à l’Université de Franche Comté en 2013, en réanimation médicale et médecine d’urgence. De 2019 à 2023, il se voit confier le mandat de chef du pôle urgences, SAMU, réanimation médicale du CHU de Besançon. Son mandat le conduit à fédérer les services d’urgences de Franche-Comté avec la création d’un collège de médecine d’urgence et contribue à installer les grandes filières de soins.
Sur le plan de la recherche, Thibaut Desmettre travaille notamment sur le pneumothorax spontané, l’insuffisance respiratoire aiguë du sujet âgé et l’optimisation de la réponse aux appels d’urgence. Depuis 2020, il est en outre investigateur principal de l’étude SIA-REMU, projet basé sur un système d’intelligence artificielle pour la régulation des appels d’urgence, en collaboration avec l’HEIG-VD et le CHUV. Il a également été secrétaire général et vice-président de la Société française de médecine d’urgence. En avril 2023, Thibaut Desmettre est nommé professeur ordinaire au Département d'anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-chef du Service des urgences des HUG.

Amandine Guérin effectue des études de microbiologie à l’Université de Bordeaux et obtient en 2017 un doctorat en parasitologie de l’Université de Montpellier (France). De 2017 à 2023, elle effectue un séjour post-doctoral au Département de pathobiologie de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie grâce à une bourse européenne EMBO. Elle change alors d’organisme d’étude, passant du parasite Toxoplasma à l’étude du parasite Cryptosporidium, responsable de la maladie humaine cryptosporidiose. Ses travaux concernent la caractérisation du parasite et son interaction avec la cellule hôte. En 2022, elle obtient une bourse PRIMA FNS, qui lui permet de créer un laboratoire indépendant à la Faculté de médecine de l’UNIGE. Elle rejoint le Département de microbiologie et médecine moléculaire, où elle est nommée professeure assistante en avril 2023.

Shahan Momjian effectue des études de médecine à Genève où il obtient son diplôme en 1997. Il se spécialise ensuite en neurochirurgie, à Genève d’abord, puis à Cambridge, où il effectue un séjour en tant que research puis clinical fellow à l’Academic Neurosurgery Unit. Il réalise également un doctorat en médecine à Genève en 2000. En parallèle à son activité clinique en neurochirurgie fonctionnelle (épilepsie, ultrasons focalisés à haute intensité guidés par IRM pour le traitement des mouvements anormaux), en chirurgie hypophysaire et en chirurgie des tumeurs cérébrales (notamment des gliomes), Shahan Momjian conduit plusieurs projets de recherche en électrophysiologie per-opératoire ainsi qu’en neuro-endocrinologie. Il est par ailleurs très impliqué dans l’enseignement des neurosciences fondamentales et cliniques (co-responsable de l’AMC de neurologie-neurochirurgie). Privat-docent de la Faculté de médecine en 2011, Shahan Momjian est nommé professeur assistant avec prétitularisation conditionnelle au Département des neurosciences cliniques en 2020. Il est titularisé à la fonction de professeur associé en avril 2023.

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Ilaria Sani accompli des études de biologie et de sciences biomédicales à l'Université de Florence. Elle obtient ensuite un doctorat en neurosciences à l'Université de Vérone. Ses recherches concernent alors les mécanismes de la vision et de l'attention au niveau des neurones individuels. Elle effectue un séjour post doctoral à l'Université Rockefeller (New York), où elle utilise l'imagerie par résonance magnétique (IRM), l'analyse de données massives (big data) et l'informatique en nuage (cloud computing) pour étudier les réseaux cérébraux de l'attention. En 2020, elle rejoint le Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE, où elle met en œuvre la composante translationnelle de son travail en étudiant des patient-es présentant des déficits attentionnels. En 2022, Ilaria Sani bénéficie d’un subside SNSF-Starting qui lui permet de mettre sur pied un laboratoire indépendant sur le cerveau et les comportements attentionnels. Ses recherches se concentrent dès lors sur l'étude des réseaux et des mécanismes cellulaires de l'attention chez les sujets sains, chez les personnes souffrant d'une dysrégulation des systèmes attentionnels, ainsi que dans des modèles animaux. Elle utilise plusieurs techniques comportementales et neuroscientifiques, notamment des outils psychophysiques, la réalité virtuelle, l'IRM multimodale, des études de lésions et des enregistrements de neurones individuels. Ilaria Sani est nommée professeure assistante au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2023.

Après avoir obtenu un master en droit à l’Université de Zurich, Ralph Erich Schmidt étudie la psychologie à Zurich et à l’Université de Genève, où il suit notamment les cours du professeur Daniel N. Stern en psychologie clinique, source d’inspiration importante pour sa future carrière académique et clinique. En 1999, il obtient une licence en psychologie, suivi d’un diplôme d’études approfondies. En 2005, il défend sa thèse sur les effets de la suppression de pensée à l’endormissement, puis devient maître-assistant au Centre Interfacultaire en sciences affectives de l’UNIGE, où il s’engage dans le projet de recherche sur l’implication des facettes de l’impulsivité dans les troubles psychiques. En parallèle, il se forme à la thérapie cognitivo-comportementale et obtient un diplôme universitaire de formation continue en psychothérapie cognitivo-comportementale en 2007. En 2013, il est nommé chargé de cours en psychologie clinique à l’UNIGE. Depuis 2016, il travaille en tant que psychologue-psychothérapeute à l’hôpital psychiatrique universitaire de Zurich.
Ses projets de recherche portent notamment sur l’implication des problèmes d’auto-régulation cognitive et émotionnelle dans les troubles du sommeil. Ses études révèlent que les émotions contrefactuelles, telles que le regret, la honte et la culpabilité, contribuent de manière importante à une suractivation mentale en fin de journée et sont ainsi susceptibles de perturber le processus d’endormissement. Cette activation mentale est encore renforcée par l’utilisation de stratégies dysfonctionnelles d’auto-régulation comme la suppression de pensée. Ralph Erich Schmidt s’est également intéressé aux facteurs précoces de risque de l’insomnie dans une perspective de psychopathologie développementale. Il étudie en outre les conséquences de différentes formes de violence sur la santé psychique dans des contextes sociaux qui augmentent le risque de celles-ci, comme les centres d’entraînement des sportifs de pointe.
En termes d’interventions thérapeutiques, il se spécialise dans les formes les plus récentes de thérapie cognitivo-comportementale dites de troisième vague et a suivi plusieurs formations dans ce domaine aux États-Unis.
Ralph Erich Schmidt est nommé professeur titulaire en psychologie clinique à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation en février 2023.

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Stéphanie Hugues effectue des études à Nice, où elle réalise un doctorat ès sciences en immunologie en 2002. Après un post-doctorat à l’Institut Curie (Paris), elle obtient un poste de chargée de recherche à l’INSERM en 2006. En 2007, elle rejoint le Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE, puis est nommée maître-assistante avant de bénéficier d’un subside de professeure boursière du FNS en 2010. Nommée professeure assistante, Stéphanie Hugues développe alors un laboratoire de recherche indépendant. Ses projets de recherche portent sur l’élucidation des mécanismes cellulaires et moléculaires modulant notre système immunitaire, qui peuvent entraîner des troubles auto-immuns caractérisés par une rupture de la tolérance de l’organisme vis-à-vis de ses propres tissus ou, au contraire, une réponse altérée lors du développement de tumeurs. Elle est en outre membre du Comité directeur du Centre de recherche sur l’inflammation de la Faculté de médecine, créé en 2020. Professeure associée au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine depuis 2016, Stéphanie Hugues est nommée professeure ordinaire en avril 2023.

Zoltan Pataky termine ses études de médecine en 1995, puis réalise, en 2000, un doctorat en médecine à l’Université de Genève récompensé par le prix Denber-Pinard. Il obtient également un titre de spécialiste en médecine interne en 2011. Aux HUG, il est actuellement médecin adjoint agrégé au sein du Service d’endocrinologie diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient, responsable de l’unité d’éducation thérapeutique du patient, responsable de la consultation de l’obésité et co-directeur de Centre de l’obésité. Il dirige en outre le Centre collaborateur OMS pour la référence et la recherche dans le domaine de l'éducation et des stratégies de suivi à long terme des maladies chroniques, hébergé aux HUG. Il est également vice-président de l’Association suisse pour l’étude du métabolisme et de l’obésité (ASEMO).
Sur le plan de la recherche, Zoltan Pataky s’intéresse particulièrement à l’obésité, à l’éducation thérapeutique des personnes diabétiques et obèses ainsi qu’à la prévention de l’amputation chez les diabétiques. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2012, chargé de cours en 2015, puis professeur assistant en 2019, il est nommé professeur associé au Département de médecine en avril 2023.

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Olivia Keiser obtient un master de biologie à l’Institut tropical et de santé publique de l’Université de Bâle en 2001, avant de s’installer à Lausanne où elle travaille pour le Centre des données de l’Étude suisse de cohorte VIH. En parallèle, elle effectue un Master en statistique. En 2006, elle rejoint l’Université de Berne pour réaliser un doctorat portant sur les traitements antirétroviraux (ART) contre le VIH dans plusieurs pays d’Afrique australe. Après l’obtention de son doctorat en 2009, Olivia Keiser prend la responsabilité du groupe de recherche «VIH et hépatite» de l’Institut de médecine sociale et préventive de Berne. En 2016, Olivia Keiser obtient un subside de professeure boursière du FNS qui lui permet d’intégrer l’Institut de santé globale en tant que professeure assistante de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2017. Elle y poursuit ses recherches en utilisant une approche interdisciplinaire combinant la modélisation mathématique, l’analyse de données de cohortes, les revues systématiques et des techniques de recherche qualitative. Olivia Keiser est nommée professeure associée en mars 2023. 

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Massimo Valerio effectue des études de médecine à l’Université de Bari (Italie) et à l’Université de Grenade (Espagne) avant de se former en Suisse et en Grande-Bretagne. Après un doctorat en médecine et une spécialisation en urologie à Lausanne et à Londres, il obtient un PhD en 2016 dans le domaine des nouvelles technologies guidées par l’imagerie pour le diagnostic et le traitement du cancer localisé de la prostate à la University College London. Il effectue ensuite une formation approfondie en urologie opératoire.

Nommé médecin associé, puis médecin adjoint, Massimo Valerio devient médecin-chef responsable du centre interdisciplinaire d’oncologie de la prostate au CHUV en 2020 et se spécialise dès lors en chirurgie minimalement invasive (chirurgie robotique, laparoscopie et thérapie focale). Parallèlement à son activité clinique, il conduit et participe à de nombreuses études soutenues par des fonds compétitifs et un solide réseau de recherche international visant à l’évaluation clinique des nouvelles stratégies et technologies dans le diagnostic et le traitement des pathologies urologiques avec un intérêt plus particulier pour le cancer de la prostate. Professeur associé de la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL depuis 2022, Massimo Valerio est nommé professeur associé au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE et chef du service d’urologie dans le Département de chirurgie des HUG en mars 2023.

Antoine Acker est historien de l’environnement et s’intéresse en particulier aux connections internationales ainsi qu’à la place de l’Amérique latine dans l’histoire de l’Anthropocène. Docteur de l’Institut universitaire européen (IUE) de Florence, il a enseigné dans plusieurs universités notamment l’Université de Bielefeld (Allemagne), de Maastricht (Pays-Bas), Sorbonne Nouvelle (France), La Rochelle (France), Zurich. Il a également été professeur boursier à l’IHEID à Genève. Il a par ailleurs réalisé un post-doctorat à l’Université de Turin, ainsi que des séjours en tant que chercheur invité à Berne, Munich et Shanghai. Il dirige le projet FNS Eccellenza AnthropoSouth: Latin American Oil Revolution in the Development Century, qui explore les transitions énergétiques latino-americaines dans une perspective transnationale. Il co-dirige également Lost Cities, un projet collaboratif financé par la fondation Gerda Henkel, sur l’héritage des utopies urbaines dans la région amazonienne. Antoine Acker a notamment publié Volkswagen in the Amazon: The Tragedy of Global Development in Modern Brazil (Cambridge University Press, 2017, mention honorable du prix Warren Dean du Meilleur livre d’histoire du Brésil) et A Different Story in the Anthropocene: Brazil’s Post-colonial Quest for Oil (1930-1975)” (Past & Present, 2020), distingué par le prix Sérgio Buarque de Holanda de la Latin American Studies Association (LASA).  Antoine Acker est nommé professeur associé en février 2023.

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Pascal Senn effectue des études de médecine aux universités de Fribourg et de Berne et obtient un doctorat en 1997. Il se spécialise ensuite en oto-rhino-laryngologie à Berne et à Munich (Allemagne), et décroche un titre de spécialiste ORL en 2004, complété en 2008 par une sous-spécialisation en chirurgie cervico-faciale. Après une formation de recherche sur les cellules souches de l’oreille interne aux universités de Harvard et Stanford (États-Unis), il rejoint l’Inselspital de Bern en 2007, où il devient responsable du Service des implants cochléaires en 2008. Il est nommé privat-docent de la Faculté de Berne en 2013.
Dès 2014, Pascal Senn est médecin-adjoint agrégé aux HUG, responsable de la chirurgie de l’oreille, de l’implantation cochléaire et de l’audiologie. Il est nommé chef du service ORL et chirurgie cervico-faciale en 2018. Il est également médecin-responsable du Centre universitaire romand d’implants cochléaires. En parallèle à son activité clinique, il mène des recherches sur l’amélioration des modalités thérapeutiques de la surdité, notamment la protection biologique et la régénération de l’oreille interne. Nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en 2016, puis professeur associé en 2018, Pascal Senn est nommé professeur ordinaire en février 2023.

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Sophie Martin obtient un diplôme de biologie en 1998 à l’Université de Lausanne (UNIL) en travaillant sur l'organisation de la chromatine chez la levure. En 2003, elle réalise un doctorat au Gurdon Institute de l'Université de Cambridge sur l'analyse moléculaire et génétique de la polarisation cellulaire et de la localisation des ARNs messagers pendant l'ovogenèse de la drosophile. De 2003 à 2007, elle effectue un stage post-doctoral à l'Université de Columbia (États-Unis), où elle étudie les interactions microtubules-actine et la polarisation cellulaire chez la levure à fission. En 2007, Sophie Martin rejoint le Centre de génomique intégrative de l'UNIL en tant que professeure FNS. Elle y est nommée professeure associée au sein du Département de microbiologie fondamentale en 2010, puis professeure ordinaire en 2018.
Le parcours scientifique exceptionnel et les travaux de recherches à renommée internationale de Sophie Martin ont été récompensés par de nombreux prix et financements prestigieux. En 2012, elle est élue EMBO Young Investigator et reçoit le prix junior de l’American Society of Cell Biology Women in Cell Biology. En 2014, elle obtient le prix Friedrich Miescher et la médaille d'or EMBO. Elle est également devenue membre de l'EMBO en 2020. Finalement, après avoir obtenu des subventions ERC Starting et Consolidator Grants, elle a récemment été récompensée d’un ERC Advanced Grant.
Les recherches de Sophie Martin visent à comprendre comment la polarisation cellulaire est établie pour contrôler la croissance cellulaire, la division, la transduction du signal et la différenciation sexuelle. Son laboratoire exploite la levure à fission pour disséquer les principes fondamentaux qui sous-tendent et contrôlent l’organisation spatiale d’une cellule dans le but de révéler d'importants principes organisationnels – pertinents pour tous les organismes eucaryotes– et de comprendre les bases moléculaires de certaines pathologies. Sophie Martin est nommée professeure ordinaire au sein de la Section de biologie du Département de biologie moléculaire et cellulaire de la Faculté des sciences le 1er février 2023.

Jérôme Stirnemann obtient un doctorat avec spécialisation en médecine interne en 2001 à l’Université de Paris. Il poursuit ensuite son activité clinique en tant que chef de clinique puis praticien hospitalier à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris jusqu’en 2012. Parallèlement, il développe ses compétences de recherche en statistique et épidémiologie et obtient un PhD en épidémiologie en 2011 à l’Université Paris-Diderot grâce à un financement de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Il développe alors le registre français de la maladie de Gaucher, dont il est toujours le responsable scientifique, et initie ou participe à de nombreuses études cliniques.
En 2012, Jérôme Stirnemann rejoint le Service de médecine interne générale des HUG avec le titre de médecin adjoint. Il participe également à l’enseignement pré- et post-gradué de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il développe en outre des axes de recherche variés, notamment dans l’analyse des systèmes de santé, ou, plus récemment, sur la drépanocytose. Il participe aussi à des projets sur le diagnostic de la pneumonie ainsi que sur l’insuffisance cardiaque tout en continuant ses travaux sur la maladie de Gaucher. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, puis chargé de cours en 2019, Jérôme Stirnemann est nommé professeur assistant au Département de médecine en janvier 2023.

Louk Rademaker obtient un doctorat en physique théorique à l’Université de Leiden en 2013. Il mène ensuite des recherches au niveau postdoctoral au sein du Kavli Institute de l’Université de Californie, puis du Perimeter Institute au Canada. Expert reconnu sur le plan international, il obtient en 2018 un subside «Ambizione» du FNS. Pendant plus de 4 ans, il conduit ainsi ses recherches de façon indépendante au sein du Département de physique théorique de l’UNIGE, mais aussi en collaboration étroite avec le groupe de recherche du professeur Dmitry Abanin.
Physicien théorique de la matière condensée, Louk Rademaker axe ses recherches sur les matériaux fortement corrélés, la matière quantique et la mécanique statistique. Il combine des approches analytiques avec des techniques numériques pour étudier des matériaux tels que les verres, les supraconducteurs non conventionnels, les matériaux hautement désordonnés et les systèmes magnétiques frustrés. Il étudie également les gaz quantiques et les effets d’interaction électronique dans les solides. En 2022, Louk Rademaker reçoit un subside «Starting Grant» du FNS d’une durée de 5 ans pour son projet «Quantum Matter with a Twist - The Interplay of Correlations and Topology in Moiré Materials», lui ouvrant un poste de professeur assistant au Département de physique de la matière quantique en janvier 2023.

Christian Korff effectue des études de médecine à Genève. Après une formation clinique en pédiatrie et en neuropédiatrie, il se spécialise en épileptologie pédiatrique à Chicago dans un des centres les plus réputés au monde dans ce domaine. Il occupe depuis 2010 la fonction de médecin-adjoint responsable de l’unité de neuropédiatrie des HUG.

Christian Korff axe ses recherches sur le rôle de la génétique et de l’inflammation dans les épilepsies de l’enfant. Il dirige plusieurs projets de recherche dans le domaine de l’épileptologie pédiatrique et collabore aux travaux menés par différents réseaux nationaux et internationaux. Il a par ailleurs co-rédigé un ouvrage sur les épilepsies pédiatriques destiné aux patient-es et à leur famille. Membre de plusieurs commissions scientifiques nationales et internationales, il a également participé à une Task Force de la Commission pour la classification et la terminologie de la Ligue internationale contre l’épilepsie et a oeuvré en tant qu’expert auprès de l’OMS pour la révision des directives de prise en charge en urgence des convulsions de l’enfant. Il est aussi l’actuel président de la société européenne de neurologie pédiatrique.

Christian Korff enseigne depuis de nombreuses années les bases de la neuropédiatrie et de l’épileptologie pédiatrique aux étudiant-es de la Faculté de médecine, ainsi qu’à ses collègues pédiatres, neurologues et membres du personnel paramédical. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014, puis chargé de cours en 2016, Christian Korff est nommé professeur associé au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en janvier 2023.

Davide La Vecchia obtient un doctorat en statistique à l'Université Bocconi de Milan en 2007, puis un doctorat en économie à l'Università della Svizzera Italiana à Lugano en 2011. Après une année passée au Département de recherche opérationnelle et d'ingénierie financière de l'Université de Princeton (USA), il est engagé en tant que maître de conférences au sein du Département d'économie et de statistiques commerciales de l'Université Monash à Melbourne (2011-2013). Davide La Vecchia est ensuite engagé en tant que chargé de cours à l'Université à l'École d'économie et de sciences politiques de la Faculté de mathématiques et de statistiques de Saint-Gall. En parallèle, il conserve toutefois ses collaborations de recherche australiennes grâce à un poste de chercheur adjoint de l'Université Monash (2013-2015). En 2015, Davide La Vecchia est nommé professeur assistant à la Faculté d’économie et de management (GSEM) où il rejoint le Research Center for Statistics (RCS). À la fin de son premier mandat, il est titularisé au rang de professeur associé.
Davide La Vecchia est l'auteur de plusieurs publications dans des revues renommées en statistique, économétrie et finance. Ses recherches ont été publiées, entre autres, dans Biometrika, Journal of the American Statistical Association, Journal of Econometrics et Journal of Financial Economics. Grâce à ses travaux interdisciplinaires et à son expérience internationale, il dispose d'un solide réseau de collaborations scientifiques dans différents pays (notamment en Australie, Europe et Chine) et dans plusieurs domaines, notamment l'économie, la finance et la médecine. Ses centres d’intérêt sont l'inférence pour les champs aléatoires, les statistiques semi-paramétriques pour les données dépendantes, les approximations de points de selle pour les séries temporelles et les processus spatiaux, l'économétrie financière et les biostatistiques pour l'analyse des signaux biologiques.
Davide La Vecchia est nommé professeur ordinaire à la GSEM le 1er janvier 2023. Il est chargé d'enseigner des cours de statistique mathématique, d'analyse des séries temporelles et de probabilité.

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Thomas Agoritsas obtient un diplôme de médecin à Genève en 2006. Il se spécialise ensuite en médecine interne  – titre de spécialiste en 2011 –  et obtient la même année un doctorat en médecine. En parallèle à sa formation clinique, il développe ses compétences de recherche à l’Université de Rotterdam et mène des projets de recherche au sein des services de qualité des soins et d’épidémiologie clinique des HUG. À partir de 2012, il séjourne à l’Université de McMaster (Canada), où il obtient un PhD en méthodologie de recherche clinique. De retour aux HUG, il est successivement nommé chef de clinique scientifique, médecin adjoint, puis médecin adjoint agrégé au service de médecine interne générale. Ses recherches sont centrées sur la mise en œuvre et l’individualisation de l’Evidence-Based Medicine en pratique clinique, des méthodes de développement des lignes directrices jusqu’à l’interaction avec les patient-es dans la décision médicale partagée. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2018, Thomas Agoritsas est nommé professeur assistant au Département de médecine en 2019, puis titularisé à la fonction de professeur associé en février 2023.

Anne Bergeron obtient un doctorat de médecine en 1996, puis se spécialise en pneumologie à l’Université Paris V/Faculté Paris Ouest. Elle poursuit sa formation par un PhD en immunopathologie des maladies pulmonaires granulomateuses et fibrosantes réalisé à l’INSERM à Paris et soutenu en 2000.  Elle est également titulaire d’une Habilitation à diriger les recherches en sciences de la vie et de la santé obtenue en 2007 à l’Université Paris VII.

Anne Bergeron axe son activité clinique et de recherche sur les complications pulmonaires, infectieuses et non infectieuses que peuvent subir les patient-es en onco-hématologie, en particulier les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoiétiques. Elle est une référence internationale dans ce domaine.

Arrivée à Genève en 2022, elle est nommée médecin-cheffe du service de pneumologie des HUG et professeure ordinaire au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE en février 2023. Elle a initié une thématique de recherche sur l’interaction entre virus respiratoires et épithélium bronchique des malades transplanté-es comme élément déclencheur de bronchiolite oblitérante. Elle vise en outre à développer un axe de recherche sur les processus fibrosants pulmonaires. 

Julian Leprince obtient en 2006 un diplôme de médecin-dentiste à l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), puis un doctorat en 2010. Il effectue ensuite un post-doctorat à l'Université du Pacifique à San Francisco, où il travaille sur la biologie pulpaire et les cellules souches dentaires.
De retour à l'UCLouvain, il créé un groupe de recherche dont l'objectif est de connecter la recherche fondamentale à la pratique clinique, notamment dans les domaines des matériaux dentaires et de la biologie de la pulpe. Nommé chargé de cours en 2016, puis professeur en 2021, il enseigne l’endodontie, la cariologie et la dentisterie conservatrice. Il est également impliqué dans l'enseignement des biomatériaux et de l'immunologie appliquée aux maladies dentaires. Dans le cadre de son activité clinique, il est chef du service de dentisterie de l'adulte et de l'enfant aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et responsable du programme post-gradué en dentisterie conservatrice et en endodontie.
Julian Leprince a par ailleurs reçu plusieurs prix scientifiques, et il est membre du comité de rédaction de plusieurs revues, notamment du Journal of Dental Research et de Dental Materials. Il est également reviewer pour plusieurs revues renommées dans le domaine, comme le Journal of Endodontics ou l’International Endodontic Journal. Il est actuellement membre du Comité de l’Academy of Dental Materials. Julian Leprincel rejoint la Clinique universitaire de médecine dentaire (CUMD) de la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que professeur ordinaire en janvier 2023 et prend la responsabilité de la Division de cariologie et endodontie.

Ignazio Ziano obtient un master en psychologie du travail et des organisations à l’Université de Turin en 2014, puis un doctorat en économie d’entreprise à l’Université de Gand (Belgique) en 2018. Il est ensuite nommé professeur assistant au sein du Département de marketing de l’Ecole de Management de Grenoble (GEM). Au sein de la GEM, Ignazio Ziano a enseigné la recherche en marketing et le comportement du consommateur, ainsi que des sessions sur le choix des consommateurs pour les participant-es au programme de doctorat. Ses recherches portent sur la psychologie sociale du consommateur, le jugement et la prise de décision, ainsi que les études de réplication. Ses travaux ont été publiés dans de nombreux journaux – notamment le Journal of Consumer Research, le Journal of Experimental Social Psychology et le Journal of Personality and Social Psychology –, et présentés lors de plusieurs conférences internationales sur le marketing. En janvier 2023, Ignazio Ziano est nommé professeur assistant à la Faculté d’économie et de management.

Wolfgang Tittel obtient une maîtrise en physique à l’Université de Frankfurt (Allemagne) en 1996, puis un doctorat en sciences mention physique à l’Université de Genève (2000). Il étudie alors les corrélations quantiques de paires de photons pour les communications quantiques. Wolfgang Tittel a notamment démontré la distribution de photons intriqués sur dix kilomètres hors du laboratoire – une première mondiale. Après une année supplémentaire à Genève comme post-doctorant, il rejoint l’Université d’Aarhus (Danemark) en tant que professeur assistant afin de développer ses connaissances de la physique atomique. De retour à Genève en 2002 avec le titre de collaborateur scientifique, il participe à la création d'une nouvelle activité de recherche sur les mémoires quantiques pour les photons basés sur les cristaux dopés avec des éléments des terres rares. En 2006, Wolfgang Tittel rejoint l’Université de Calgary (Canada) en tant que professeur associé et Chair Industriel—une position prestigieuse qui lui permet d’établir rapidement un groupe de recherche de renommée internationale. Il devient professeur ordinaire en 2013. Pendant les 12 ans passés à Calgary, il continue à développer des applications concrètes de la physique quantique, en parallèle à la recherche fondamentale. Plusieurs de ses résultats ont été connus bien au-delà des spécialistes du domaine, comme la première démonstration du stockage des photons intriqués dans un cristal, la première téléportation quantique à travers un réseau fibré métropolitain et sa recherche novatrice sur la cryptographie quantique. En 2018, il rejoint l’Université de Delft (Pays-Bas), où il s’intéresse aux nanostructures qui permettent de mettre en évidence l’interaction entre les ions des terres rares individuels et des photons uniques. Les travaux de Wolfgang Tittel ont été publiés dans des journaux scientifiques reconnus. Il a bénéficié de nombreuses invitations à des conférences scientifiques et obtenu des bourses prestigieuses. Wolfgang Tittel est nommé professeur ordinaire au Département de physique appliquée à la Faculté des sciences le 1er janvier 2023.

Romain Cartoni rejoint la direction de l’UNIGE dès le 1er juin 2023 en tant que directeur du Service de soutien à la recherche. Biologiste formé à l’Université de Genève où il obtient un doctorat, il effectue un court post-doctorat à l’Université de Lausanne. Romain Cartoni développe ensuite sa carrière aux États-Unis pendant près de 13 ans, d’abord comme post-doctorant au Boston Children’s Hospital et à la Harvard Medical School puis comme professeur assistant à l’Université Duke où il met en place un laboratoire productif et financièrement sain et s’implique particulièrement dans le suivi des doctorant-es au sein des différentes école doctorales de l’université durant 5 années. Il est nommé Whitehead Scholar en 2019 et reçoit le prix Thomas R. Lee de la fondation BrightFocus ainsi qu’un financement fédéral RO1 du National Institutes of Health (NIH) en 2021.

Romain Cartoni bénéficie d’une grande connaissance des mécanismes de financement de la recherche tant au niveau national qu’international et possède la capacité de comprendre les besoins et les difficultés des scientifiques de tous niveaux et de tous domaines. Il a développé un large réseau national et international de scientifiques et d'administrateurs/trices tant dans les universités, les entreprises privées que dans les agences de financement. Les valeurs académiques lui tiennent particulièrement à cœur et il s’attache à promouvoir une gestion managériale basée sur la transparence, le respect et la flexibilité et à entretenir un environnement de travail diversifié et inclusif.